- ENTREE de SECOURS -



lundi 16 octobre 2017

Éolienne offshore : le naufrage du bon sens

Par Michel Gay.
16 OCTOBRE 2017


La première éolienne flottante en mer (dite offshore) en France a été inaugurée en grande pompe à Saint-Nazaire le 12 octobre 2017 par le secrétaire d’État à la Transition énergétique Sébastien Lecornu et quelques célébrités locales.

COÛT DE L’ÉOLIENNE OFFSHORE

Le coût total de l’aventure nommée Floatgen est estimé à environ 40 millions d’euros, dont la moitié pour l’éolienne elle-même. L’autre moitié se répartit entre le flotteur en béton, les divers raccordements et les ancrages. Le projet bénéficie d’une subvention de 10 millions d’euros apportés par l’Union européenne, et de 8 millions par le Programme d’investissements d’avenir de l’État.

En clair, près de la moitié du coût prévisionnel de ce projet est financé par les impôts des Français alors que les principaux bénéficiaires sont étrangers (allemands et danois).

Bien que cette éolienne de 140 mètres de haut en bout de pale soit censée alimenter de 2000 à 4000 foyers selon les sources, qu’en est-il exactement ?

QUELLE ALIMENTATION POUR L’ÉOLIENNE OFFSHORE ?

Tout d’abord, les jours sans vent, ce qui arrive aussi de temps à autre en mer au large de Saint-Nazaire, cette éolienne offshore n’alimentera strictement personne.

Ensuite,  ses concepteurs annoncent un facteur de charge prévu de 32 %. Donc cette éolienne est censée fonctionner un jour sur trois à sa puissance nominale. Et ce chiffre est optimiste puisque même en Écosse (où il y a beaucoup de vent…), les éoliennes atteignent à peine ce rendement (le parc de Robbin Ring atteint 30 %).

Mais admettons. La puissance de l’éolienne étant de 2 MW, la production annuelle serait d’environ 5600 MWh.

Pour produire autant de MWh que le futur réacteur nucléaire EPR de Flamanville (11 millions MWh par an, même s’il n’y a pas de vent ni de soleil), il faudra plus de 2000 éoliennes Floatgen pour un coût de 40 à 80 milliards d’euros !

Le coût pourrait être divisé par deux par un effet d’échelle. Mais même en divisant par deux…  le prix du kilowatt-heure payé par le consommateur augmentera rapidement.

Enfin, cerise sur le gâteau, la production de cette machine sera officiellement achetée obligatoirement à 240 €/MWh (!)… quand elle produira, soit six fois le prix actuel du marché qui est d’environ 40€/MWh. Là encore, la différence sera payée par le consommateur / contribuable via une taxe (la Contribution au Service Public de l’Électricité, CSPE) sur sa facture d’électricité.

Avec ce prix d’achat préférentiel (et démentiel) de 240 €/MWh, pourquoi faut-il encore des subventions pour la construction ?

UNE RENTABILITÉ TRÈS DISCUTABLE, SURTOUT EN TEMPS DE CRISE BUDGÉTAIRE

En Allemagne, de récents appels d’offres ont été attribués sans subvention pour des éoliennes en mer. Le prix d’achat très élevé et obligatoire de la production éolienne payé par les Allemands suffira à rentabiliser l’investissement des lauréats. Il faut souligner qu’en Allemagne, le prix de l’électricité est deux fois plus élevé qu’en France…

L’EPR est prévu pour durer 60 ans. Quelle sera la durée de vie pour cette éolienne en mer ? Faudra-t-il la changer dans 20 ans ou 30 ans, si elle a résisté jusque là aux assauts des tempêtes maritimes ?

Alors que l’économie de la France est dans une phase critique, des milliards d’euros vont être dilapidés pour fabriquer quelques pourcents d’une électricité intermittente, inappropriée à la demande de l’utilisateur, et donc de mauvaise qualité.

De plus, elle est cinq à six fois plus chère que le prix du marché actuel (rappel : 240€/MWh contre 40 €/MWh).

