- ENTREE de SECOURS -



lundi 22 décembre 2014

Lois, poursuites, fiscal : Pas de fonds climatique vert à l'ONU ? Plus nous donnons à l'ONU, plus il en veut.

23 décembre 2014
 
’’Le climat de l'ONU vert recevra plus de $ 10 milliards d'argent d'autres personnes à dépenser, mais est arguant qu'ils ne devraient pas doivent obéir les lois et les taxes que d'autre personnes font. Ceux choisis sont surtout que.
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Potentiellement, cela pourrait inclure des organisations qui ne font pas partie de l'ONU mais « travailler » avec elle et donc plus de l'économie mondiale et le système financier viendrait sous contrôle des Nations Unies. Nous pourrions obtenir un système économique et juridique part entière qui fonctionne bien au-delà de tout contrôle de l'électeur. Fun, Fun, Fun. Globales parasites n'importe qui ?
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Une autre raison d'arrêter de l'ONU.
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Fox News (via GWPF)
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Si le GCF réussit dans ses négociations plus larges, pas seulement des milliards mais finalement billions de dollars dans le climat en finançant des activités pourraient tomber pas dans le cadre de poursuites pénales et civiles, ainsi qu'à l'extérieur de l'examen, comme le fonds, qui détient les $ 10 milliards en financement et s'engage actuellement, étend ses ambitions.
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Le bouclier couvrirait toute la documentation ainsi que les mots et les actions des fonctionnaires et des consultants impliqués dans la documentation de l'activité, même après qu'elles reprennent d'autres emplois. Est un sous-produit savoureux, les « privilèges » attachés à ces « privilèges et immunités, » comme on les appelle dans le langage diplomatique, signifient que les employés reçoivent leur salaire non imposable.
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Pourquoi le GCF doit juste les protections de balayage est pas vraiment clair. En réponse aux questions de Fox News, Michel Smitall, un porte-parole du fonds, prévu pour la plupart des réponses opaques.
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« Privilèges et immunités sont destinées à faciliter les activités de la GCF dans les pays où elle opère et la capacité de la GCF à utiliser les contributions des donateurs, pays d'une manière efficace et efficiente qui sert les objectifs convenus par ses pays membres, "dit-il.
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S'ils réussissent, les avantages fiscaux seuls faire les 10 milliards de dollars effectivement deux fois autant.
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L'ONU cherche des accords bilatéraux avec chaque pays. Pouvez-vous imaginer combien de travailleurs de l'ONU, il faut à temps plein à négocier qui et combien d'offres spéciales peuvent être faites ?
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Déclarations de Smitall, de réconfort, cependant, ne couvraient pas la perspective que dans de nombreux pays en développement, ces mêmes autorités nationales peut-être directes ou indirecte des partenaires dans les activités du Fonds finance, ou le fait que les autorités nationales de nombreux pays en développement où le Fonds espère exploiter sont spectaculairement corrompues.
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Républicains américains sont opposés à l'extension de l'immunité pour le fonds qu'Obama a promis 3 milliards $ pour.
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Les britanniques sont sans espoir :
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Le gouvernement britannique, qui a récemment donné $ 1,2 milliards à la GCF à travers son département pour le développement International (DFID), est de rester close-mouthed sur la question des immunités. « Le jury de la GCF vont être délibéré la question des privilèges et immunités en 2015 et UK va s'engager dans ces discussions, » une porte-parole DFID a dit à Fox News.
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La GFC déterminé poursuite des faits saillants de l'immunité de la vaste zone d'ambiguïté juridique qui prolifère dans l'ère de l'action internationale contre le changement climatique, menée par des organisations opérant sous l'égide de l'ONU sans être explicitement partie de celui-ci.
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55 commentaires:

  1. C'est l'arnaque ! L'escroquerie de faire payer le gratuit ! Après l'eau qui sort seule et toute propre aux sources, ils l'a polluent avec des produits chimique, le fluor qui est mortel et l'eau de javel pour vous dégouter de ce que vous avez payé déjà très cher le m3, maintenant il veulent faire payer l'air !

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  2. MH370 a été « abattu par nos militaires », affirme l'ancien patron de la compagnie aérienne française


    22 décembre 2014 15:08



    Une ancien de la CEO Marc Dugain prétend que les États-Unis peuvent avoir abattu le Malaysian Airlines vol MH370 et couvert ensuite vers le haut, en ajoutant à une série de théories contradictoires sur l'avion manquant.

    Dans un article de six pages publié par l'hebdomadaire Français Paris Match, Dugain affirme que le Boeing 777 peut avoir eu des ennuis et qu'il s'approchait de la base militaire américaine sur le territoire britannique de Diego Garcia dans l'océan Indien, il a été abattu. Les forces américaines peuvent ont craint que l'avion tentait une attaque de style 9/11 sur la base, a déclaré Dugain.

    « C'est une base militaire extrêmement puissante. Il est surprenant que les américains ont perdu toute trace de cet avion. Sans entrer dans les théories du complot, il est possible que les américains s'est arrêté ce plan," Dugain dit, anglais site The Local a signalé vendredi.

    Dugain dit témoin aux Maldives, les îles plus proches à Diego Garcia à environ 500 kilomètres plus au nord, qui prétendent avoir vu un « énorme avion volant à très basse altitude » avec des couleurs de Malaysian Airlines vole vers Diego Garcia.

    En août, UK Daily Mirror a rapporté que le MH370 faisait route vers l'atoll de l'océan Indien minuscule de Diego Garcia, mais nié l'ambassade américaine à Kuala Lumpur. Un porte-parole de l'ambassade américaine en Malaisie a dit le journal local de Star à ce moment-là qu'il y avait « aucune indication que MH370 a volé n'importe où près du Maldives ou Diego Garcia. »

    Il a ajouté: « MH370 n'a pas atterri à Diego Garcia. »

    Dugain écrit que l'avion, qui a disparu le 8 mars, avec 239 personnes à bord, tandis que sur un vol régulier entre Kuala Lumpur et Beijing, pourrait avoir été détournée à distance et ensuite orientée vers Diego Garcia.

    Une autre explication, dit-il, c'est qu'un incendie à bord qui a contraint l'équipage à éteindre tous les appareils électroniques sans endommager l'extérieur de l'avion, ce qui lui permet de continuer sur le pilote automatique avec tout le monde à bord asphyxiés.

    Les témoignages des témoins aux Maldives ont été réprimées, revendications Dugain, ajoutant qu'il a été approché par un agent de renseignement britannique, qui a averti qu'il prendrait des "risques" en essayant de savoir ce qui s'est réellement passé à la MH370. Comme le Britannique possède l'île, il avait la figure qu'ils seraient couvrir tout incident, Dugain dit.

    (suite en dessous:)

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  3. Les États-Unis a constamment rejeté, il a eu connaissance du sort de l'avion de ligne, mais les doutes Dugain, les États-Unis, qui sont "équipé de la meilleure technologie dans le monde" pourraient avoir complètement perdu la trace de « un objet de 63 mètres de long. »

    Sir Tim Clark, CEO d'Emirates Airlines, la plus grande, a déclaré en octobre qu'il pensait que l'information sur ce qui est arrivé à l'avion de ligne vouée a été retenue par certaines personnes et que même avec toutes ses communications électroniques systèmes coupées de l'avion encore serait traçable par un radar militaire puissant.

    Il y a eu une foule de théories sur ce qui aurait pu arriver à l'avion de ligne manquante, certains d'eux, apparemment plus les trucs de romans policiers, que les enquêteurs de la collision aérienne.

    Le journaliste britannique et auteur Nigel Cawthorne a déclaré qu'il pourrait avoir été tourné vers le bas par exercisesbeing militaire menée par Thaïlande, Japon, Indonésie, les Etats-Unis et les militaires de la Chine en mer de Chine méridionale.

    Tiré par les cheveux encore plus est que MH370 pourrait avoir volé Nord dans l'ombre d'un autre avion et aurait permis d'éviter la détection radar avant de bifurquer et atterrissage à un aérodrome dans le nord est de la Chine, le Kirghizstan ou Turkménistan.

    Un tiers prétend qu'il aurait pu être une tentative de détournement bâclée. Analyse des données radar montre l'avion a commencé à voler de façon erratique et monte jusqu'à 45 000 pieds avant de redescendre à très basse altitude.

