- ENTREE de SECOURS -



mercredi 31 janvier 2018

PUNISHMENT PARK de Peter Watkins (1971)

https://archive.org/details/Punishment.Park.1971.Peter.Watkins.angeeParaZoowoman.website#

avec: Cathrine Quittner, Scott Turner, Mary Ellen Kleinhall

La guerre du Viêt Nam s'enlise. Face à la contestation accrue du mouvement pacifiste, le président Richard Nixon décrète l'état d'urgence. Militants des droits civiques, féministes, objecteurs de conscience, communistes, anarchistes sont arrêtés et conduits devant un tribunal exceptionnel populaire. Au terme d'une procédure accusatoire sommaire, ils sont condamnés à de lourdes peines pour atteinte à la sûreté de l'État. Cependant, ils ont le choix d'échanger leur peine contre un séjour à Punishment Park, un parc d'entraînement pour les policiers anti-émeutes et les militaires américains. Là, ils devront traverser le désert en trois jours, sans eau ni nourriture, sur 85 km pour atteindre un drapeau américain, poursuivis par un escadron de policiers armés jusqu'aux dents.

Une équipe européenne de documentaristes suit deux groupes de militants, l'un, durant le procès, l'autre, purgeant sa peine à Punishment Park.

mardi 30 janvier 2018

Montez dans le wagon de la liberté ou constatez froidement l'avancement de l'esclavagisme en tant que FRANÇAIS !

Charles Dereeper 
lundi, 29 janvier 2018 16:40


Charles, que vas tu faire au Panama ? Pourquoi tu t'y installes ? Pourquoi tu ne continues pas ta vie dans ce merveilleux pays qu'est la Thaïlande ? Pourquoi ne t'installes tu pas au Costa Rica là où tu as construit tes maisons ou ton jardin ?

Ben oui Charles, tes pas un peu con là ?

Ou alors, j'ai ces versions aussi...

Charles, tu es fou. Tu exagères. La France n'est pas si méchante. Pourquoi investis tu aux USA et non en France ? Sur les actions, il y a le PEA. Sur l'immobilier à Paris Tu es parano avec tes gochos... j'y crois pas à ce que tu racontes...

Et j'en passe...

En effet, je recommande à tous les français expatrié qui me pose des questions de conserver 0 actif en France. Dès lors qu'on détient un passeport français, c'est de la pure folie que de vouloir conserver des avoirs sur le sol français, d'espérer gagner sans rien payer fiscalement.

Je ne compte pas les exemples de mecs chopés à l'aéroport, de saisies, de redressements fiscaux abusifs...

Il est certain que Le MONDE, Le FIGARO et toute la bande de corrompus des médias français savent détourner comme il faut le regard et ne relatent aucune de ces occurences pourtant bien réelles.

Par contre quand il s'agit de relater une pauvre victoire du système français escalagiste au profit de non français d'ailleurs, là, ils sont les premiers. La preuve en image.

cestbeaulafrance


Comme vous pouvez le lire noir sur blanc, un français expatrié en Chine depuis 2003 est assujetti à la CSG CRDS sur ses opérations d'actifs en France. Il doit financer le trou de la Sécu alors même qu'il paye ailleurs dans un autre pays le même service DEPUIS PLUS DE DIX ANS. C'est beau la justice sociale. J'adore la France. 

Ce qu'il faut saisir derrière ce fait divers, c'est qu'une méga brèche ultra inquiétante vient d'être ouverte juridiquement. Clairement, la liberté des français a reculé fortement !

Si on juxtapose cela avec le CRS mis en place en janvier 2018, qui transforme les banques en flic au profit des Etats voyous que sont la France, l'Europe et tout pays qui réclame en cumulé plus de 30 à 40% d'impôts, il est clair que le futur s'annonce sombre. L'esclavagisme mondial avance doucement mais surement. 

Contrairement aux américains qui subissent une taxation sur le passeport, il est encore temps de partir les amis... profitez en avant que la porte ne se referme et que le wagon de la liberté vous laisse sur le quaie de la gare...

De mon côté, tout va bien, mes anticipations se sont révélées juste... Le Panama est sorti la semaine dernière de la liste noire OCDE... Je ne peux écrire les metrics que j'ai utilisé pour parvenir à cette conclusion fortuite, vu qu'il est interdit en France de parler des minorités. Je me contenterais de vous donner un indice. Toujours pisser dans le sillage des puissants... la stratégie momentum a fait ses preuves sur les marchés d'actions depuis très longtemps hahahaha. J'ai regardé qui marchait dans les rues de Panama City et j'avais noté l'an dernier une concentration assez forte d'une population très minoritaire sur terre... la pupuce à l'oreille a tilté...

lundi 29 janvier 2018

Du gaz liquéfié russe arrive enfin aux États-Unis

Résultat de recherche d'images pour "gaz torchère"

13:22 29.01.2018

Un méthanier de la société française Engie transportant le premier lot de gaz liquéfié russe produit sur le site gazier Yamal LNG a accosté à un terminal du port américain de Boston, selon Bloomberg.

Bloomberg a annoncé que le méthanier Gaselys de la société française Engie transportant du gaz liquéfié (GNL) russe, se trouvant dans la rade du port de Boston depuis mercredi dernier a enfin accosté. L'information a été confirmée par un porte-parole des garde-côtes.

L'envoi d'un autre méthanier avec du GNL russe est actuellement en cours de préparation. Il doit arriver aux États-Unis aux environs du 15 février. Ce navire, le Provalys, devra d'abord s'approvisionner en gaz à Dunkerque.

Le navire acheminera du combustible dans le nord-est des États-Unis, cette région connaissant une pénurie de combustible en raison d'une fourniture insuffisante de gaz de schiste face à la demande en pic.

Selon les médias, les États-Unis achète du gaz à la Russie suite à une brusque flambée des prix sur la côte provoquée par des intempéries. Les prix montent jusqu'à 6.300 dollars pour 1.000 mètres cubes.

Le ministre russe de l'Énergie, Alexandre Novak, a réagi calmement aux livraisons de gaz russe produit par Yamal LNG aux États-Unis.

«Il n'y a pas d'euphorie ou de sentiments particuliers au sujet du fait que du gaz russe doit être livré aujourd'hui à Boston. Le gaz n'est pas russe, le gaz russe a été vendu. Les molécules sont russes, mais, de fait, c'est la propriété des acheteurs du gaz russe. Cela témoigne de la mondialisation du marché du GNL», a signalé le ministre.

samedi 27 janvier 2018

Le nucléaire sauvera l’humanité de la pénurie d’énergie et du réchauffement climatique

Pour succéder aux énergies fossiles, les pays qui voudront être les champions de l’énergie nucléaire, propre, disponible, devront d’abord être les champions de l’explication populaire et du courage politique.

Par Michel Gay
28 JANVIER 2018.