Ces sommes démentielles seront prélevées sur la facture d’électricité des Français pour être englouties en mer. Une hausse vertigineuse du tarif de l’électricité a déjà commencé via la CSPE, alors que 9 millions de consommateurs sont déjà en situation énergétique précaire et doivent être socialement assistés…. Ce qui contribue aussi à l’augmentation de la CSPE dont c’était l’objectif à  l’origine !

LE NAUFRAGE DU BON SENS

Le coût complet de mise en place des moyens complémentaires (réseau électrique, aménagement d’infrastructure portuaire, subventions, construction de nouvelles centrales thermiques de production d’électricité pour compenser l’intermittence) est aujourd’hui encore mal identifié. Il représente cependant, à l’horizon 2030, plusieurs dizaines de milliards d’euros que devra supporter le contribuable français. La commission de régulation de l’énergie (CRE) a déjà prévu un surcoût de 8 milliards d’euros dû aux énergies renouvelables (incluant le solaire) pour la seule année 2018.

Le développement de l’éolienne offshore, encore moins compétitive que l’éolienne terrestre, est un non sens économique qui conduit à une destruction d’emplois par atteinte de la compétitivité des entreprises de notre pays. Comment des idéologues œuvrant habilement en coulisses (gouvernement, Commission européenne,…) sur le dos des citoyens contribuables ont-ils pu gangréner l’esprit de nos dirigeants à ce point ?

Le développement programmé de l’éolien offshore va contribuer à l’appauvrissement de la France pour satisfaire des intérêts privés et des accords électoraux avec les Verts au détriment de l’intérêt national.

L’éolienne flottante Floatgen inaugurée à Saint-Nazaire représentera le premier totem en mer qui matérialise le naufrage du bon sens.

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Tous les iléens vous diront que TOUS les jours ils doivent laver leur voiture car, la salinité de l'air attaque le véhicule. Donc: idem pour les éoliennes.

Le vent est seulement constant à + de 300 m d'altitude, mais aucune éolienne ne mesure 300 m. Je ne parle pas là de construire des éoliennes aux pales de 300 m de long mais de monter un petit moulin à vents à 300 m. Nuance. Car, les moulins à vents n'ont pas 3 pales pour laisser passer l'air entre et siffler dans le vent, les moulins (en Grèce) sont entoilés de voiles triangulaires qui prennent 100 % du vent comme les éoliennes du far-west qui ont 18 pales et tournent (en grinçant) dans les westerns de Sergio Leone.

A propos d'énergie gratuite
mardi 28 octobre 2014

10 commentaires:

  1. Quand l’État confisquera une partie de vos biens pour payer sa dette

    Réduire ses dépenses ? L’Etat n’y pense pas. En revanche, il lorgne de façon insistante vers votre immobilier et votre compte.

    Par Laurent Chollet.
    16 OCTOBRE 2017


    La France, comme de nombreux États, présente aujourd’hui une dette publique très importante, résultant d’un déséquilibre budgétaire constant depuis de nombreuses années.

    POUR PAYER UNE DETTE, IL FAUT ÉCONOMISER D’ABORD

    La solution rationnelle consiste au moins dans un premier temps à essayer d’équilibrer le budget et ensuite à dégager des excédents pour en réduire le niveau.

    En théorie c’est simple, pour faire des économies budgétaires, il suffit de réduire les dépenses et d’y associer, ou pas, une augmentation des recettes. En démocratie pour un homme politique, la mise en pratique se révèle plus compliquée car elle doit tenir compte des conséquences en termes d’instabilité sociale et d’impact électoral si bien que chaque année on assiste à des vœux pieux et à une augmentation de la dette.

    Nous commençons cependant à percevoir des limites, car pour financer une dette, il faut émettre de nouveaux emprunts et trouver des prêteurs qui aient l’espoir d’une rémunération de leur prêt et la garantie du remboursement du capital prêté. Jusqu’à présent, les titulaires d’assurance vie et de SICAV dont une grande partie est obligatoirement investie en obligations d’État ont permis la croissance de cette dette.

    Ces limites proviennent aussi de la confiance des autres prêteurs internationaux et des taux d’intérêt bas peu attractifs même si une légère déflation du prix de certains biens de consommation permet d’améliorer au final le taux réel.