    Les pilotes pouvaient ont volé comme ça de désorienter les pirates de l'air ou les pirates eux-mêmes pourraient ont volé l'avion jusqu'à cette altitude à tuer les passagers en affamant les d'oxygène par la dépressurisation de la cabine, alors qu'ils avaient accès à une autre alimentation en oxygène. En vertu de cette théorie la tentative échoue et que les pirates de l'air tuent accidentellement eux-mêmes.

    En octobre, l'enquête se concentrait entièrement autour d'une recherche sous-marine. À compter du 17 décembre, 11 000 km carrés du fond marin avait été perquisitionnée. La recherche du Sud-Ouest océan Indien a été confiée à trois vaisseaux et devrait être achevé en mai 2015.

    http://rt.com/news/216675-mh370-shot-down-us/

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    Réponses

    1. Disons que la base 'Gakona II' dans l'océan indien ne se limitera pas au 'Global Warning ou Cooling' mais aussi au 'Global Aéroplaning' !

      Par contre de parler d'avion du '9-11' (hologramme) et celui de Malaysie qui est lui bien réel...

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  4. « Isolé » ? La Chine propose officiellement une aide à la Russie de « Partenaire stratégique irremplaçable »



    Soumis par Tyler Durden le 22/12/2014 12:12-0500


    Il y a une semaine, nous avons détaillé comment la Chine se préparait à crise de liquidité de renflouement de la Russie via les 150 milliards d'yuans swap ligne les deux nations ont convenu en octobre. Aujourd'hui, comme le rapporte Bloomberg, nous avons eu confirmation que deux ministres chinois a offerts un soutien pour la Russie. La Chine va fournir une aide si nécessaire et est confiante que la Russie peut surmonter ses difficultés économiques, ministre des affaires étrangères Wang Yi a été cité comme disant ; et ministre du Commerce Gao Hucheng, a déclaré élargir un swap de devises entre les deux nations et faire une utilisation accrue du yuan pour les échanges bilatéraux aurait le plus grand impact pour aider la Russie. Le Global Times (porte-parole du parti Comunist) a écrit dans un éditorial ce week-end, "sur la scène internationale, la Russie est un partenaire stratégique irremplaçable." Isolé ?


    Il y a une semaine, nous avons noté que les mouvements et le ton de la Chine a proposé qu'un "plan de sauvetage" était à venir pour la Russie et il apparaît le marché commence à se rendre compte que la Russie n'est pas si isolée...


    Il semble CNBC et les grands médias sont étrangement silencieux sur le bond de 31 % de la valeur du rouble au cours des 6 derniers jours...

    Qui n'est pas tout à fait surprenant que, pour ceux qui ont oublié qui les BRIC sont, à part un acronyme drôle par un ancien banquier de Goldman, voici un rappel des pays qui composent les 3 milliards dans la population.

    - voir graphique sur site -

    Comme le rapporte Bloomberg,


    Chine fournira une aide si nécessaire et est convaincu que la Russie peut surmonter ses difficultés économiques, le ministre des affaires étrangères Wang Yi a été cité comme disant à Bangkok dans un rapport le 20 décembre par basé à Hong Kong Phoenix TV. Ministre du commerce Gao Hucheng dit élargir un swap de devises entre les deux nations et de faire une utilisation accrue du yuan pour les échanges bilatéraux aurait le plus d'impact à aider la Russie, selon le diffuseur.

    ...

    "Beaucoup de chinois les gens toujours vue comme le grand frère, la Russie et les deux pays sont stratégiquement importants pour eux," a déclaré Jin Canrong, vice-doyen de la School of International Studies à l'Université Renmin de Pékin, se référant au soutien de l'Union soviétique de la Chine communiste dans ses premières années.« Pour le bien des intérêts nationaux, Chine devrait approfondir la coopération avec la Russie lors de cette coopération est dans le besoin. »


    La dollarisation continue...

    (suite en dessous:)

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  5. La Chine et la Russie ont signé une ligne de trois ans-swap de devises de 150 milliards d'yuans ($ 24 milliards) en octobre, un accord qui peut être étendu avec l'accord des deux parties. La Banque de Chine populaire a publié un tableau détaillant le fonctionne d'un tel accord dans un microblog datée du 19 décembre et le quotidien du peuple officiel a déclaré aujourd'hui que l'explication a été fournie pour répondre aux préoccupations de que la nation pourrait subir des pertes si la Russie a utilisé la facilité d'obtenir des fonds.


    « Car tous nous payer et recevoir en retour sont renminbi, nous n'avons pas à supporter les risques de change, » la PBOC a dit dans le microblog, en utilisant un autre nom pour l'yuan. Le montant de l'échange peut être ajusté pour permettre une évolution de la situation et des taux de change qui prévaut, plutôt que déterminé à l'avance, sont utilisées, il a dit.


    Chine promeut le yuan comme alternative au dollar pour le commerce mondial et de la finance et la PBOC a signé des accords de swap de devises avec 28 autres banques centrales à l'encourager. Réserves de change de la nation de $ 3,89 billions sont le plus grand du monde et comparer avec $ 374 milliards de la Russie.


    Et la Russie n'est pas si isolée après tout...


    « La Russie est un partenaire stratégique irremplaçable sur la scène internationale, » selon un éditorial aujourd'hui dans le Global Times, un quotidien basé à Pékin affiliée au parti communiste. « La Chine doit prendre une attitude proactive pour aider la Russie à sortir de la crise actuelle. »


    http://www.zerohedge.com/news/2014-12-22/isolated-china-officially-offers-help-irreplaceable-strategic-partner-russia

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  6. La Chine s'engage à aider la Russie à surmonter les difficultés économiques


    22 décembre 2014 12:45


    Le Ministre des affaires étrangères de la Chine a promis le soutien à la Russie car il est confronté à un ralentissement économique en raison des sanctions et une baisse des prix du pétrole. Stimuler les échanges d'yuan est une solution proposée par le ministre du commerce de Pékin.

    "La Russie a la capacité et la sagesse pour surmonter les difficultés actuelles dans la situation économique," le ministre des affaires étrangères Wang Yi a déclaré aux journalistes, que China Daily a rapporté lundi. «Si la partie russe a besoin de lui, nous fournirons l'assistance nécessaire au sein de notre capacité."

    La demande d'aide intervient alors que les russes sont de se remettent encore sous le choc du pire accident du rouble au cours des années mardi dernier, quand il perdu plus de 20 pour cent contre le dollar US et l'euro. La monnaie russe a rebondi le lendemain, mais il a tout de même près de la moitié de sa valeur perdu depuis mars.

    Sa conférence de presse annuelle fin de l'année jeudi, Vladimir Putin a reconnu le rouble a été dégringolant ainsi que le prix du pétrole et estimée de ce compte de sanctions occidentales pour 25 à 30 % de la crise économique russe. Toutefois, les prévisions économiques du Président sont que la crise ne sera pas un durable.

    Le Ministre chinois du Commerce Gao Hucheng a proposé samedi d'étendre l'utilisation du yuan dans le commerce avec la Russie.

    Il dit que l'utilisation de la monnaie chinoise a augmenté depuis plusieurs années, mais des sanctions occidentales sur la Russie avaient fait de la tendance plus proéminentes, que Reuters cité Phoenix TV de Hong Kong comme disant.

    GAO a déclaré commerce cette année entre la Chine et la Russie pourrait atteindre $ 100 milliards, environ 10 % de croissance par rapport à l'année précédente.

    Il ne s'attendait pas de coopération sur l'énergie et la fabrication des projets avec la Russie pour être grandement affectés par la crise actuelle, a déclaré le ministre.

    "Beaucoup de chinois gens toujours vue comme le grand frère, la Russie et les deux pays sont stratégiquement importants pour eux," Jin Canrong, doyen associé de la School of International Studies à l'Université Renmin de Pékin, a déclaré à Bloomberg. «Pour le bien des intérêts nationaux, la Chine devrait approfondir la coopération avec la Russie lorsqu'une telle coopération est dans le besoin.»

    La Chine cherche plus offres en sa propre monnaie pour contester la domination du dollar sur le marché international.