La Fance fut pendant 20 ans (1977 – 1997) la championne mondiale du développement et de l’exploitation de l’énergie nucléaire jusqu’à la décision politique en 1997 de l’abandon de Superphénix qui préfigurait la quatrième génération des réacteurs nucléaires.

La Russie, l’Inde et la Chine ont poursuivi leur développement dans ce domaine et sont maintenant en mesure de présenter des réacteurs dits « rapides » qui conduiront le monde vers une énergie nucléaire durable pour des millénaires tout en s’affranchissant de toute dépendance politique dans l’approvisionnement des matières fissiles.

La France continuera-t-elle à s’impliquer dans le développement de cette énergie qui, associée à l’hydro-électricité, lui a permis d’être l’un des pays « riches » avec une électricité parmi les moins chères et la moins émettrice de gaz à effet de serre par habitant au monde ?

LA CONSOMMATION D’ÉNERGIE AUGMENTE DANS LE MONDE

Consommer moins d’énergie au niveau mondial est un leurre. Les pays en voie de développement (plus de 5 milliards d’habitants) consomment quatre fois moins d’énergie par habitant que les pays de l’OCDE1. Leur développement implique une consommation accrue d’énergie.

Et, au-delà de l’élimination du simple gaspillage, diminuer la consommation énergétique des pays développés présente le risque malthusien de s’opposer à la croissance.

Si, dans 50 ans, les 10 milliards d’habitants de la planète consomment chacun la moitié de ce que consomment aujourd’hui les citoyens de l’OCDE, alors la consommation mondiale d’énergie aura doublé.

Dans la perspective d’épuisement du pétrole et de gaz dans quelques dizaines d’années, et du changement climatique, la recherche de nouvelles sources d’énergies doit donc porter sur celles qui sont à la fois capables de compenser durablement la pénurie prochaine et peu émettrices de gaz carbonique.

C’est le cas de l’énergie nucléaire dont la ressource est immense et inépuisable à l’échelle humaine.

L’humanité est à l’évidence condamnée pour longtemps à trouver des ressources énergétiques toujours plus considérables. Ce n’est sûrement pas demain qu’elle pourra se passer des énergies fossiles… et nucléaire.

Même si les énergies renouvelables ont la vertu de ne pas émettre (ou d’émettre peu) de gaz carbonique, elles sont diffuses, chères et, pour le vent et le solaire en particulier, intermittentes et aléatoires.

De plus, leur « propreté » et leur impact sur les ressources terrestres de matières premières sont relatives. Par exemple, un kWh d’électricité produit par une éolienne exige 40 fois plus de béton et 10 fois plus d’acier qu’un kWh d’électricité nucléaire.

Si les exigences économiques devenaient prépondérantes, l’avenir du photovoltaïque et de l’éolien s’assombrirait. Est-il raisonnable que la France déjà performante en matière de faibles émissions de gaz carbonique (presque deux fois moins d’émissions par habitant qu’en l’Allemagne et au Danemark) s’engage vers de lourds investissements dans ces énergies intermittentes et peu écologiques ?

Pour tenir les engagements pris lors de la COP21 par la France, notre consommation finale d’énergie devrait être deux fois plus faible en 2050 qu’en 2012….  Miser sur une diminution volontaire, massive et de long terme de la consommation énergétique nationale conduit inéluctablement l’économie et le confort matériel du pays vers une impasse funeste.

La prudence impose de conserver toutes les options ouvertes, et notamment celle d’une augmentation de la consommation d’énergie.

Dans le secteur électrique une réduction autoritaire de nos moyens de production afin d’atteindre au plus vite 50% de nucléaire serait catastrophique dans une société de plus en plus « électrique ». Elle compromettrait gravement une reprise industrielle…

Malgré une croissance du PIB de 1,3% par personne et un chômage de plus de 9% de sa population active, la consommation d’électricité a augmenté et la consommation finale d’énergie est restée quasi stable.

Compte tenu des investissements importants réalisés en France ces dernières années dans les économies d’énergie, et dans l’hypothèse d’une amélioration du niveau de vie souhaitée par la quasi-totalité de la population il faut s’attendre à :

1) une augmentation de la consommation d’énergie en France dans les décennies à venir,

2) une augmentation de la consommation d’électricité sur la même période.

C’est donc dans la production d’énergie qu’il faut investir.

Le gouvernement belge semble l’avoir compris plus précocement que les gouvernements Français en envisageant la construction d’une nouvelle centrale nucléaire.

L’ÉNERGIE NUCLÉAIRE EST TRÈS CONCENTRÉE

Les trois quart de l’électricité produite en France proviennent de la fission d’un gramme d’uranium par Français et par an !

Toutefois, le nucléaire actuel n’est pas durable (un ou deux siècles) faute de ressources suffisantes en uranium, même si les ressources ultimes sont loin d’avoir été complètement identifiées. Il ne peut valoriser que l’isotope fissile uranium 235 (U235) de l’uranium naturel dans lequel il n’est présent que pour 0,7%. Le reste (soit 99,3%) est de l’uranium 238 (U238) convertible en un matériau fissile, le plutonium (Pu239), dans des réacteurs à neutrons rapides (RNR).

Alors les ressources planétaires se compteront  en millénaires, surtout en y ajoutant le thorium réputé trois fois plus abondant que l’uranium naturel.

Cette quatrième génération à « neutrons rapides » est révolutionnaire. Son objectif principal est de pérenniser les ressources d’uranium en valorisant l’U238. De plus, ces réacteurs RNR consomment une grande partie de leurs propres déchets en les transformant en énergie. Certains pays (Russie, Inde, Chine) progressent ainsi plus vite que le « peloton » des 11 pays, dont la France, impliqués dans son développement.

Mais le déploiement industriel de la 4ème génération doit être anticipé  car ces réacteurs nécessitent d’être « allumés » avec du Pu239 fabriqué dans les réacteurs de 2ème et 3ème génération. Il y aura donc inévitablement cohabitation de ces trois générations  jusqu’à la fin du présent siècle.

LES OBSTACLES

En démocratie, une technologie, même merveilleuse, a besoin du soutien populaire pour prospérer et l’accord des sociétés humaines est le principal obstacle au développement de l’énergie nucléaire. Les hommes redoutent les déchets et les accidents.

Les déchets nucléaires ont pourtant la vertu de ne pas être éternels comparés aux déchets chimiques dangereux tels que le plomb, le mercure, l’arsenic… qui, eux, sont éternels.

Les études conduites par la France dans le cadre de la loi « Bataille » (30/12/1991) ont permis d’approcher la solution (stockage géologique). Mais les peurs instinctives ou qui échappent à la rationalité demeurent un réel problème de société. Sa résolution impliquera une communication intelligente capable de donner à la vérité scientifique la place qui lui revient dans l’esprit du grand public.