    La remise à zéro en faisant défaut n’est pas non plus possible, comme l’ont fait dans le passé les rois de France ou la Russie, car il devient alors ensuite impossible de lever le moindre emprunt, ou alors à un taux prohibitif.

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  2. PAYER LA DETTE AVEC UNE PARTIE DE VOS BIENS

    Pour garantir cette dette, la présidente du FMI préconise une taxation généralisée du patrimoine des ménages des pays concernés. Il faut noter que pour la Grèce on a déjà commencé une mise en œuvre intermédiaire, non par une taxation mais par la vente des biens nationaux comme des installations portuaires ou des aéroports.

    En pratique tous les biens seraient soumis à un prélèvement de 15 %, liquidités bancaires, titres et biens immobilier. En clair les banques auraient l’ordre de prélever 15% de tous les comptes bancaires, 15 % de tous vos titres deviendraient la propriété de l’État, quant aux biens immobilier l’État en deviendrait copropriétaire de 15% ce qui éviterait un effondrement des prix par des ventes massives ; mais en contrepartie soit d’un paiement unique immédiat ou différé, soit d’une redevance annuelle.

    On assiste aujourd’hui à la mise en place progressive des conditions de prélèvement généralisé des comptes bancaires par l’incitation aux transactions dématérialisées, par la réduction des capacités immédiates de retrait des espèces des comptes bancaires par carte de paiement (450€), par la réduction du nombre des agences pouvant délivrer des espèces et les demandes d’information préalable à l’agence de ce retrait.

    Pour les titres, tout actionnaire de 100 titres n’en aurait plus que 85.

    En ce qui concerne l’immobilier, France Stratégie vient de reprendre cette idée en proposant dans sa note d’analyse du 11 octobre 2017, l’instauration d’un impôt exceptionnel sur le capital immobilier résidentiel :

    L’État décrète qu’il devient copropriétaire de tous les terrains construits résidentiels, à hauteur d’une fraction ?xée de leur valeur, et que ce nouveau droit de propriété est désormais incessible.

    On notera que l’exceptionnel devient définitif puisque ce droit de propriété devient incessible.

    ET EN ÉCHANGE ? PAS D’ÉCONOMIES EN VUE, CONTINUONS À ENRICHIR L’ÉTAT

    Il n’est bien sûr aucunement question de garantir en contrepartie l’équilibre des budgets si bien que l’on pourra recommencer jusqu’à la confiscation complète de la propriété ce qui semble être l’une des obsessions de France Stratégie qui avait déjà proposé de taxer les propriétaires occupants sur les revenus fictifs que leur aurait procuré ce bien si il avait été loué.

    Loin d’orienter l’épargne vers des investissements productifs, dont l’immobilier fait partie par l’activité du BTP contrairement à la propagande habituelle, cette politique qui oublie cette fois les yachts et les jets privés, risque de favoriser les investissements les moins profitables à l’économie, à savoir les œuvres d’art, les bijoux et l’or.

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  3. Il y a 2,7 trillions de raisons pour lesquelles Tesla ne veut pas régner sur le monde


    par Tyler Durden
    15 oct. 2017 22h00


    Les nouvelles des "départs basés sur la performance" de masse à Tesla, rapportés hier par le San Jose Mercury News, ont souligné le fait qu'Elon Musk et son entreprise ont dépensé une quantité ridicule d'argent au cours des deux derniers trimestres seulement, choisirait de couper près de 10% de son effectif alors que la chaîne d'assemblage de la nouvelle berline Model 3 de l'entreprise n'aurait pas encore été achevée et que la production continue de prendre du retard car les employés de l'usine de Freemont main.

    Et avec Elon Musk à la suite d'une série de révélations embarrassantes, Bloomberg est là pour nous rappeler l'une des nombreuses raisons pour lesquelles Tesla ne deviendra jamais un béhémoth mondial de l'automobile.

    Jusqu'à présent, les généreuses incitations fiscales du gouvernement américain pour les acheteurs de véhicules électriques ont contribué à soutenir les ventes de Tesla - une stratégie qui a été utilisée dans toute l'Europe - et ont soutenu la conviction erronée du marché que Tesla deviendrait un jour une entreprise rentable.