    Et Pékin n'est pas seul pour tenter de contrer l'influence des institutions prêteuses basé dans l'Ouest et de la monnaie américaine.

    BRIC, le groupe d'économies émergentes qui comprend le Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud, représentent un cinquième de la production économique mondiale, a poursuivi le même objectif. Les cinq nations ont convenu en juillet d'augmenter les échanges mutuels de monnaies locales et également de créer une banque de développement du BRIC avec investissement équivalent à $ 100 milliards comme alternative à la Banque mondiale sous contrôle occidental.

    http://rt.com/news/216563-china-russia-economic-hardships/

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  7. C'est la guerre dans les rues de l'Amérique

    Par Michael Snyder,
    le 21 décembre 2014

    Ne vous méprenez pas – il y a maintenant un état de guerre ouverte dans les rues de l'Amérique. Plus tôt cette année on a été signalé que le nombre de policiers tués au travail a augmenté de 40 % en 2014, et qui était en tête de tous les troubles civils provoqués par la mort de Michael Brown et Eric Garner. À ce stade, les attaques contre les policiers deviennent une occurrence fréquente dans tout le pays, mais aucun incident n'a stupéfié la nation comme l'assassinat de "exécution de style" de deux officiers du NYPD samedi par un tireur islamique radical identifié comme Ismaaiyl Brinsley. Juste avant l'attaque, Brinsley a posté un message sur Instagram, dans laquelle il déclarait qu'il "mettait ailes sur les porcs aujourd'hui". Beaucoup voudraient rejeter cela comme un « incident isolé » et prétendre que tout est très bien en Amérique, mais c'est pas la vérité. La réalité de la matière est que les sentiments contre la police dans ce pays est à son zénith, et le niveau de colère et de frustration dans nos communautés urbaines de plus en plus radicalisées a atteint un point d'ébullition. Comme les tactiques de conditions économiques continuent de se détériorer et la police deviennent encore plus brutales dans les années à venir, le genre d'émeute, pillage et insensée de la violence que nous avons assisté à Ferguson va devenir monnaie courante dans les grandes villes partout dans les Etats-Unis.

    Les médias traditionnels et nombreux dirigeants nationaux sur l'extrémité gauche du spectre ont été attiser les dissensions et division pendant des mois. Alors maintenant un environnement toxique a été créé qui va inévitablement conduire à encore plus de violence. À certaines récentes « marches de protestation », nous avons entendu des manifestants avec enthousiasme scander des slogans extrêmement menaçants comme cela: «que voulons-nous ? Dead cops!" Et quand les nouvelles brisé qui Ismaaiyl Brinsley avait sauvagement assassiné deux agents de police NYPD, beaucoup de gens très tordus sur Twitter ont été réellement célébrer.

    Nous nous dirigeons dans un laps de temps quand il va être extrêmement difficile d'être un agent de police en Amérique. Je ne pouvais même pas imaginer aller travailler chaque jour en sachant que vous pourriez devenir la prochaine cible à tout moment.

    Oui, il y a eu des beaucoup d'abus. En fait, j'ai écrit des dizaines d'articles sur l'état de police Big Brother émergent en Amérique. Dans de nombreuses régions du pays aujourd'hui, nos policiers sont en fait formés d'être physiquement brutale, à aboyer des ordres à des citoyens ordinaires et à traiter tout le monde autour d'eux comme de la saleté. Cette culture de la brutalité et l'oppression filtre vers le bas par le très haut, et donc en fin de compte, la racine du problème est au niveau fédéral.

    Mais la plupart des agents de police qui sont au service de nos collectivités locales sont tout juste la moyenne gens qui essaient de faire leur travail. Sans la police, le crime serait sauvagement hors de contrôle. Donc je suis très reconnaissante pour la police dans ma région. J'ai dormir mieux la nuit en sachant qu'ils sont là.

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  8. Et la réalité de l'affaire, c'est que nous avons fait leur travail beaucoup plus difficile. Grâce à l'immigration illégale incontrôlée, il y a maintenant environ 1,4 millions de membres de gangs criminels vivant dans nos villes. Et l'administration Obama permet à l'ONU importer des milliers de musulmans radicaux aux collectivités partout dans la nation. Les policiers doivent faire face à des menaces bien armés qu'ils n'avaient tout simplement pas faire face il y a 40 ou 50 ans. Notre société devient de plus en plus instable, et la police est aux prises avec la fine pointe de cette instabilité, jour après jour.

    Alors Ismaaiyl Brinsley n'apparaissait pas dans un vide. Même si les médias grand public joue cet angle vers le bas, la vérité est que Ismaaiyl Brinsley était probablement un membre d'un gang criminel extrêmement violent, et il était très certainement un musulman radical.

    Selon sa page Facebook, Brinsley parle arabe et il aussi extrême posté des passages du Coran. Ce qui suit est un exemple...

    - voir photo sur site -

    Et comme j'ai mentionné ci-dessus, son plus célèbre message sur les médias sociaux a été effectivement partagé sur Instagram...

    Mais Brinsley n'était pas juste un musulman radical. Selon Aaron Klein de WND, il semble également qu'il était un membre d'un gang particulièrement violent connu comme le Black Guerilla Family...

    La bande à laquelle NYPD tueur de flic Ismaaiyl Abdullah Brinsley peut avoir appartenu, la Black Guerilla Family, est alliée avec les groupes américains de gauche et a travaillé en tant que partenaire idéologique avec l'organisation terroriste Weather Underground des Bill Ayers.
    Apparemment, ce gang a dominé la prison où Brinsley passé une fois de temps...

    Le New York Daily News a signalé les enquêteurs sont allés à Baltimore pour sonder les liens avec la Black Guerrilla Family, qui domine la prison du Maryland où Brinsley séjourna de Brinsley. La BGF est une organisation révolutionnaire marxiste afro-américaine qui vise le renversement du gouvernement américain.

    Nombreux médias de Baltimore a confirmé des agents chargés sont penchent sur le lien BGF.
    Et est-ce juste une coïncidence que le FBI a publié un mémo vendredi avertissement que la BGF ciblait « blanc flics »?…

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  9. Vendredi, le Bureau du FBI de Baltimore a fait parvenir une note que le gang Black Guerrilla Family ciblait « flics blancs », dans le Maryland, un porte-parole de l'Agence a confirmé. La note de service, circulant parmi les officiers, a déclaré un contact qui a donné des informations fiables dans le passé déclaré membres du gang — connecté pour le scandale de corruption de grande envergure dans le centre de détention de Baltimore City — avaient l'intention de cibler des officiers blancs pour « envoyer un message. »
    Il y a beaucoup plus radicaux là-bas, à l'instar de Brinsley.

    Et grâce à l'environnement toxique qui règne dans ce pays, il est inévitable qu'il y aura beaucoup plus de violence.

    Tandis que cette guerre s'accroît, nous pourrions éventuellement voir pandémonium dans les grandes villes d'un océan à l'autre.

    Si vous n'êtes pas convaincu qu'il s'agit d'une guerre, peut-être vous devriez tenir compte les mots de l'union de la NYPD. Ce qui suit est un extrait d'une alerte qui vient de sortir...

    Dès maintenant : au moins deux unités sont de répondre à chaque appel, peu importe la condition ou la gravité, n'importe quel type de travail est en cours, ou ce que l'avis du surveillant patrouille se trouve être.

    EN outre : absolument aucune mesure d'exécution sous la forme d'arrestations et de sommations ou est à prendre sauf si absolument nécessaire et une personne doit être placée en état d'arrestation.

    Voici les précautions qui ont été prises dans les années 1970 quand les policiers ont été pris en embuscade et exécutés sur une base régulière.

    Les mains du maire sont littéralement dégoulinant avec notre sang, à cause de ses mots actions, les politiques et les nous avons, pour la première fois en plusieurs années, devenir un service de police de 'guerre'. Nous agirons en conséquence.
    Malheureusement, je crois qu'ils ont raison.

    En fait, si ce n'était pas pour un pistolet vide, un troisième policier de la NYPD aurait perdu sa vie ce week-end dernier...

    Un troisième flic étroitement échappé de sa vie samedi soir quand un suspect a pointé une arme à feu directement à la tête de l'agent et appuyé sur la gâchette dans le Bronx, ne réalisant pas il était vide.