Les téléphones portables et les objets connectés (wi-fi) ont prospéré malgré les attaques contre la supposée potentielle nocivité des ondes et les tentatives d’effrayer les populations car ils ont l’avantage de faire bénéficier immédiatement leurs utilisateurs de leurs bienfaits. Si je ne l’achète pas, je ne peux pas en profiter… donc je l’achète et j’en profite immédiatement en négligeant les éventuels inconvénients devenus invisibles.

Lorsque le bénéfice n’est pas visible immédiatement au regard des dangers potentiels, faire peur est une bonne stratégie pour enrayer un développement sur le long terme.

La peur irrationnelle se vend bien, la raison sereine non. La mécanique démocratique ne facilite pas les choses : les médias fabriquent parfois l’opinion qui détermine les résultats des sondages qui inspirent les gouvernants.

L’ÉNERGIE NUCLÉAIRE EST JEUNE ET PLEINE D’AVENIR

Le dynamisme nucléaire se situe aujourd’hui en Russie, en Chine et en Inde (40 % de la population mondiale à eux trois, et les 2/3 de la croissance énergétique sur les 50 prochaines années). Les obstacles sociétaux au développement de l’énergie nucléaire dans ces trois pays sont moins sévères que dans les pays démocratiques occidentaux où les anti-nucléaires, ces cultivateurs de la peur, exploitent à outrance le mensonge. Leurs discours simplistes mélangeant incompétence et mauvaise foi font des ravages dans l’opinion publique.

Pourtant, l’énergie nucléaire est encore jeune (elle n’a que 60 ans), et en plus de l’électricité, elle peut aussi produire :

– de la chaleur,
– de l’eau douce,
– de l’hydrogène : les réacteurs à très haute température permettront de produire de l’hydrogène à bon marché par processus thermochimique.

Le bon combat est d’œuvrer pour qu’elle soit durable, encore plus sûre, et rejetant encore moins de déchets.

Vouloir sortir du nucléaire est un mauvais combat d’arrière-garde.

Le développement du nucléaire de quatrième génération durable permettra à des milliards d’habitants de vivre mieux.

Pour succéder aux énergies fossiles, les pays qui voudront être les champions de l’énergie nucléaire, propre, disponible, sans émissions de gaz à effet de serre, et quasiment inépuisable devront d’abord être les champions de l’explication populaire et du courage politique.

1 OCDE : Organisation de développement et de coopération économique qui comprend 35 pays. 




Génies du crimes - Banques/Drogue

https://www.youtube.com/watch?v=usx5YnSmZ4k

vendredi 26 janvier 2018

Les microbes peuvent aider les astronautes à transformer les déchets humains en nourriture

25 janvier 2018, 
Pennsylvania State University


Les déchets humains pourraient un jour constituer une ressource précieuse pour les astronautes lors de missions dans l'espace lointain. Maintenant, une équipe de recherche Penn State a montré qu'il est possible de décomposer rapidement les déchets solides et liquides pour cultiver des aliments avec une série de réacteurs microbiens, tout en minimisant simultanément la croissance des pathogènes.

«Nous avons envisagé et testé le concept de traitement simultané des déchets des astronautes avec des microbes tout en produisant une biomasse comestible, directement ou indirectement, selon les préoccupations de sécurité», a déclaré Christopher House, professeur de géosciences, Penn State. "C'est un peu étrange, mais le concept serait un peu comme Marmite ou Vegemite où vous mangez un frottis de 'microbial goo'."

L'étude des chercheurs aborde les nombreux défis auxquels sont confrontées les missions dans l'espace lointain vers Mars ou au-delà, ce qui prendrait probablement des mois ou des années. Apporter assez de nourriture de la Terre prend du volume et augmente les coûts de masse et de carburant du vaisseau spatial, tandis que cultiver des aliments en utilisant des méthodes hydroponiques ou autres serait un processus gourmand en énergie et en eau qui prendrait de la place.

Pour tester leur idée, les chercheurs ont utilisé un déchet solide et liquide artificiel couramment utilisé dans les tests de gestion des déchets. Ils ont créé un système cylindrique fermé, de quatre pieds de long sur quatre pouces de diamètre, dans lequel certains microbes sont entrés en contact avec les déchets. Les microbes décomposent les déchets en utilisant la digestion anaérobie, un processus similaire à la façon dont les humains digèrent la nourriture.

"La digestion anaérobie est quelque chose que nous utilisons fréquemment sur Terre pour traiter les déchets", a déclaré House. «C'est un moyen efficace de traiter la masse et de la recycler, mais ce qui était nouveau dans notre travail, c'était de retirer les nutriments de ce flux et de les mettre intentionnellement dans un réacteur microbien pour faire pousser des aliments.

L'équipe a découvert que le méthane était facilement produit lors de la digestion anaérobie des déchets humains et pouvait être utilisé pour cultiver un autre microbe, Methylococcus capsulatus, qui est aujourd'hui utilisé comme aliment pour le bétail. L'équipe a conclu qu'une telle croissance microbienne pourrait être utilisée pour produire un aliment nutritif pour le vol spatial profond. Ils ont rapporté dans les sciences de la vie dans la recherche spatiale qu'ils ont cultivé M. capsulatus qui était de 52 pour cent de protéines et 36 pour cent de graisses, ce qui en fait une source potentielle de nutrition pour les astronautes.

Étant donné que les agents pathogènes sont également préoccupés par la croissance des microbes dans un espace clos et humide, l'équipe a étudié les moyens de faire pousser des microbes dans un environnement alcalin ou dans un environnement très chaud. Ils ont augmenté le pH du système à 11 et ont été surpris de trouver une souche de la bactérie Halomonas desiderata qui pourrait prospérer. L'équipe a trouvé que cette bactérie avait 15 % de protéines et 7% de graisses. À 158 degrés Fahrenheit, qui tue la plupart des agents pathogènes, ils ont cultivé le thermus aquatique comestible, qui se composait de 61 pour cent de protéines et 16 pour cent de graisses.

«Nous avons également exploré des changements spectaculaires dans la quantité de déchets produits, par exemple, si le vaisseau spatial avait une charge plus importante que d'habitude, et le système s'est bien accommodé», a déclaré M. House.

Le design compact de l'équipe s'est inspiré des aquariums, qui utilisent un filtre à film fixe pour traiter les déchets de poisson. Ces filtres utilisent un matériau de film recouvert de bactéries spécialement conçu avec une surface spécifique élevée.

«Nous avons utilisé des matériaux provenant de l'industrie des aquariums commerciaux, mais nous les avons adaptés à la production de méthane», a déclaré M. House. "Sur la surface de la matière sont des microbes qui prennent des déchets solides du flux et le convertir en acides gras, qui sont convertis en méthane par un ensemble différent de microbes sur la même surface."