    Malheureusement, ces incitations ne suffisent pas à créer l'infrastructure nécessaire pour soutenir les prévisions de Morgan Stanley de 526 millions de véhicules électriques fonctionnant dans le monde d'ici 2040. La construction des bornes de recharge et des autres infrastructures nécessaires coûterait 2 700 milliards de dollars à attribuer par les gouvernements.

    Morgan Stanley affirme que le problème nécessite un mélange de financement privé et public entre les régions et les secteurs. Les stratèges de la banque d'investissement ont ajouté que toute compagnie automobile ou gouvernement avec des cibles agressives serait irréalisable à moins que l'infrastructure soit en place.

    Comme nous l'avons souligné à maintes reprises, l'industrie des véhicules électriques est essentiellement appuyée par des subventions gouvernementales généreuses - et à la limite de la concurrence -. En Chine, qui a poussé agressivement les VE comme solution potentielle à son problème de pollution, les responsables du Parti communiste ont mis en place une stratégie efficace pour forcer les consommateurs à privilégier les véhicules électriques. À Shanghai, où des dizaines de milliers de personnes entrent dans des loteries mensuelles pour une poignée de plaques d'immatriculation, les consommateurs qui achètent des voitures électriques reçoivent des plaques d'immatriculation avec peu de résistance.

    Morgan Stanley s'attend à ce que la Chine devienne le plus grand marché de véhicules électriques au monde d'ici 2040, représentant environ un tiers des dépenses d'infrastructure mondiales, rapporte Bloomberg.

    Mais avec Trump au pouvoir, il est peu probable que les États-Unis se montrent aussi modifiables en subventionnant les ambitions d'Elon Musk pour beaucoup plus longtemps.

    http://www.zerohedge.com/news/2017-10-14/there-are-27-trillion-reasons-why-tesla-wont-rule-world

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  4. Hedge Fund CIO: "Jamais dans l'histoire humaine, il n'y a tant de choses qui pèsent rien avait tellement de valeur"


    par Tyler Durden
    15 oct. 2017 18:20


    De retour dans le monde de l'investissement et du commentaire du marché une semaine après la chirurgie, Eric Peters, PDG d'One River, aborde certaines des questions les plus actuelles, y compris sa dernière prise sur le bitcoin et l'argent en particulier et la définition de la valeur ) en général, l'impact déflationniste de la technologie sur les prix et les salaires et l'objectif d'inflation de la Fed dans cette «nouvelle normalité», les récentes tendances des dépenses de R & D et, bien sûr, la volatilité.

    Ci-dessous, nous présentons certains faits saillants de la dernière lettre de Peters:

    Global

    "Imaginez 3 500 éléphants", a déclaré Andrew Jones, secrétaire du Trésor au Trésor. "Ou considérez 900 bus à impériale." Et au moins un Américain ennuyé a fait. "C'est le poids brut des pièces de 1,2 milliard que le public britannique a remises au cours des six derniers mois." Vous voyez les Britanniques ont introduit une nouvelle pièce de douze livres sterling, en remplacement du petit mec rond qu'ils ont eu depuis 1983 ( n'entrant plus en vigueur aujourd'hui). Cela nous rappelle que l'argent est ce que nous sommes tous d'accord, ou ce qu'on nous dit.

    Naturellement, les gens qui impriment notre argent nous disent que c'est quelque chose de réel, de tangible, de lourd. Comme un éléphant, un bus, ou même de l'or. Mais ce n'est pas. L'argent est une illusion, tourbillonnant dans l'éther. Imaginez 290k Bitcoin (5 856 $ record cette semaine), ou envisagez 4,7mm Ethereum. Ils valent tous deux des pièces de 1,2 livre sterling, mais pèsent moins de 3 500 éléphants. Ils ne pèsent rien.

    En fait, jamais dans l'histoire humaine il n'y a tant de choses qui ne pèsent rien ont eu autant de valeur, alimenté de telles fortunes. Les données ne pèsent rien. La connaissance ne pèse rien. Le logiciel ne pèse rien. Les algorithmes ne pèsent rien. Et au fur et à mesure que la singularité approche - ce point où l'intelligence artificielle dépasse toute l'intelligence humaine - nous luttons pour comprendre son poids infini, son incertitude.