    Flics sont allés à East 140e Rue Mott Haven à 21:00 sur les rapports d'un homme tir sur windows avec un revolver de calibre.357.

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  10. Ils ont repéré le suspect, identifié comme Raymond Leonardo, 18 et lui a ordonné de laisser tomber le pistolet. Au lieu de cela, il s'en est pris bout à un des policiers, ont indiqué des responsables.

    Quand le pistolet n'a pas fonctionné, il mettre dans sa poche et a couru. Flics lui abordé quelques rues plus loin.
    Quelque chose a fondamentalement changé dans ce pays.

    Je crains que c'est juste le début de la guerre dans les rues de l'Amérique.

    J'espère que je me trompe.

    Mais je ne crois pas que je suis.

    Alors, que pensez-vous ?

    S'il vous plaît n'hésitez pas à ajouter à la discussion en postant un commentaire ci-dessous...

    http://theeconomiccollapseblog.com/archives/war-streets-america

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  11. Un Russe sur trois souhaite que ses enfants soient agents secrets (sondage)

    MOSCOU - RIA Novosti/La Voix de la Russie
    22 décembre, 2014


    30% des Russes souhaitent que leurs enfants ou petits-enfants travaillent pour les organes de la sécurité d'Etat, selon les résultats d'un sondage publiés vendredi par le Centre russe d'étude de l'opinion publique (VTsIOM).
    60% des personnes interrogées ne veulent pas que leurs enfants deviennent agents secrets. Ce sont surtout des habitants de Moscou et Saint-Pétersbourg (77%) et des retraités (77%).
    Selon 62% des sondés, le métier d'agent secret est respectable et ses représentants bénéficient d'un statut social élevé. 49% des personnes interrogées notent le caractère noble de ce métier et 46% évoquent un salaire élevé.
    Les Russes estiment également que les agents des organes de la sécurité d'Etat ont assez d'occasion pour faire des connaissances utiles (22%) et bénéficient d'autres avantages (20%).
    D'après les sondés, les agents secrets russes sont intelligents (17%), intègres (14%), forts (8%), réservés et sérieux (6%), patriotes (5%), courageux et résolus (5%), justes (4%) et honnêtes (4).
    6% des Russes qualifient les agents des services secrets de cachottiers.
    Le sondage a été réalisé auprès de 1.600 habitants de 46 régions russes. La marge d'erreur statistique ne dépasse pas 3,4%.

    http://french.ruvr.ru/news/2014_12_20/Un-Russe-sur-trois-souhaite-que-ses-enfants-soient-agents-secrets-sondage-9609/

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  12. France : le site Minurne flingué pour ses révélations ?

    Par La Voix de la Russie

    Le site Minurne, qui depuis quatre ans a publié des milliers d'articles, a été retiré du Net sans explication de la part de la justice française il y a plus de 10 jours.

    Nous avons téléphoné au Ministère de la justice et envoyé un mail pour obtenir les raisons de la fermeture de ce petit blog. N'ayant obtenu aucune réponse sur les causes de cette demande de fermeture de Minurne par voie de justice, nous avons interviewé des créateurs et rédacteurs du site Minurne afin de comprendre les raisons. La fermeture de Minurne, un site, comme des centaines d'autres, fait par des citoyens qui critiquent la politique actuelle du pays en proposant des solutions, qui a 5000 abonnés, interroge, inquiète, dans un pays qui se prétend être le pays des droits de l'Homme. Un auteur de Minurne, ancien espion de l'armée française, va faire une révélation inédite, révélation qui aurait provoqué la fermeture de Minurne.

    Digne d'un régime totalitaire. Les auteurs de Minurne, qui ont réouvert sur un serveur suisse, sont toujours en colère de voir qu'en France des ordres sont donnés pour interdire la liberté d'écrire et de penser sans contacter les personnes intéressées. « Nous avons publié des milliers d'articles, politiques, économiques, sociaux, sociétaux, destinés à ré-informer, faire réfléchir et faire débattre ceux des patriotes qui ne se satisfont pas de la litanie habituelle des informations officielles tronquées et orientées, distillées par les médias aux ordres du régime et du politiquement correct. C’est donc un gouvernement dit « de gauche », supposé défendre bec et ongles les institutions de la République, les droits de l’Homme, la Liberté, qui a osé, sans motif explicite, exiger de l’ancien hébergeur de Minurne, Blog4ever, la fermeture sans préavis de notre site », écrivent les administrateurs, qui accusent la France d'agir comme une dictature, « C'est - au mieux une minable et détestable tentative d'intimidation, - au pire une forfaiture relevant d'un régime totalitaire ne supportant plus la forme et le contenu d'un organe d'information pourtant respectueux de la loi républicaine et des principes fondamentaux de la liberté de penser, d'informer, d'écrire et d'échanger. »

    Mystère du crash d'Air Algérie. Minurne a proposé un projet de gouvernement pour la France intitulé Union des Patriotes qui veut réformer le pays, qui est, « depuis presque 50 ans, crispé dans un prétendu « modèle social » qui n'est plus que l'immobilisme réactionnaire, égoïste et frileux des intérêts catégoriels et corporatistes, bloquant de fait toute réforme nécessaire à l'entrée de notre pays dans le monde moderne ».

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  13. Minurne souligne une politique d'immigration débridée qui sans raison économique, laisse se développer un multiculturalisme de fait où une partie croissante de la population vit exclusivement de subventions et de transferts sociaux, évoque les ghettos qui provoque l'exode des français de souche par quartiers entiers, parle de « la Vraie Nature de l’Islam ». Mais cela serait une publication sur les causes du crash d'Air Algérie de juillet 2014 qui expliquerait l'intervention d'un juge. « J'ai été intrigué par l'activisme de François Hollande sur le sujet du crash d'Air Algérie. Il est intervenu sur toutes les chaînes le 24 juillet. Sur les photos on ne voyait rien. Il n'y aucune trace de corps ou de chair. 116 passagers cela fait entre 6 et 7 tonnes de viande. Les autorités disent que les corps ont explosé en miettes et ont brûlé. Il n'y a pas de traces d'incendie. Les buissons avoisinant ne sont pas noircis alors que nous sommes dans le Sahara et que tout est sec », explique l'ancien espion français auteur de l'article sur le crash d'Air Algérie publié sur Minurne.

    « Deux mirages 2000 ont décollé dans la nuit du 24 juillet au moment où le DC9 83 passait ». Les médias nous auraient montré le crash d'un mirage 2000 mais pas du DC9 83 d'Air Algérie. Un mirage aurait heurté le DC9 ? « J'ai téléphoné au Burkina et appris qu'un seul mirage est rentré à la base et que les 2 autres pilotes ont sauté en parachute, qu'ils ont été récupérés par un hélicoptère arrivé sur place pour aussi faire le ménage (retirer des morceaux compromettants) ». L'auteur de Minurne accuse un maquillage du site car il n'y a aucune trace de DC9. « Le DC9 se serait écrasé dans une zone dangereuse où personne ne peut intervenir. Personne ne sait ce qu'il s'est passé après ».

    Les autorités nous ont menti, « le nombre de passagers a varié de 110 à 150. Fabius a annoncé la mort de 110 personnes. On a eu 116 décès. 6 sont arrivés après l'embarquement et n'auraient pas été comptés. 1 des 6 est redescendu sur la piste sans ses bagages. On avait 3 agents du Hezbollah et 3 de la DGSE. 6 à 29 Libanais se seraient trouvés à bord (nombreux aurait été des binationaux). Le trésorier du Hezbollah, son garde du corps, son secrétaire auraient fait la tournée des pays de l'Afrique de l'ouest pour récolter des fonds. Tous les passagers continuaient sur Paris, puis sur Marseille-Toulouse, le Liban, un sur le Caire ».