L'équipe a retiré 49 à 59% des solides en 13 heures au cours de leur test. Ceci est beaucoup plus rapide que le traitement de gestion des déchets existant, ce qui peut prendre plusieurs jours. House a déclaré que son système n'est pas encore prêt pour l'application - cette étude initiale a exploré les divers composants de manière isolée et non un système entièrement intégré.

"Chaque composant est assez robuste et rapide et décompose rapidement les déchets", a déclaré M. House. "C'est pourquoi cela pourrait avoir un potentiel pour les futurs vols spatiaux, c'est plus rapide que la culture des tomates ou des pommes de terre."

Aujourd'hui, les astronautes à bord de la Station spatiale internationale recyclent une partie de l'eau contenue dans l'urine, mais le processus nécessite beaucoup d'énergie, a déclaré M. House. La gestion des déchets solides a été un obstacle plus important. Ceci est actuellement éjecté dans l'atmosphère de la Terre où il brûle.

"Imaginez si quelqu'un devait affiner notre système afin que vous puissiez récupérer 85% du carbone et de l'azote des déchets en protéines sans avoir à utiliser la culture hydroponique ou la lumière artificielle", a déclaré House. "Ce serait un développement fantastique pour les voyages dans l'espace lointain."

mercredi 24 janvier 2018

L'Arctique se prépare à déchaîner une autre épidémie de froid massive dans l'Est des États-Unis

Par Anthony Watts
Watts Up With That ?
24 janvier 2018


Paul Dorian envoie un message selon lequel un changement dans l'Arctique pourrait entraîner une poussée de froid massive et prolongée dans l'hémisphère Nord, un peu comme ce que nous avons vu fin décembre et début janvier lorsque le froid record a submergé les États-Unis. Il écrit:

Nous connaissons maintenant des conditions météorologiques plus chaudes que la normale dans l'Est des États-Unis et il y aura des périodes légères pendant la première semaine de février, mais les signes augmentent pour un retour à un modèle froid le mois prochain et il peut très bien durer une période de temps prolongée. Le MJO est une perturbation tropicale qui se propage autour des tropiques globaux et il fera la transition vers des «phases» durant le mois de février qui favorisent des conditions climatiques plus froides que la normale dans l'est des États-Unis. En outre, le réchauffement stratosphérique se déroulera au cours de la prochaine semaine dans la région polaire de l'hémisphère nord et cela peut déclencher une série d'événements dans l'atmosphère qui se traduira finalement par un temps plus froid que la normale dans l'Est des États-Unis. Il y a aussi d'autres signaux qui appuient la notion d'un retour au froid dans l'Est des États-Unis et cela pourrait très bien rester pendant un certain temps.

Le MJO est une perturbation tropicale qui se propage vers l'est autour des tropiques mondiaux avec un cycle de l'ordre de 30-60 jours. C'est un couplage à grande échelle entre la circulation atmosphérique et la convection profonde tropicale (orages). Le MJO a non seulement des impacts étendus sur les régimes de précipitations, les températures de surface et la circulation atmosphérique dans les tropiques, mais influence également les régimes de précipitations et de température à travers le globe. En particulier, un impact significatif du MJO sur les États-Unis durant l'hiver de l'hémisphère nord est une augmentation de la fréquence et de l'intensité des épidémies d'air froid dans le centre et l'est des États-Unis.

En particulier, un impact significatif du MJO sur les États-Unis durant l'hiver de l'hémisphère nord est une augmentation de la fréquence et de l'intensité des épidémies d'air froid dans le centre et l'est des États-Unis.

Cette période de l'année, les phases 5, 6 et 7 de l'indice MJO signalent des températures plus chaudes que la normale dans le centre et l'Est des États-Unis, mais au-delà, le MJO est susceptible de se propager aux phases 8, 1 et 2 corrélé avec un temps plus froid que la normale dans le centre et l'est des États-Unis pendant cette période de l'année. En fait, l'indice MJO devrait augmenter en amplitude lorsqu'il entre dans la phase 7 (c'est-à-dire s'éloigner du cercle intérieur), et une augmentation de l'amplitude pourrait en fait influencer le modèle global en février.

Réchauffement stratosphérique

Une autre façon de surveiller le potentiel d'épidémies d'air arctique dans l'Est des États-Unis est de suivre ce qui se passe dans la stratosphère au-dessus de la région polaire de l'hémisphère Nord. Les événements soudains de réchauffement stratosphérique (SSW) sont de grandes augmentations rapides de la température dans la stratosphère polaire hivernale et peuvent déclencher une série d'événements dans l'atmosphère qui mènent à des épidémies d'air arctique du nord du Canada vers le centre et l'Est des États-Unis. De fortes preuves du réchauffement stratosphérique dans l'hémisphère nord au cours des cinq à dix prochains jours (en haut), ce qui augmente souvent les chances que les masses d'air plus froides que la normale descendent vers le sud des hautes latitudes et des latitudes moyennes.

mardi 23 janvier 2018

Les villes les plus froides de l'Amérique ... et le PIB

par Tyler Durden
Mer, 24/01/2018 - 00:30


Comme les données du PIB du quatrième trimestre se profilent cette semaine, on nous rappelle à quel point la «météo» est importante dans le récit de la croissance économique en Amérique.

Le Q1 pourrait bien empirer au cours des dernières semaines qui ont vu la côte Est des États-Unis subir une tempête hivernale brutale qui a causé la mort de 16 personnes. Cela a également entraîné des pannes d'électricité généralisées et l'annulation de milliers de vols.

Comme le remarque Niall McCarthy de Statista, la neige épaisse est commune dans le nord-est au cours des longs et sombres mois d'hiver, mais la vague de froid est plus surprenante en Floride. Le temps à 40 degrés a même fait que les iguanes et autres reptiles «tombent des arbres», immobilisés par le froid.

Les Floridiens ont été choqués par l'explosion du froid, mais ils peuvent certainement se croire heureux de vivre loin des régions les plus froides des États-Unis, où se revêtir de couches de vêtements d'hiver est une normalité.


Site Web 24/7 Wall Street a constaté que Fairbanks, en Alaska, est la ville la plus froide de l'Amérique avec des températures moyennes minimales dans le mois le plus froid un très froid -16,9 ° F. La dépression historique est de -66 ° F.

Le fait que la ville la plus froide du pays se trouve en Alaska n'est probablement pas une surprise.

Ailleurs, le Dakota du Nord et du Sud domine la liste des dix villes les plus froides d'Amérique. Trois villes du Dakota du Nord - Grand Forks, Williston et Fargo - suivent Fairbanks, toutes ayant des températures moyennes égales ou inférieures à zéro degré.