    Au fur et à mesure que l'humanité passe du poids à l'apesanteur, il semble que la gravité qui attachait autrefois les prix des actifs à la terre est en train de perdre sa maîtrise. Peut-être que le pouvoir profond de l'apesanteur s'accroîtra de manière extraordinaire (et profitable) aux entreprises disposant de l'infrastructure pour l'exploiter - peut-être est-ce ce que nous commençons à voir. Ou peut-être, c'est simplement qu'après une décennie d'ingérence monétaire sans précédent, nos banquiers ont brisé le lien du fiat, brisant l'illusion.

    Et les conditions qui poussent les gens à échanger leurs ronds pour les chaînes de blocs sont les mêmes conditions qui poussent les gens à se sortir de l'argent en actions.

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  5. Destin: l'Asie représente aujourd'hui 42 % de la RD mondiale (publique et privée), l'Amérique du Nord 29 % et l'Europe 21 %. Il y a 25 ans, les États-Unis ont investi environ 2,5 % du PIB dans la recherche et le développement. Aujourd'hui, nous consacrons 2,7 %, soit 475 milliards de dollars par an. La Chine a investi 0,7 % / PIB dans la RD en 1992, mais a triplé cette part à 2,1 % aujourd'hui, ce qui équivaut à 410 milliards de dollars en PPA. L'UE investit 2,0 % aujourd'hui, 388 milliards de dollars. Le Japon investit 3,6 % aujourd'hui, 180 dollars. Allemagne 2,9 %, 110 milliards de dollars. Corée du Sud 4,3 %, 91 millions de dollars. France 2,3 %, 60 dollars. Royaume-Uni 1,7 %, 45 dollars. Russie 1,2 %, 43 milliards de dollars. Brésil 1,2 %, 35 milliards de dollars. Taiwan 3,0%, 33 dollars. Italie 1,3 %, 27 milliards de dollars. Canada 1,6%, 26 milliards de dollars. Australie 2,1%, 23 milliards de dollars. Turquie 1,0%, 15 milliards de dollars. Suède 3,2%, 14 milliards de dollars. Suisse 3,0%, 13 milliards de dollars. Israël 4,0% (leader mondial), 13 milliards de dollars. Mexique 0,9%, 9 milliards de dollars. Afrique du Sud 0,7%, 5 milliards de dollars. Indonésie 0,1%, 2 milliards de dollars. Arabie saoudite 0,3%, 2 milliards de dollars. Vietnam 0,2%, 0,8 dollar. et l'Iran 0,7%, 0,7 $ milliards.

    Destiny II: Les statistiques de R & D en entreprise sont difficiles à cerner, mais Amazon a mené le monde de la R & D l'année dernière avec environ 16,1 milliards de dollars dépensés. Google $ 13,9bln, Volkswagen $ 13,6, Intel $ 12,7bln, Samsung $ 12,5bln, Microsoft $ 12,3bln, Roche $ 11,4bln, Merck $ 10,1bln, Apple $ 10bln, Novartis $ 9,0bln, Johnson & Johnson $ 9bln, Huawei $ 8,4bln, Toyota $ 8,0, Pfizer $ 7,8bln, Ford $ 7,1bln, Daimler $ 6,5bln, Oracle $ 6,2bln, Facebook $ 5,9bln, Cisco $ 5,7bln, Honda $ 5,5bln, IBM $ 5,4bln, Eli Lilly $ 5,2bln, Qualcomm $ 5,1bln, 4,6 milliards de dollars, Celgene 4,5 milliards de dollars, Bristol-Meyers 4,6 milliards de dollars. Tesla a dépensé seulement 2,8 milliards de dollars en recherche et développement cumulatifs au cours des sept dernières années, ce qui a mis l'industrie automobile à l'épreuve. Et Alibaba vient d'annoncer un budget R & D de 3 ans de 15 milliards de dollars.