    Minurne, ce petit blog interdit en France pour avoir révélé la vérité sur le crash d'Air Algérie avec à son bord des membres du Hezbollah et des services secrets français ? Q'en-est-il des autres sites qui dérangent ? « La France inquiète le monde libre quand des sites font l'éloge du djihad et ne sont pas fermés », s'insurgent les auteurs de Minurne. /N

    http://french.ruvr.ru/2014_12_21/France-le-site-Minurne-flingue-pour-ses-revelations-1386/

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  14. '22% des Français sont des fonctionnaires ; c'est le double de la proportion que l'on trouve en Allemagne'


    par Audrey Duperron
    22 déc. 2014

    Les résultats d'une étude de l'INSEE (Institut national de la statistique et des études économiques) ont confirmé ce que beaucoup soupçonnaient déjà: l'Etat français est trop gros, trop coûteux et inefficace. En 2013, de nouveaux emplois ont été créés en France en 2013, mais uniquement dans la fonction publique.

    Au total il y a maintenant 5,4 millions de fonctionnaires en France, soit 1 million de plus qu'en 1998. L'année dernière, 185 500 bénéficiaires de contrats aidés (c’est-à-dire de personnes titulaires de contrats de travail spécifiques encadrés par le gouvernement pour favoriser l’embauche des personnes les plus éloignées du marché du travail) se sont ajoutés à cet effectif. L’expansion de l’appareil de l’Etat atteint 1,5% par rapport à 2012, si l’on tient compte de ces personnels.

    Au total, 22% des Français sont maintenant employés dans la fonction publique. Le magazine économique Le Point avait calculé que lorsque l’on calcule la proportion de fonctionnaires par tête, c’est le double de la proportion que l’on trouve en Allemagne. Où travaillent tous ces employés de l’Etat? La France, qui recèle 12% de la population de l'UE, compte par exemple pour elle seule plus d’un tiers de toutes les municipalités européennes.

    Et le fait que les politiciens ne semblent guère extrêmement désireux d’apporter des solutions à ce problème n’est pas si étonnant. Avec ses 348 sénateurs et 577 députés, l’Hexagone se targue probablement d’avoir l’un des appareils politiques les plus étoffés du monde. Aux Etats-Unis, où la population est 6 fois plus importante qu’en France, on légifère avec seulement 100 sénateurs et 435 représentants.

    http://www.express.be/business/fr/economy/22-des-franais-son-des-fonctionnaires-cest-le-double-de-la-proportion-que-lon-trouve-en-allemagne/210100.htm

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    1. Et... devinez qui paie les salaires copieux, retraites exorbitantes, vacances aux paradis fiscaux et Club Med + putes en bon-points ?

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  15. 9 choses que vous ne saviez pas sur l'étonnant commerce des fleurs à New York

    par Audrey Duperron
    21 déc. 2014

    1. Les fleurs ont conquis le sommet de la société à New York. Les habitants les plus riches de la ville, qui habitent des « penthouses » dans le quartier chic de l’Upper East Side, peuvent dépenser près de 10 000 dollars chaque semaine en bouquets frais.

    2. Du côté des quartiers riches de Manhattan, le budget d’un mariage peut atteindre 5 millions de dollars, dont 10 à 15% sont consacrés aux fleurs et à la décoration.

    3. Le marché aux fleurs de New York est situé sur la 28ème Rue, et il est le cœur historique du secteur des fleurs aux Etats-Unis. Ce secteur pèse 18 milliards de dollars.

    4. Le secteur des fleurs de New York a son Steve Jobs, Jim McCann. En 1984, le secteur des télécoms a été déréglementé, et les numéros 1-800 ont été mis en vente. En 1986, McCann a acheté le numéro 1-800-Flowers, et il a monté un service qui permettait aux consommateurs de passer commande pour leurs bouquets par téléphone. Les commandes étaient redirigées sur les fleuristes locaux qui organisaient les livraisons à domicile.
    En 1994, le frère de McCann, Chris McCann, qui avait saisi le potentiel de l'Internet, a eu l’idée de proposer un site marchand dédié en utilisant le numéro de téléphone 1-800-Flowers comme URL. Leur entreprise a été la première de l'histoire à honorer des commandes passées en ligne. Aujourd'hui, 1-800-Flowers génère un chiffre d’affaires de 736 millions de dollars par an, dont la plus grande partie est obtenue en ligne.

    5. Dans les années 1970, les fleurs que les Américains achetaient à leur fleuriste de quartier provenaient d’horticulteurs locaux, dont la production était distribuée par des grossistes. Aujourd'hui, 80% des fleurs vendues aux États-Unis proviennent de l'étranger. La plus grande partie est importée de la Colombie et de l'Equateur, où cette industrie emploie 150 000 personnes.

    6. 66% des fleurs achetées aujourd'hui aux États-Unis sont achetées en ligne ou au supermarché.

    7. Le secteur des Fleurs a compté jusqu’à 60 grossistes, mais ils ne sont désormais plus qu’une dizaine actifs sur la 28ème rue.

    8. L'Internet a également provoqué la disparition d’un très grand nombre de fleuristes traditionnels. Depuis 1992, aux États-Unis, leur nombre est passé de 27 000 à 15 000. Dans les Pages Jaunes de Manhattan, on recensait encore 636 fleuristes en 1985; aujourd’hui, Google Maps en dénombre moins de 300.

    9. La 28ème Rue s’accaparait autrefois 10% du marché américain des fleurs, mais aujourd’hui, elle n’en représente plus qu’à peine 3%. Les fleuristes se fournissent désormais auprès des horticulteurs et ils ne passent plus par des grossistes. En retour, ces derniers vendent de plus en plus souvent directement à des particuliers, et il est devenu « trendy » pour quelques célébrités et personnes fortunées d’acheter leurs fleurs directement dans la 28ème Rue.

    (Source: The Economist)

    http://www.express.be/business/fr/economy/9-choses-que-vous-ne-saviez-pas-sur-letonnant-commerce-des-fleurs-a-new-york/210072.htm

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  16. Roger Bootle : Le Président Poutine peut-il expliquer comment Osborne a conspiré pour faire baisser le prix du pétrole ?
    Le Royaume-Uni est le vrai gagnant dans cette histoire de Noël


    Par Roger Bootle
    8:48 PM GMT 21 décembre 2014


    Dans mon dernier article avant Noël, j'ai traditionnellement aimé apporter quelques bon courage. Comme vous le savez, il ya eu quelques années où cela a été une tâche herculéenne.

    Mais ce n'est pas l'un d'eux.

    Je laisserai une revue de l'année qui vient de passer à la colonne de la semaine prochaine. Aujourd'hui, je veux écrire plus sur l'un de le évolutions les plus importantes de l'année : faiblesse des prix mondiaux du pétrole. Le conte que je dis est sur la puissance irrésistible des marchés et des prix sur la politique.

    Quelques semaines auparavant, j'ai souligné que j'ai pensé que les prix du pétrole devrait baisser encore, mais je n'avais même pas imaginé qu'elles tomberaient autant ou aussi vite qu'ils ont. Bien sûr, nous avons encore ne sais pas s'il s'agit d'un feu de paille. Ça pourrait être. Mais il ne se sent pas comme lui.

    Trois facteurs sont sont réunis pour produire cette grosse chute. Le premier est le ralentissement de l'économie mondiale, mené par la Chine, mais renforcé par la lenteur de la zone euro. Le second est augmentation de l'offre, principalement à cause de la révolution de fracturation hydraulique de schiste aux États-Unis. Et le troisième est l'effondrement de la cohésion au sein de l'OPEP.

    Le tiers d'entre eux semble essentiellement politique à l'origine et, je suppose, pourrait aller en marche arrière. Le joueur clé ici est Arabie saoudite.

    Soi-disant, il veut des prix du pétrole bas de blesser sa rivale traditionnelle dans la région, l'Iran, qui est plus vulnérable financièrement. Encore il y a aussi des raisons économiques sonores derrière la fracturation apparente du pouvoir de l'OPEP.

    Pour le groupe de producteurs de pétrole au travail, quand il est à la baisse des pressions sur les prix en Arabie saoudite, le producteur de ce que l'on appelle oscillation, doit couper la sortie.

    Pour qu'il l'accepter, il a pour être sûr que les autres producteurs ne seront pas engouffrer dans la brèche et fournir le pétrole que l'Arabie a réduit. Il a toujours été une tentation pour les autres de le faire, et dans une certaine mesure, ils ont toujours.

    Cette question a pris une nouvelle tournure avec la résurgence de la production américaine. Arabie veut clouer les producteurs américains de schiste pour dissuader d'approvisionnement à long terme. Il s'agit d'un retour à la politique pétrolière saoudienne traditionnelle.