"Quelque chose ne va pas avec l'économie mondiale": 1 % le plus riche a réalisé 82 % de la richesse mondiale en 2017

par Tyler Durden
Lun, 22/01/2018 - 20:15

Les personnalités les plus riches et les plus influentes du monde, leaders d'opinion, économistes, experts et politiciens se réunissent à Davos cette semaine pour discuter de sujets tels que l'inégalité des richesses et le populisme, que l'organisation caritative mondiale Oxfam a publié. a constaté que l'inégalité mondiale ne s'aggrave pas seulement, mais 2017 a peut-être été la pire année de la scission entre riches et pauvres.

Selon le rapport intitulé "Reward Work, Not Wealth", il y a aujourd'hui 2 043 milliardaires dans le monde.

"Le boom des milliardaires n'est pas le signe d'une économie prospère mais le symptôme d'un système économique défaillant", a déclaré Winnie Byanyima, directrice exécutive d'Oxfam, dans un communiqué.
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En plus de constater que les 42 personnes les plus riches du monde possèdent la même richesse que les 50 % les plus pauvres du monde, un chiffre qui approche les 4 milliards, le rapport a également montré que 2017 a vu la plus grande augmentation du nombre de milliardaires l'histoire, avec de nouveaux créés à raison d'un tous les deux jours. Leur richesse a augmenté de 13 % par an en moyenne au cours de la décennie 2006-2015.

En d'autres termes, en 2017, le % le plus riche du monde a récolté 82 % de la richesse créée l'année dernière alors que la moitié la plus pauvre de la population n'a rien reçu, a déclaré Oxfam quelques heures seulement avant que l'élite mondiale se réunisse au Forum économique mondial de Davos. faire semblant de se préoccuper du sort des pauvres du monde.
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Tout comme en ce qui concerne - fût-ce en théorie - les faux guerriers de l'égalité des revenus et des revenus à Davos, les trois Américains les plus riches ont la même richesse que la moitié la plus pauvre de la population américaine. Bill Gates, Jeff Bezos et Warren Buffett sont les trois Américains dont la richesse combinée correspond à celle des 160 millions d'Américains les plus pauvres - environ 250 milliards de dollars.

Parmi les autres conclusions: la richesse des super-riches a augmenté de 762 milliards de dollars en seulement 12 mois jusqu'en mars 2017, ce qui est suffisant pour mettre fin à l'extrême pauvreté sept fois. Neuf des 1043 milliardaires du monde sur dix étaient des hommes.

Séparément, les dirigeants des cinq premières marques de mode mondiales ont fait en quatre jours seulement ce que gagnent les travailleurs de l'habillement au Bangladesh au cours de leur vie.

"Les gens qui fabriquent nos vêtements, assemblent nos téléphones et cultivent notre nourriture sont exploités pour assurer un approvisionnement constant de biens bon marché et gonfler les profits des entreprises et des investisseurs milliardaires", a déclaré Byanyima.

Selon Mark Goldring, directeur général d'Oxfam, les statistiques indiquent que "quelque chose ne va vraiment pas avec l'économie mondiale".

"La concentration des richesses extrêmes au sommet n'est pas le signe d'une économie prospère mais le symptôme d'un système qui fait échouer les millions de travailleurs qui paient des salaires de misère et qui fabriquent nos vêtements et cultivent notre nourriture", a t-il déclaré. alors qu'il a raison, les riches ont peu d'incitation à faire quoi que ce soit à propos de cette divergence de richesse record - en plus de prétendre qu'ils sont horrifiés, bien sûr - au moins jusqu'à plus de Brexits, et plus de Trumps émergent, et finalement, un soulèvement mondial contre le super riche.

"L'inégalité atteint des niveaux tellement extrêmes qu'elle pourrait en fait être mauvaise pour les gens vraiment riches parce qu'elle ralentit la croissance économique et mène à la désorganisation politique", a déclaré David Hulme, un expert mondial du développement à l'Université de Manchester.

Hulme a ajouté que "globalement, sur les 7,6 milliards de personnes dans le monde, la pauvreté extrême est en train de diminuer. C'est seulement quand vous regardez le groupe le plus haut, les gens les plus riches, que la richesse se concentre étonnamment. Ces deux choses peuvent se produire en même temps. "
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Au cours des 20 prochaines années, le rapport affirme que 500 des personnes les plus riches du monde donneront 2,4 billions de dollars à leurs héritiers - une somme supérieure au PIB de l'Inde, qui compte 1,3 milliard de personnes.

Le Rapport sur l'inégalité dans le monde 2018, un rapport distinct publié en décembre de l'année dernière, a noté que l'inégalité des revenus varie considérablement à travers le monde. Défini comme la part du revenu national total représentée par les 10 % de revenus les plus élevés d'un pays, il est le plus faible en Europe (37 %) et le plus élevé au moyen-orient (61 %). Les États-Unis (47 %) sont en retard sur la Chine (41 %) et la Russie (46 %).

* * *

Oxfam a déclaré que l'inégalité massive est motivée par des facteurs qui incluent des rendements financiers excessifs pour les propriétaires d'entreprises et les actionnaires au détriment des travailleurs ordinaires et du reste de l'économie; la capacité des particuliers et des sociétés riches d'utiliser des paradis fiscaux qui leur permettent d'échapper aux autorités fiscales ou de protéger des trillions de dollars; une politique publique qui permet des conditions de marché qui font baisser les salaires et empiètent sur les droits du travail; et la richesse extrême qui est héritée, non gagnée.

Byanyima a accusé l'évasion fiscale d'être l'une des principales causes de l'inégalité mondiale et a exhorté les dirigeants à sévir contre les paradis fiscaux et à injecter de l'argent dans l'éducation, la santé et l'emploi des jeunes.

"Cela révèle comment nos économies récompensent la richesse plutôt que le travail acharné de millions de personnes", a déclaré M. Byanyima à Reuters, ajoutant que "les quelques-uns sont plus riches et les plus pauvres sont pris au piège de la pauvreté".

* * *

Comme indiqué ci-dessus, l'étude a été publiée à la veille de la rencontre de personnalités politiques et économiques dans une luxueuse station de ski suisse et un parking privé à réaction pour le Forum économique mondial annuel, qui se concentrera cette année sur avenir dans un monde fracturé ".

"Il est difficile de trouver un dirigeant politique ou commercial qui ne dit pas s'inquiéter de l'inégalité", a déclaré M. Byanyima. "Il est encore plus difficile de trouver quelqu'un qui fait quelque chose à ce sujet, car beaucoup d'entre eux aggravent les choses en réduisant les impôts et en supprimant les droits des travailleurs."

samedi 20 janvier 2018

Le gaz carbonique n’est pas un poison !

Par István E. Markó,
le 21 avril 2015 dans Sciences
Un article de l’Institut Turgot


Coup de gueule d’István Markó, le directeur scientifique de Climat : 15 vérités qui dérangent, à propos des affirmations sur le gazcarbonique et le réchauffement climatique sans cesse répétées dans les médias. Professeur de chimie organique, il sait de quoi il parle.