    * * *

    Anecdote: "Chaque décision de négociation mène à un autre", a déclaré Roadrunner. "Et lorsque vous tombez en déshérence sur un marché, il est difficile de se synchroniser", explique le plus grand teneur de marché en matière de volatilité des actions. «Alors je passe mes heures calmes à remonter dans le temps, revisitant la série d'événements et de décisions qui m'ont conduit au présent.» Le monde s'est précipité devant nous, un flux sans fin, et je me souviens d'un point très en amont . Il y a une décennie, au début de son voyage, avec son pieu, l'ambition. "J'ai beaucoup de commerçants maintenant, qui souvent s'empêtrent dans les choses. Je vois tellement. J'essaie d'aider, mais souvent avec très peu d'informations, sans le contexte, l'histoire. "

    Ayant survécu à 2008 avec des capitaux intacts et hubris diminué, il a adopté les produits de volatilité négociés en bourse. «Quand mes commerçants se débattent, je me retrouve attiré par leurs marchés, leurs livres, la chaîne des événements qui les a menés à leur présent. Je les aide à voir les choses à l'intérieur et à apprendre les choses moi-même. "

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  6. Les contrats à terme de VIX ont négocié 4k contrats par jour en 2008. Aujourd'hui, ils négocient 300k. Le VXX (VIX ETF) n'existait pas en 2008, et il négocie maintenant des actions de 100mm sur une journée bien remplie, autant que le SPY (S & P 500 ETF).

    "La source de mon succès est de revivre le passé, puis de l'appliquer à l'avenir. Et j'ai appris que les marchés tournent deux semaines après ma plus grande douleur; Je suis toujours au maximum de la volatilité deux semaines avant que ça ne vienne. "

    Nous avons ri, bien sûr, si vous avez appris à savoir quand vous êtes trop tôt, vous ne devriez jamais être trop tôt. "Vous ne pouvez pas vous échapper complètement, mais vous pouvez mieux gérer les pertes qui en découlent parce que vous les voyez approcher. Et puis quand le tour arrive, vous le comprenez, vous le savez, vous êtes prêt. Vous avez vu l'avenir se dérouler dans le passé. "


    http://www.zerohedge.com/news/2017-10-15/hedge-fund-cio-never-human-history-have-so-many-things-weigh-nothing-had-so-much-val

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  7. DARPA demande aux traders de HFT comment les pirates vont faire exploser le marché


    par Tyler Durden
    15 oct. 2017 13:28

    Après avoir été responsable des plus grands accidents de flash ces dernières années, il n'est pas étonnant que, face aux vulnérabilités structurelles croissantes du marché, les traders de haute fréquence sont devenus la principale autorité sur la façon d'écraser le marché en un clin d'œil. C'est peut-être pourquoi personne d'autre que le Pentagone ne demande conseil aux HFT sur la façon dont les hackers pourraient «déchaîner le chaos» dans le système financier américain.

    Selon le Wall Street Journal, l'agence de recherche avancée du ministère de la défense, plus connue sous le nom de DARPA, a consulté des cadres de HFT et des hedge funds ainsi que des personnes issues de bourses et d'autres sociétés financières. l'année passée et la moitié. Les responsables ont décrit l'effort comme un projet pilote en phase initiale visant à "identifier les vulnérabilités du marché". Le WSJ note que les participants à la réunion ont décrit les réunions comme des sessions informelles au cours desquelles les participants réfléchissaient à la façon dont les hackers pourraient essayer de faire tomber les marchés américains, puis de classer les idées selon leur faisabilité.

    Pourquoi aborder les HFT ? En raison de tous les acteurs du marché, ce sont les «hauts monstres» qui, mieux que quiconque, savent comment imposer un krach boursier à volonté. Le WSJ était un peu plus diplomatique:

    Les traders à haute vitesse et les gestionnaires de fonds quant financiers, qui utilisent des programmes informatiques sophistiqués pour acheter et vendre des actions, parfois en une fraction de seconde, forment le noyau du groupe. Ces traders ont tendance à avoir une expertise approfondie dans le fonctionnement interne des marchés financiers et les systèmes automatisés qui représentent aujourd'hui une grande partie de l'activité commerciale.

    Parmi les scénarios potentiels examinés par le Pentagone: Les hackers pourraient paralyser un système de paie largement utilisé; ils pourraient injecter de fausses informations dans les flux de données de stock, en envoyant des algorithmes de trading à partir de whack; ou ils pourraient inonder le marché boursier avec de faux ordres de vente et déclencher un krach boursier.