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  17. L'ancien ministre du pétrole saoudien, Cheikh Yamani, aimait raconter des auditoires que lorsque l'âge de Pierre a pris fin il n'était pas par une pénurie de pierres. Le danger est que l'âge du pétrole viendrait à sa fin, non pas par une pénurie de pétrole, mais plutôt par la production de substituts d'huile et une efficacité accrue.

    Arabie saoudite a des réserves de pétrole immenses qui peuvent durer pendant des décennies, tandis que certains producteurs ont relativement petites réserves. Leurs intérêts peuvent se situer à maximiser le prix du pétrole maintenant, quoi qu'il arrive à long terme.

    Les mensonges d'intérêt saoudien à maximiser le prix du pétrole sur le long terme, qui peut exiger le prix pour devenir inférieure à court exécutent dans l'ordre pas à encourager exploration, innovation et efficacité énergétique.

    Quel que soit le solde de causes, si le faible prix d'huile dure, le Moyen Orient cherchera un endroit très différent financièrement. Plus important encore, l'excédent du compte courant des producteurs du golfe sera éliminé.

    Pourtant cela n'entraînera pas à réduire leurs dépenses, même s'ils plongent dans le déficit du compte courant. Car ils ont accumulé des réserves de change étranger de presque $ 3 billions, soit environ 165pc du produit intérieur brut de la région.

    L'aggravation de leurs revenus et la réduction du déficit du compte courant vont être reflété par ailleurs, des améliorations y compris ici. Comme je l'ai dit avant, les problèmes économiques du monde ont été créés en partie au fait qu'une bonne partie du revenu mondial allait atterrir vers le haut avec des gens qui ne veulent pas dépenser. Qui est maintenant inversée.

    Mettre une autre manière, depuis longtemps le golfe principaux producteurs d'huile n'a pas passé tout leur argent parce qu'ils ne savaient pas que plus bas prix du pétrole pourraient réduire en fin de compte sensiblement leurs revenus. Alors, ils squirrelled une bonne partie de l'argent à fournir pour ce jour de pluie possible. Ce jour de pluie vient d'arriver. Le moment est venu pour eux à piller leurs tirelires.

    Points similaires s'appliquent à la Russie, mais dans une moindre mesure car ses réserves financières sont plus petits. La crise là, bien sûr, c'est bien plus que l'huile, mais je pense que les prix du pétrole bas sont responsables de plus de la récente chute du rouble que les inquiétudes au sujet de la politique intérieure de la Russie ou son isolement international .

    Huile représente environ la moitié des exportations de la Russie. Il est vrai que les devises de la Russie sont tombée beaucoup plus que la plupart des producteurs de pétrole, mais la plupart d'entre eux gérer leur monnaie fermement contre le dollar américain.

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  18. Lorsque les monnaies des producteurs de pétrole sont libres de se déplacer, elles sont tombés un long chemin. La Couronne norvégienne a chuté de propos 20pc et la monnaie vénézuélienne a chuté de 60pc.

    Depuis un certain temps, les prix élevés du pétrole ont masqué les graves faiblesses économiques et politiques de la Russie ; maintenant les prix du pétrole bas permettent de poser les nus.

    Réflexion sur les forces économiques ont une façon de jeter une clé dans les œuvres du monde politique, plus proche de chez elle, c'est seulement un peu plus de trois mois depuis le référendum écossais.

    Il y avait beaucoup de débat sur la quantité d'huile a été laissé dans la mer du Nord et sur la vulnérabilité de l'Écosse à des fluctuations des cours du pétrole. Mais je ne me souviens pas quiconque imaginant qu'à peine trois mois plus tard huile serait aussi bas que $60 un baril et industrie pétrolière « Ecosse » serait en crise. À ce niveau de prix du pétrole, Alex Salmond et Nicola Sturgeon ont certains frénétique intensives pour faire.

    Mais j'ai dit que j'ai eu un message positif. Qu'en est-il des gagnants ? Au Royaume-Uni, les effets des prix du pétrole bas voit déjà les pompes à essence et les effets seront propagera bientôt beaucoup plus large dans l'ensemble de l'économie. Enfin, le taux d'inflation a récemment chuté au-dessous du taux d'augmentation du salaire moyen, afin que les salaires réels sont en hausse à nouveau.

    C'est juste le début. L'inflation a la valeur tombe beaucoup plus. En effet, pour les six premiers mois de l'année prochaine il sera probablement inférieur 1pc.

    Si les prix actuels du pétrole sont maintenues, l'élection générale aura lieu dans le contexte d'une économie vigoureuse, joliment hausse des revenus réels et les dépenses des consommateurs sans doute en plein essor.

    Parler de la relation entre économie et politique. Peut-être M. Putin peut-il expliquer comment George Osborne a conspiré pour ramener le prix du pétrole plus bas.

    Roger Bootle est président exécutif du Capital Economics


    http://www.microsofttranslator.com/bv.aspx?from=&to=fr&a=http%3A%2F%2Fwww.telegraph.co.uk%2Ffinance%2Feconomics%2F11307055%2FCan-President-Putin-explain-how-Osborne-conspired-to-bring-down-the-oil-price.html

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    1. Avec le carburant cher à la pompe en R-U, les moutons anglais sont gagnants !!! Hahahaha !

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  19. Nouvelle stratégie de domination américaine : le « Light footprint »

    Samer Zougheib
    Alahed News
    ven., 19 déc. 2014 13:58 CET

    Les Etats-Unis ont mis au point une nouvelle stratégie de domination du monde, appelée « Light footprint ». Mais de nombreux pays continuent de résister aux visées hégémoniques américaines.

    Le président de la Fédération de Russie, Vladimir Poutine, a dénoncé, lors de sa conférence de presse annuelle, jeudi, les visées impérialistes de l'Occident et ses pratiques hégémoniques. « Nos partenaires ont décidé qu'ils étaient les vainqueurs, qu'ils étaient désormais un empire et que les autres étaient des vassaux qu'il faut faire marcher au pas », a-t-il fustigé. Il a accusé les Occidentaux, États-Unis en tête, de vouloir « arracher les crocs et les griffes de l'ours russe ». 25 ans après la chute du mur de Berlin, ils dressent, selon lui, un nouveau mur entre la Russie et l'Europe. « Il s'agit d'un mur virtuel, mais il commence déjà à être construit », a déclaré le chef de l'État, rappelant l'élargissement de l'Otan jusqu'aux portes de la Russie (pays baltes) et le bouclier antimissile en Europe orientale.

    La volonté des États-Unis de vouloir dominer le monde n'est pas un secret, mais la nouvelle méthode de Washington pour arriver à ses desseins est moins connue. Il s'agit de la stratégie du « Light footprint » - ou l'empreinte légère -, qui s'articule autour d'une panoplie d'outils militaires, politiques et économiques, qui ont commencé à être mis en œuvre ces derniers mois à l'échelle planétaire. Cette stratégie se base sur le concept de l'intervention dans l'ombre, moins coûteuse en ressources humaines et financières mais non moins pernicieuse.

    Le « commandement par l'arrière »

    Cette nouvelle stratégie est le résultat de l'échec du concept du président George W. Bush de la « guerre globale contre la terreur » (global war on terror ou GWOT), qui s'est terminée par des échecs militaires en Irak et en Afghanistan, qui ont fait des dizaines de milliers de morts et de blessés dans les rangs de l'armée américaine, un désastre économique avec la crise financière de 2008, et un déclin moral, illustré par la violation des valeurs prétendument défendues par l'Amérique. La décennie de l'an 2000 a en effet été marquée par les mensonges américains, la torture dans les prisons, les détentions extra-judiciaires de milliers de personnes à Guantanamo ou dans des prisons secrètes de la CIA (pratiques toujours en cours aujourd'hui) etc...

    Fini donc les « boots on the ground » (forces au sol), les interventions massives et classiques, et place au « Light footprint ». Caroline Galactéros, docteur en sciences politiques, explique à merveille les tenants et les aboutissants de cette nouvelle stratégie, orientée vers l'Asie (the shift towards Asia), et dont l'objectif prioritaire est l'endiguement de la Chine, perçue comme le principal rival des États-Unis à moyen terme.