Non, non, non et non ! Je le répète et le répéterai sans cesse : le gazcarbonique n’est ni un poison, ni un polluant ! Il ne l’a jamais été et il ne le sera jamais !

Malgré les nombreuses campagnes de désinformation, menées par des ONG environnementalistes sans scrupule, qui n’hésitent pas à endoctriner nos jeunes têtes blondes dès le début de leurs études, en dépit des accusations médiatiques injustes relayées par certains journalistes trop occupés pour vérifier leurs sources les plus fondamentales ou déjà acquis à « la cause », et nonobstant sa condamnation par certains politiciens dogmatiques et aux connaissances scientifiques hésitantes, le gazcarbonique est et reste ce qu’il a toujours été : l’une des molécules les plus importantes de la vie !

Pas de gazcarbonique et pas de vie sur Terre telle que nous la connaissons.

Le gazcarbonique, c’est avant tout « la nourriture » des plantes. C’est leur aliment de base. La photosynthèse, cette merveilleuse transformation que les plantes ont appris à maîtriser, utilise la lumière du soleil et le gazcarbonique pour fabriquer sucres, cellulose et amidon et donner vie à nos végétaux. Pas de gazcarbonique, pas de plantes et donc pas d’herbivores, ni de carnivores, ni… d’humains. Le gazcarbonique est vraiment source de vie ! Nous savons aujourd’hui que nos végétaux sont affamés en gazcarbonique. De nombreux scientifiques ont montré que la quantité de gazcarbonique dans l’air était plus importante auparavant et que nos plantes souffrent d’un manque chronique de gaz carbonique. Elles ont faim. Tous ceux qui cultivent dans une serre botanique industrielle savent très bien que la quantité de gazcarbonique à l’intérieur de la serre est environ trois fois plus élevée (1100 à 1200 ppmv) que celle présente dans l’atmosphère que nous respirons (un peu moins de 400 ppmv en 2015). Dans ces conditions, les végétaux poussent plus vite, sont plus robustes, apprécient une température plus élevée et consomment moins d’eau.

Cette dernière propriété explique aussi pourquoi, depuis plus de 30 ans, on observe un verdissement de la planète de plus de 20%. Oui, vous lisez bien ! Il y a 20% de verdure en plus sur Terre aujourd’hui qu’il n’y en avait il y a trente ans. Malgré la déforestation continue – qui n’est une réalité qu’en certains endroits de la planète – et l’action des hommes, les plantes poussent plus vite et en plus grand nombre car elles ont enfin davantage de nourriture. L’un des résultats les plus visibles (par satellite) de ces conditions favorables à la croissance des plantes est le recul de certains déserts, dont celui du Sahel. L’autre est l’augmentation constante de la production mondiale de céréales pour lesquelles une hausse du taux de gazcarbonique atmosphérique est un formidable bonus. Une belle gifle pour ceux qui veulent diminuer la quantité de gazcarbonique présent dans l’atmosphère. La Nature nous donne un tout autre message : encore du gazcarbonique ! Plus de gazcarbonique !

Pour vivre, la plupart des animaux, en ce compris les humains, ont besoin d’oxygène. Celui-ci est produit notamment par les arbres et les végétaux, mais en quantités relativement faibles. La majorité de l’oxygène que nous respirons provient du phytoplancton. Ces minuscules organismes marins utilisent la lumière du soleil et le gazcarbonique atmosphérique pour se nourrir. Ils rejettent en même temps d’importantes quantités d’oxygène. Plus de 75 % de l’oxygène présent dans l’atmosphère provient de ce phytoplancton et donc, du gazcarbonique qu’ils utilisent ! Pas de gazcarbonique, pas de phytoplancton et donc pas assez d’oxygène pour vivre ! À l’inverse de ce que l’on tente d’imprimer dans nos esprits depuis des lustres, les forêts ne sont pas les « poumons » de la Terre, à peine quelques petites alvéoles pulmonaires. Les vrais poumons, ce sont les phytoplanctons !

Malgré toutes ces qualités vitales à notre survie, le gazcarbonique est devenu la bête noire des climatologues alarmistes du GIEC (Groupement Intergouvernemental pour l’Étude du Climat) et des ONG environnementalistes qui accusent le gazcarbonique produit par l’Homme (uniquement celui-là, bien sûr) d’être responsable de l’augmentation de la « température moyenne » de notre globe depuis le début de l’ère industrielle. Le gazcarbonique est un gaz à « effet de serre » dont la puissance phénoménale de réchauffement est égale à… 1 ! La vapeur d’eau est 10 fois plus puissante et certains fréons plus de 10.000 fois !

Le problème de cette théorie fumeuse est que depuis plus de 18 ans, la « température moyenne » de notre terre n’a pas augmenté d’un iota ! Durant cette période, plus d’un tiers du gazcarbonique total émis depuis le début de l’ère industrielle a été relâché dans l’atmosphère. Si ce gaz était vraiment responsable d’un quelconque réchauffement climatique anthropique, on s’attendrait à tout le moins à observer une hausse vigoureuse des températures. Rien de tout cela ne se produit. Nada. Comme le disait le grand physicien Richard Feynman : « Lorsque votre théorie, aussi belle et géniale soit-elle, est invalidée par l’expérience, c’est qu’elle est fausse. Il faut s’en débarrasser et en formuler une meilleure. » Exit la théorie du GIEC sur le gazcarbonique. Exit le GIEC aussi ? La vraie question reste cependant : pourquoi le GIEC, l’ONU, de nombreuses ONG, certains politiciens, de grandes compagnies électriques et d’autres veulent-elles à tout prix la peau du gazcarbonique anthropique ? La raison est double : politique et financière (pour changer).

Politique parce que de nombreuses organisations, dont l’ONU, ont trouvé dans la lutte contre le changement climatique et donc contre le gazcarbonique un thème unifiant qui leur ouvre la possibilité d’une gouvernance mondiale à laquelle elles aspirent depuis plusieurs générations. Le gazcarbonique est un problème mondial qui ne peut être résolu que par une action mondiale et qui mieux qu’un gouvernement mondial pourrait y pourvoir ? Le document qui sera discuté au prochain sommet du climat à Paris en décembre 2015 n’est rien de moins qu’un pas gigantesque en ce sens. On y trouve même la volonté d’instaurer un tribunal climatique mondial. À quand le rationnement du nombre de respirations quotidiennes par humain ?

Politique parce que certaines élites occidentales ne veulent pas que les pays émergents quittent leur état de pauvreté et de dépendance actuelles. Ils risqueraient de devenir de nouvelles puissances et leur feraient de l’ombre, voire relègueraient leurs rêves idéologiques à l’arrière-plan. Quel meilleur moyen de ralentir leur développement économique et technologique que de leur proposer d’investir dans la sauvegarde de notre terre commune en utilisant directement des énergies renouvelables et en appliquant les principes du développement durable ? Moyennant finances, bien entendu, via des transferts directs de richesse consentis par les pays « riches ». Ainsi, on maintient les pays émergents dans leur état actuel de précarité, voire on l’accentue, tout en condamnant les pays « riches » à s’appauvrir (le dernier rapport du GIEC préconise expressément la « décroissance », ce concept « scientifique » bien connu, pour les pays riches). Malthus serait fier de ses enfants !