    Le nom de l'initiative DOD est le projet sur les vulnérabilités des marchés financiers. S'adressant au WSJ, les responsables de Darpa ont confirmé l'effort qui, bien que non classifié, n'avait pas encore été signalé.

    "Nous avons commencé à penser il y a quelques années ce que cela ferait si un acteur malveillant voulait faire des ravages sur nos marchés financiers", a déclaré Wade Shen, qui a fait des recherches sur l'intelligence artificielle au Massachusetts Institute of Technology avant de rejoindre Darpa en 2014 .

    Le rapport est la première preuve tangible de ce que nous avons proposé en janvier 2015, lorsque nous avons demandé de manière rhétorique si les États-Unis se préparaient à blâmer le prochain krach sur les «espions russes» et les HFT. Nous pouvons maintenant ajouter la catégorie "hacker" généralisée à ceci. Pour ceux qui ne se souviennent peut-être pas, c'est l'un des échanges contenus dans la plainte du ministère de la Justice:

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  8. IGOR SPORYSHEV, le défendeur, appelé EVGENY BURYAKOV, a / k / a "Zhenya", le défendeur, et la conversation suivante, qui a été interceptée par le FBI, s'est produite:

    EB: Eh bien, j'ai pensé à ça. Je ne sais pas si cela fonctionnera pour vous, mais vous pouvez poser des questions sur l'ETF. . . . E-T-F. E, échange.
    IS: Oui, j'ai compris.
    EB: Comment sont-ils utilisés, les mécanismes d'utilisation pour la déstabilisation des marchés.
    IS: Mécanisme d'utilisation pour la stabilisation du marché dans les conditions modernes.
    EB: Pour la déstabilisation.
    IS: Aha.
    EB: Ensuite, vous pouvez leur demander ce qu'ils pensent de limiter l'utilisation de robots commerciaux. . . . Vous pouvez également poser des questions sur l'intérêt potentiel des participants à l'échange pour les produits liés à la Fédération de Russie.

    Il y avait plus, mais l'essentiel était clair: les États-Unis préparaient le terrain pour mettre en cause un éventuel effondrement du marché non seulement des Russes mais des espions russes qui envisageaient les ETF et les HFT comme un mécanisme de «déstabilisation» du marché.

    Avance rapide jusqu'à aujourd'hui, lorsque le WSJ rapporte que dans le cadre de son projet sur les vulnérabilités des marchés financiers, DARPA a rencontré certains des noms les plus en vue dans le commerce à grande vitesse, en particulier ceux qui ont été impliqués dans les aspects plus obscurs de HFT . Ils comprennent Jamil Nazarali, conseiller principal de Citadel, qui est responsable d'environ 20% du volume quotidien sur les marchés boursiers américains. En outre, une autre ancienne citadelle, Misha Malyshev, et PDG de la société commerciale Teza Technologies, a "conseillé Darpa sur les vulnérabilités des marchés financiers américains", a déclaré le site Internet de Teza. Manoj Narang, PDG de Quanta hedge fund Mana Partners - et l'un des défenseurs les plus actifs des pratiques HFT - a déclaré avoir conseillé Darpa.

    Alors, sur quoi les pirates informatiques russes se concentreront-ils ?

    Parmi les cibles potentielles que les participants craignent, les pirates informatiques peuvent être attirés par les sociétés émettrices de cartes de crédit, les sociétés de traitement des paiements et les sociétés de paie comme Automatic Data Processing, Inc. ou ADP, qui gère les chèques de paie d'un travailleur américain sur six m'a dit.

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  9. Le WSJ souligne artistiquement que Manoj Narang, dont nous avons déjà parlé à plusieurs reprises, a dit qu'il avait commencé à prendre part aux réunions de Darpa en tant que sceptique, pensant que le marché boursier américain était résilient et il était peu probable que les attaquants causent plus que des dommages temporaires. Mais depuis, il est devenu plus inquiet. Quel est le plus grand défenseur des HFT ?

    Un scénario qu'il craint: un échange d'un échange américain dans lequel l'attaquant envoie une vague de faux ordres de vente à toute entreprise proposant d'acheter des actions. Cela pourrait potentiellement effacer des centaines de milliards de dollars de valeur de marché lorsque les prix baisseront et que les entreprises essaieront de couvrir les pertes en vendant sur d'autres bourses, a déclaré M. Narang.