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  20. Le « Light footprint » repose sur « le commandement depuis l'arrière » (the leadership from behind), c'est-à-dire confier à des auxiliaires les tâches les plus visibles - et souvent les plus ingrates -, en les dirigeant de derrière la scène. Et Washington réussit à trouver des États supplétifs qui acceptent de faire à sa place le sale boulot. « Le commandement par l'arrière » est apparu lors de l'intervention de l'Otan en Libye et s'illustre parfaitement dans la crise ukrainienne, où l'Union européenne est aux premières lignes dans la bataille engagée contre la Russie pour l'affaiblir et l'empêcher de constituer, avec la Chine et ses autres alliés, une nouvelle force montante sur la scène internationale.
    Ce principe s'illustre également, quoiqu'avec moins de succès, dans la prétendue guerre contre les terroristes du soi-disant « État islamique ». Bien qu'ayant rassemblé une coalition d'une quarantaine de pays, c'est l'aviation américaine qui fait le gros du travail en Irak et en Syrie.

    Forces spéciales, drones, cyberguerre

    La « Light footprint » repose sur une mutation de la stratégie militaire américaine, qui s'articule désormais sur l'emploi de forces spéciales, l'usage massif de drones et la cyberguerre. On l'a constaté lors de la cyberattaque contre le programme nucléaire iranien, des opérations spéciales menées en Somalie et au Yémen contre Al-Qaïda, et le déploiement de drones au Yémen et au Pakistan. Il s'agit surtout, comme l'a résumé David Sanger, correspondant en chef du Washington Post à la Maison-Blanche, d'instaurer en silence un « hard power secret », de substituer aux guerres conventionnelles militairement aléatoires, médiatiquement envahissantes et politiquement coûteuses, des guerres de l'ombre, dont seuls quelques faits d'armes spectaculaires seront rendus publics, bon gré, mal gré, explique Caralonie Galactéros.

    Selon le sénateur républicain de Caroline du Sud, Lindsay Graham, qui a malencontreusement brisé en 2013 la loi du silence, ce mode d'action aurait fait près de 5000 victimes depuis 2004, souligne-t-elle. Le « Leadership from behind » fonctionne assez bien en Afrique, où Washington a laissé la France et la Grande-Bretagne diriger les opérations en Libye et soutient aujourd'hui Paris dans son intervention militaire directe au Mali et en République centrafricaine, via sa base du Niger. Mais cela ne signifie aucunement que les États-Unis ont laissé le continent noir à leurs allies européens. Africom, le nouveau commandement régional américain mis en place en 2008, compte déjà 5000 soldats américains. Essentiellement dédié à la « lute contre le terrorisme » dans la Corne de l'Afrique et au Sahel, « il sert aussi de tête de pont aux intérêts économiques américains dans la région notamment face à la présence commerciale massive de la Chine », écrit Caroline Galactéros.

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  21. Le rôle subalterne de l'Europe

    Le fait marquant est que l'Europe a abandonné ses rêves de grandeur et a accepté le rôle subalterne de sous-traitant pour le compte des États-Unis. Mais le plus frappant et que ce rôle se fait parfois au dépens de ses intérêts stratégiques, comme on l'a bien vu dans la crise ukrainienne. La France, l'Allemagne et d'autres pays européens ont cédé aux exigences américaines d'isoler la Russie et de l'affaiblir économiquement, tout en sachant que cela aurait de graves répercussions sur leurs propres économies.
    Pire encore, les États-Unis ont décidé de faire partager le fardeau financier -« burden sharing »-, en faisant payer à ses « alliés » le prix des interventions militaires ici et là dans le monde. C'est contre cette nouvelle forme d'impérialisme moins visible mais tout aussi nuisible que la Russie, l'Iran et la Syrie luttent depuis des années pour préserver leur droit d'exister en tant que nations libres et indépendantes.

    http://fr.sott.net/article/24261-Nouvelle-strategie-de-domination-americaine-le-Light-footprint

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  22. Europe et Gazprom changent la structure de coopération


    19.12.2014

    Deal de Gazprom avec la société pétrochimique allemande BASF ne se n'est pas concrétisé en raison des tensions politiques. Selon le Wall Street Journal, qui porte sur le service de presse de BASF, le 18 décembre, les compagnies ont décidé de ne pas fermer l'accord d'échange de biens, qui devait être fait à la fin de 2014.
    Wintershall, une filiale de BASF, détient 50 % de la joint-venture avec Gazprom - Achimgas - qui développe déjà des dépôts Achimov du champ Ourengoï. La société possède également 35 % dans le gisement du Sud et la Russie, ainsi que des parts dans les gazoducs Nord Stream et South Stream, opale. Selon BASF, la coentreprise de Gazprom et Wintershall va continuer à travailler.
    À la fin de 2012, Gazprom et BASF ont signé juridiquement contraignante accord de base sur l'échange d'actifs. Le 4 décembre 2013, la Commission européenne a approuvé l'accord d'échange de biens. Les entreprises devaient conclure l'affaire à la fin 2014.
    Gazprom a été l'espoir d'accéder à des consommateurs finaux en Europe par échange d'actifs avec Wintershall, les rapports de Vedomosti . En vertu de l'accord, Wintershall devait recevoir 25 % plus une part dans les deux sites des dépôts Achimov dans le domaine de l'Ourengoï. Gazprom a été d'augmenter sa participation de 50 à 100 pour cent dans Wingas, WIEH et WIEE - les entreprises qui vendent du gaz naturel vers l'Allemagne et autres pays européens.
    Wintershall devait donner des ressources de stockage de gaz de Gazprom en Europe et une part dans la production de gaz en mer du Nord. L'affaire devait être fermé à l'été 2014. En juillet, BASF a annoncé que l'affaire serait reportée jusqu'à l'automne en raison des difficultés d'enregistrement légal.
    La décision a été prise dans le contexte des changements dans les relations de gaz entre la Russie et l'Europe, a écrit le Kommersant. Selon la publication, la Commission européenne préparait le plan à mettre en place une association de l'énergie de l'UE. Le plan est susceptible d'être dévoilé en janvier 2015. Il contient des dispositions nouvelles et importantes concernant l'interaction avec le fournisseur de gaz majeur de l'Europe - Russie. Il va sur les nouvelles restrictions à l'investissement à des entreprises russes du secteur énergétique européen.
    Les commissaires européens pour énergie, commerce, industrie et concurrence reçurent l'ordre de développer un programme détaillé des achats de gaz naturel importé en 2015. Le Président en exercice du Conseil européen, Donald Tusk, est un grand champion de l'idée, bien que des acteurs majeurs sur le marché européen du gaz se tiennent à l'unanimité contre l'achat centralisé de gaz naturel.
    Quatre commissaires européens sont susceptibles d'être chargé de "discuter des investissements des entreprises de pays tiers, comme la Russie, sur le marché européen de l'énergie (infrastructure, distribution, approvisionnement en gaz et électricité) dans le contexte de la sécurité énergétique".

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  23. Ce règlement vise directement contre Gazprom, qui possède divers actifs de transport et de distribution dans l'UE. Participation de la société de ventes pourrait augmenter considérablement, à la suite de l'accord d'échange actif avec la compagnie allemande BASF.
    Gazprom a récemment changé son approche à l'acquisition d'actifs en Europe. Après que la Russie a refusé de construire le gazoduc South Stream Bulgarie le long du fond de la mer Noire, le directeur de Gazprom, Alexei Miller, a déclaré: « notre stratégie en ce qui concerne le marché européen évolue. En principe, la décision d'arrêter de South Stream marque le début de la fin de notre modèle de travail sur le marché, lorsque nous nous sommes concentrés sur les livraisons aux consommateurs finals sur le marché européen. »
    L'approche de la Commission européenne pour les relations de gaz avec la Russie a été faire plus stricte ; Gazprom russe a changé son attitude à l'investissement en Europe aussi. "Le point de non retour n'a pas encore été passé, mais la voie Y est déjà bien visible. Il faut comprendre que nous restons des partenaires stratégiques dans le secteur du gaz, ou nous sommes juste ses partenaires commerciaux,"co-président du Conseil de l'Union européenne-Russie pour le gaz, a déclaré Vladimir Feigin.

    http://english.pravda.ru/business/companies/19-12-2014/129340-europe_gazprom-0/

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  24. La défaite, c’est la victoire

    22 décembre 2014
    Jean-Jacques Hector

    Sur le mur du ministère de la Vérité de George Orwell, dans son roman 1984, il y avait trois slogans : La guerre c’est la paix, La liberté c’est l’esclavage, et l’ignorance c’est la force. Il me semble que ces slogans s’appliquent assez bien à la façon dont fonctionne l’establishment de Washington, D.C .