Financier parce que la gigantesque arnaque du développement durable et de son corollaire, les énergies renouvelables, repose exclusivement sur la peur générée dans le grand public – et continuellement maintenue à grand renfort de publicité dans tous les médias – du réchauffement climatique dû au gazcarbonique produit par l’Homme. C’est cette crainte soigneusement entretenue qui permet aux gouvernements de créer de nouveaux impôts « verts », de financer avec l’argent du contribuable des éoliennes inutiles et d’investir dans des énergies renouvelables aussi ridicules que superflues, emplissant ainsi les poches de certains industriels peu scrupuleux, voire mafieux, avec l’argent des honnêtes citoyens. Quant aux ONG, elles reçoivent maintes subventions pour maintenir cette peur dans l’esprit du public.

La chasse au gazcarbonique n’a évidemment rien à voir avec son misérable « effet de serre », ni avec un quelconque réchauffement de la planète. Tout cela n’est que politique nauséabonde et combines financières en tous genres. Qui sont les perdants ? Les pauvres des pays riches. Qui sont les gagnants ? Les riches des pays pauvres. Sans l’imaginaire toxicité du gazcarbonique et de ses effets néfastes sur l’environnement, toute cette gigantesque supercherie se dégonflerait comme une baudruche percée. Tant d’intérêts sont cependant en jeu que leurs bénéficiaires ont certainement prévu de larges quantités de rustines pour colmater les fuites et maintenir en l’air aussi longtemps que possible ce claudiquant attelage.


vendredi 19 janvier 2018

Pourquoi la Californie a le pire taux de pauvreté de la nation

par Tyler Durden
Jeu, 18/01/2018 - 21:15
Rédigé par Ryan McMaken via The Mises Institute,


Plus tôt cette semaine, le LA Times a rappelé à ses lecteurs que la Californie a le taux de pauvreté le plus élevé de la nation.

Plus précisément, en utilisant la plus récente "Supplemental Poverty Measure" (SPM) du Census Bureau, la Californie affiche un taux de pauvreté de 20 pour cent, ce qui la place au rang des pires au pays.

Bien sûr, la Californie se rapproche assez bien de la Floride et de la Louisiane, mais on peut certainement dire que la Californie est un des principaux prétendants à la pauvreté:

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Cela continue d'être quelque chose d'un œil au beurre noir pour les politiciens californiens qui s'imaginent être l'élite éclairée de l'Amérique du Nord. Le fait qu'un Californien sur cinq se trouve en dessous de ce seuil de pauvreté ne se prête pas exactement au succès de l'État dans ses diverses guerres contre la pauvreté.

Beaucoup de sites conservateurs ont saisi l'information pour dire «je vous l'avais dit» et prétendent que cela montre que les politiques «d'état bleu» échouent. Il faut faire attention à cela, bien sûr, car il y a beaucoup d'états rouges dans les dix premiers aussi. De plus, certains États bleus, comme le Massachusetts, se débrouillent assez bien avec cette mesure:

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Dans le domaine de la punditry politique, cependant, il importe beaucoup si on utilise la mesure de la pauvreté régulière, ou la SPM. D'une part, dans la mesure habituelle de la pauvreté, la Californie se classe mieux que le Texas, et les gauchistes aiment utiliser le taux de pauvreté standard pour parler de l'effroyable Texas et d'autres états rouges. La mesure supplémentaire de la pauvreté permet aux Texans de parler de l'horreur de la Californie.

Cependant, si nous utilisons les données du recensement pour deviner la prévalence des ménages à faible revenu, la MPS est nettement supérieure à l'ancien taux de pauvreté. Il y a une raison, après tout, que le Census Bureau l'a développé, et le Bureau a longtemps averti que les taux de pauvreté utilisant l'ancienne mesure ne permettaient pas de bonnes comparaisons entre les états.

L'ancienne mesure de la pauvreté était une mesure beaucoup plus grossière qui ne prenait pas en compte les coûts locaux, n'incluait pas le revenu de l'aide à la pauvreté et ignorait fondamentalement ce qui pouvait être d'énormes différences de coût de la vie dans différents endroits. Beaucoup de commentateurs aiment souvent noter que le revenu médian des ménages dans de nombreux états rouges est inférieur à la moyenne nationale - mais ensuite, ils ignorent facilement le coût de la vie dans ces endroits.

Le SPM, en revanche, prend en compte les coûts de «nourriture, vêtements, abris et services publics, et un petit montant additionnel pour permettre d'autres besoins». Cela comprend les avantages du gouvernement, mais aussi soustrait les impôts. (Une explication complète est ici.)

Le résultat final ne devrait pas vraiment être surprenant: une fois que nous prenons en compte le coût de la vie réel, y compris les taxes, nous constatons que la pauvreté est en réalité assez élevée en Californie.

Comment réduire la pauvreté
Il n'y a que deux façons de réduire la pauvreté et d'améliorer le niveau de vie:
Augmenter le revenu du ménage
Réduire le coût de la vie

La pauvreté peut être atténuée en augmentant simplement le revenu. Ou cela peut être fait simplement en réduisant le coût de la vie. Idéalement, les deux choses arrivent à la fois, et heureusement, c'est généralement comme cela que ça fonctionne.

Les plus grandes réductions de la pauvreté dans le monde sont dues à la diffusion des capitaux et des méthodes de production industrielle. En effet, une meilleure utilisation du capital conduit à deux choses:

1. Il augmente le revenu des ménages en augmentant la productivité des travailleurs. Autrement dit, chaque travailleur peut produire plus de choses de plus grande valeur. Cela signifie que chaque travailleur peut gagner un revenu plus élevé.

2. Quand nous produisons plus de choses plus rapidement, ces choses deviennent plus abordables. Grâce à des machines plus économes en main-d'œuvre et plus efficaces, par exemple, moins de personnes peuvent fabriquer plus de voitures plus rapidement. À son tour, plus de gens peuvent se permettre plus de voitures parce que les voitures sont plus nombreuses et moins chères.

Au fil du temps, plus de gens peuvent acheter plus de choses à des prix plus bas, augmentant ainsi leur niveau de vie. Mieux encore, grâce au capital moderne, ces personnes peuvent aussi produire plus pendant les heures de travail, ce qui leur permet d'acheter encore plus de choses. Les deux pièces travaillent ensemble pour augmenter le niveau de vie.