    Ce qu'il veut vraiment dire, c'est une «vague de faux ordres de vente» qui n'est pas lancée par HFT, mais par une entité «inconnue» sabotant un marché boursier dont la structure est cassée au-delà de la réparation grâce à drumdoll, HFT.

    »Les participants au projet ont également débattu de l'impact des pirates qui transmettent de fausses données via les flux électroniques utilisés par les traders pour surveiller les cours boursiers ou qui publient de« fausses nouvelles »pour ébranler la confiance des investisseurs.

    Ah oui, parce que le marché «non fictif», qui récompense les nouvelles d'un éventuel lancement de l'ICBM par la Corée du Nord en faisant exploser les stocks, va s'écraser suite à de «fausses nouvelles» qui «ébranlent la confiance des investisseurs». Peut-être que la seule confusion est de savoir qui a inventé ce scénario imbécile: le gouvernement américain ou les HFT, qui sont et seront désespérés de faire porter le blâme à «quelqu'un d'autre» après le prochain accident.

    Enfin, quelle est la logique du projet de DARPA? Selon le WSJ, "l'objectif est de développer une simulation des marchés américains, qui pourrait être utilisée pour tester des scénarios, a déclaré M. Shen. Ce logiciel devrait modéliser des marchés complexes et interdépendants, Ainsi que le comportement des systèmes de négociation automatisés qui opèrent en leur sein. "

    De nombreuses sociétés de négoce quantitatives font déjà quelque chose de similaire, a déclaré M. Narang. Son entreprise a remporté un petit contrat de Darpa cette année pour tester si son outil de simulation pourrait être utilisé par l'agence, selon M. Narang et une porte-parole de Darpa.

    Le projet n'est pas la première fois que le Pentagone a étudié de tels risques. En 2009, des experts militaires ont participé à un jeu de guerre de deux jours sur une «guerre financière mondiale» impliquant la Chine et la Russie, selon un livre de James Rickards publié en 2011 sous le titre «Les guerres de devises: la prochaine crise mondiale». Le laboratoire de physique appliquée de l'Université Johns Hopkins a accueilli l'événement, a confirmé un porte-parole. De tels scénarios pourraient sembler exagérés, mais M. Shen a dit que c'est le travail de Darpa de penser à des attaques futuristes qui n'ont pas encore eu lieu.

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  10. Pour ceux qui sont encore confus, voici ce qui se passe: HFT se prépare à bouc émissaire d'un autre acteur potentiellement «contrôlé par le gouvernement russe» pour le crash du marché à venir, et Darpa a été apporté pour crédibiliser et valider la prochaine charge .

    "Notre charge à Darpa est de penser loin", a déclaré Wade Shen, le directeur du programme Darpa. "Ce n'est pas" Quelle est l'attaque aujourd'hui ? ", Mais" Quels sont les vecteurs d'attaque dans 20 ans ? "

    Rétrospectivement, la seule chose que nous trouvons surprenante à propos du rapport WSJ d'aujourd'hui est que la Fed n'est pas impliquée (du moins pas encore) dans ces discussions au niveau Darpa-HFT: après tout, outre les HFT, dont la domination des marchés a abouti au marché structure qui est fragile et fragile et susceptible de se briser et de s'écraser sans avertissement, et donc responsable des accidents au niveau micro, ce n'est rien d'autre que la Réserve fédérale dont les actions au cours de la dernière décennie (et vraiment 104 ans) la plus grande macro-évaluation des actifs, à savoir la bulle, dans l'histoire. En ce qui concerne le ballon d'essai d'aujourd'hui, les préparatifs pour le processus de bouc émissaire prennent déjà du terrain et que ce sera probablement un "pirate russe" accusé du prochain accident, le fait que les échelons supérieurs du gouvernement américain envisagent déjà "les prochaines étapes" est la plus claire indication que la bulle actuelle du marché approche de sa phase terminale.

    http://www.zerohedge.com/news/2017-10-15/darpa-asks-hft-traders-how-hackers-will-crash-market

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