Toutefois, l'un des plus grands problèmes auxquels la Californie est confrontée en ce moment, c'est que les interventions gouvernementales sur le marché rendent de plus en plus difficile la production de plus de produits, ce qui fait grimper les prix.

Le résultat final est un coût de la vie plus élevé, et donc plus de pauvreté. Kerry Jackson au The LA Times note:

La crise du logement en Californie contribue également au problème de la pauvreté. Plus de quatre ménages sur dix ont consacré plus de 30% de leur revenu au logement en 2015. La pénurie d'unités disponibles a fait grimper les prix, bien au-delà des augmentations de revenus. Et cette pénurie est une conséquence directe de politiques malavisées.

"Les comtés et les gouvernements locaux ont imposé des réglementations restrictives sur l'utilisation des terres qui ont fait grimper le prix des terrains et des habitations", explique l'analyste Wendell Cox. «Les ménages à revenu moyen ont été forcés d'accepter des niveaux de vie inférieurs tandis que les plus démunis ont été poussés dans la pauvreté par le coût élevé du logement.» La loi californienne sur la qualité de l'environnement adoptée en 1971 en est un exemple; Selon Todd Williams, un avocat d'Oakland qui préside le groupe d'utilisation des terres Wendel Rosen Black & Dean, cela peut ajouter 1 million de dollars au coût d'achèvement d'un projet de construction domiciliaire. Les coûts de CEQA ont été connus pour fermer des projets entiers de construction de maisons. La réforme du CEQA aiderait à augmenter l'offre de logements, mais il n'y a pas de réel mouvement pour changer la loi.

Des réglementations environnementales étendues visant à réduire les émissions de dioxyde de carbone rendent l'énergie plus chère, ce qui nuit également aux pauvres. Selon certaines estimations, les coûts énergétiques de la Californie sont jusqu'à 50% plus élevés que la moyenne nationale. Jonathan A. Lesser de Continental Economics, auteur d'une étude 2015 du Manhattan Institute, «Less Carbon, Higher Prices», a constaté que «en 2012, près d'un million de ménages californiens faisaient face ... à des dépenses énergétiques dépassant 10% du revenu du ménage. Dans certains comtés de Californie, le taux de pauvreté énergétique atteignait 15% de tous les ménages. »Une étude de l'Institut de recherche du Pacifique réalisée par Wayne Winegarden a révélé que le taux pourrait dépasser 17% du revenu médian dans certaines régions.

Il devient de plus en plus de notoriété publique que la Californie est notoirement mauvaise en termes de coût du logement.

Chaque fois qu'une nouvelle liste des dix premiers marchés de logements abordables est publiée, les villes de Californie dominent souvent le haut de la liste. Dans cette liste, par exemple, San Francisco, Los Angeles, San Jose et San Diego sont tous dans le top dix.

Le logement est peut-être l'enfant de l'impossibilité d'aller de l'avant en Californie. Une grande partie de ceci est due au NIMBYisme local dans lequel les gouvernements locaux interviennent activement pour réduire la construction de nouveaux logements dans le but de «préserver le caractère» des quartiers. C'est juste une autre façon de scier: "les gens riches aiment les choses telles qu'elles sont, donc vous, les pauvres, vous pouvez juste vous perdre, nous ne construisons plus de logements."

Ces mêmes personnes riches se sont ensuite tapées dans le dos pour avoir voté démocrate et avoir «fait quelque chose» à propos de la pauvreté.

Mais ce n'est pas seulement une réglementation locale. Comme le note Jackson, les réglementations environnementales sont particulièrement lourdes pour les entreprises, ce qui fait grimper le coût de tout. Cela est particulièrement vrai pour les logements qui nécessitent des terres, des ressources en eau et qui ont un impact visible sur l'environnement local.

Ces règlements, vous le savez, sont tous imposés en plus des règlements fédéraux déjà existants, et en plus des règlements environnementaux qui fonctionnent déjà avec un fardeau moindre pour les entreprises dans d'autres États. Les coloradans, par exemple, ne vivent pas exactement dans les rivières de boues toxiques, bien qu'ils aient moins de réglementations environnementales - et des logements moins chers.

Le logement n'est pas la seule industrie touchée par ces réglementations. Des montagnes de réglementations anti-business dans l'Etat rendent également plus difficile le démarrage de nouvelles entreprises, l'embauche de personnel et la couverture des coûts de base de l'augmentation de la productivité des travailleurs. Moins de travailleurs sont embauchés. Moins de capital est déployé pour les travailleurs. Le résultat final est que la croissance de la productivité des travailleurs ne peut pas suivre l'augmentation du coût de la vie. Résultats de la pauvreté.

Reconnaissant cet étau dans lequel les pauvres sont capturés en Californie, la réponse est toujours la même: plus de contrôle des loyers, plus de réglementations, plus d'obstacles coûteux à franchir pour les employeurs.

"Nous apprivoisons le capitalisme!" les politiciens se disent. Malheureusement, ils ont conduit un cinquième de la population dans la pauvreté dans le processus.

Mais ne vous attendez pas à ce que les choses s'améliorent pour les pauvres en Californie de sitôt. La Californie est peut-être le plus grand exemple aux États-Unis de la façon dont les lieux élégants deviennent des terrains de jeu pour les riches, et un tapis roulant pour nulle part pour tout le monde.

Au cours des dernières années, les organes d'information ont publié un certain nombre d'articles sur la façon dont les travailleurs de Silicon Valley vivent dans leur voiture. Parfois, les sans-abri ont même des emplois dans les grandes entreprises technologiques comme Facebook. Presque tous ces sans-abri ont des emplois, cependant. Cependant, grâce aux classes dirigeantes de la Californie, un appartement de base coûte 3 000 $ par mois, alors que la nourriture et l'essence ne sont pas vraiment bon marché.

Les gens aisés se disent que le coût élevé de la vie est simplement «le coût de faire des affaires» pour vivre dans un endroit si merveilleux avec tant de gens éclairés, intelligents et beaux. Les gens peuvent aller à la plage quand ils le veulent, et la vie est belle.

Bien sûr, quiconque a réellement vécu en Californie en tant que personne non riche sait que quelqu'un ne peut certainement pas aller à la plage "quand vous le voulez". Si l'on travaille deux emplois pour payer le loyer, une journée à la plage - après s'être assis dans la circulation et payer pour le stationnement - n'est pas exactement un événement régulier. De plus, les communautés avec des loyers qui ne sont pas très élevés se trouvent généralement à l'intérieur des terres et ne sont pas exactement à côté de Malibu.

Cela peut aider à expliquer pourquoi, comme l'a rapporté l'année dernière Sacramento Bee, la Californie exporte ses pauvres au Texas. Les plages ne sont pas aussi belles au Texas, mais beaucoup de ces migrants font du commerce sur les plages - qu'ils ne voient jamais de toute façon - pour un appartement abordable.