    LA GUERRE, C’EST LA PAIX : il suffit de voir à quel point l’Irak, l’Afghanistan, le Yémen, la Libye, la Syrie et l’Ukraine ont été pacifiés grâce aux efforts déployés par cet establishment pour la paix. Les seuls petites différences visibles, par rapport à ce que serait une pacification absolue dans ces pays, c’est qu’il y a encore des gens vivants. Mais cette petite anomalie devrait se régler d’elle-même, particulièrement en Ukraine, où la population est maintenant confrontée à la perspective de devoir traverser l’hiver sans chauffage ni électricité.

    LA LIBERTÉ, C’EST L’ESCLAVAGE : pour profiter de leur liberté, les Américains passent la plus grande partie de leur vie à travailler pour payer leurs dettes, que ce soit un prêt hypothécaire, une dette médicale résultant d’une maladie, ou des prêts étudiants. Alternativement, ils peuvent également profiter de leur liberté en pourrissant en prison. Ils ont aussi de plus longues heures de travail avec moins de congés et moins d’avantages sociaux que dans les autres pays développés, et leurs salaires n’ont pas augmenté depuis deux générations.

    L’IGNORANCE, C’EST LA FORCE : ce qui maintient ce système en place c’est l’ignorance, en effet si ce n’était l’ignorance crasse et délibérée des Américains au sujet de leur situation et du monde en général, ils se seraient déjà rebellés, et tout ce système se serait écroulé comme un château de cartes.

    Mais il y a un quatrième slogan qui doit être ajouté sur le mur du ministère de la Vérité de Washington. C’est celui-ci :

    LA DÉFAITE, C’EST LA VICTOIRE

    Le caractère absurde des trois premiers slogans peut être dénoncé en utilisant différents artifices. Il est embarrassant d’affirmer que les engagements américains en Irak, en Afghanistan, au Yémen, en Libye, en Syrie ou en Ukraine ont apporté réellement la paix, mais plusieurs fonctionnaires menteurs et des teletubbies [émissions TV enfantines de la BBC, NdT] nationaux appropriés peuvent toujours prétendre qu’ils ont ainsi, en quelque sorte, évité des dangers (totalement imaginaires) encore pires, comme les armes de destruction massive irakiennes ou syriennes. Ce qu’ils ont en réalité produit est une guerre sans fin financée par une dette galopante qui mène à la ruine de l’économie. Mais l’ignorance aide considérablement ici aussi.

    De même, il est possible, quoiqu’un peu gênant, de prétendre que l’esclavage est la liberté parce que, voyez-vous, une fois que vous avez accompli vos tâches en tant qu’esclave, vous pouvez rentrer à la maison et lire n’importe quel non-sens extravagant sur un blog quelconque. C’est bien sûr idiot; vous pouvez vous farcir la tête de n’importe quel savoir intéressant, mais si vous essayez de le mettre en pratique, vous découvrirez rapidement que vous n’êtes pas autorisé à le faire. « Retourne à ta place, esclave ! »

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  25. Vous pouvez également adopter la position inverse et prétendre que la liberté est pour les fainéants alors que nous, les gens productifs, devons courir d’une activité prévue à l’autre, et entraîner nos enfants partout de la même manière, en évitant les temps libres comme la peste, tout en protestant que ceci n’est pas du tout de l’esclavage. Pas du tout. En aucune façon. Personne ne me dit quoi faire! (Jette un coup d’œil sur le smartphone pour voir quelle est la prochaine activité sur la liste des choses à faire aujourd’hui).

    Quant à l’ignorance, vous n’avez en fait rien à prouver : les ignorants sont parmi les personnes les mieux informées sur la terre, selon eux. Je vois cela tout le temps dans les centaines de commentaires que je supprime de mon blog; ceux qui commencent par «Sûrement, vous devez savoir que [quelque chose que je ne sais pas]» ou «Aujourd’hui, il devrait être clair pour tout le monde que [quelque chose qui n'est pas clair]» sont particulièrement amusants. Certains jours, je trouve une telle ignorance presque irrésistible, et en ce sens l’ignorance est en effet une force.

    Mais il est très difficile de prétendre que la défaite est la victoire, et c’est là un grand défi pour l’establishment de Washington, D.C. Quand ils sont victorieux, vos dirigeants peuvent imposer leur vision au monde. Quand ils sont vaincus, c’est le monde qui leur impose sa vision. C’est quelque chose qu’il est difficile de cacher : vos dirigeants indiquent ce qu’ils veulent faire, puis, soit ils réussissent, soit ils échouent. Quand ils échouent, ils essaient encore d’appeler cela un succès. Mais si vous comparez les résultats avec l’énoncé de leurs intentions initiales, et si les deux divergent complètement, alors cela ressemble juste un peu à une sorte de machin plus-ou-moins-défaite, peu importe leurs contorsions, leurs pirouettes et leurs simagrées.

    C’est une bonne chose, car avec toute la propagande que le ministère de la Vérité diffuse, il est difficile pour l’homme de la rue d’évaluer l’état de la situation réelle. Mais quand il s’agit de la victoire ou de la défaite, vous pouvez habituellement le sentir directement, de source sûre, dans les flatulences sortant de la bouche de l’establishment. Oui, les porte-paroles des relations publiques du ministère peuvent encore prétendre que nous avons forcé l’ennemi à nous faire un massage gratuit des tissus profonds de nos muscles fessiers, mais un écolier précoce pourra facilement traduire cela par On nous a botté le cul.

    Alors, permettez-moi d’énumérer quelques victoires américaines. Ou devrais-je dire défaites ? C’est comme vous voulez, car les deux font la paire.

    Grâce au billion de dollars (1000 milliards) consacré à l’effort de guerre, au 1,5 million de victimes irakiennes, et aux 5000 soldats américains morts, al qaïda n’existe plus en Irak aujourd’hui (pas plus que sous le règne de Saddam Hussein) et le pays est libre et démocratique.

    Grâce à de nombreuses années d’efforts continus, qui ont coûté plus d’un demi billion de dollars et la vie de 3500 soldats de la coalition, les talibans en Afghanistan ont été vaincus et le pays connaît désormais la paix.

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  26. Le régime syrien a été renversé et la Syrie est désormais pacifique et démocratique, et pas du tout un cas désespéré déchiré par la guerre, qui a produit plus d’un million de réfugiés, une grande partie de ceux-ci gouvernés par des militants islamistes qui sont trop radicaux même pour al qaïda.

    Dans l’ensemble, le problème de l’extrémisme islamique a été réglé une fois pour toutes, et les islamo-fascistes de George W. Bush (vous rappelez-vous ce terme ?) ne sont plus qu’un vague souvenir. ISIS ou ISIL ou l’État islamique sont tout autre chose. De plus, en les bombardant de façon sporadique, à grands frais, nous les avons affaiblis un petit peu… peut-être.

    Grâce à un coup d’État parfaitement légal et absolument nécessaire fomenté par les USA, l’Ukraine est en train de devenir un membre stable et prospère de l’Union européenne et de l’Otan, et les Ukrainiens épris de liberté ne sont plus du tout dépendants du gaz, du charbon et du combustible nucléaire russes, pour pouvoir simplement survivre à l’hiver de 2014-15, ni dépendants de la bonne volonté russe pour envoyer des convois de secours humanitaires, pour héberger et nourrir les réfugiés de la guerre civile, ou pour négocier les accords de paix entre eux.

    Conformément à notre grande stratégie géopolitique pour la domination éternelle du monde, nous avons expulsé avec succès la Russie de la Crimée, et nous sommes en train d’y construire une énorme base militaire de l’Otan pour nous assurer que la Russie ne redevienne jamais une grande puissance mondiale, et qu’elle soit obligée de se conformer à chacun de nos caprices.

    Grâce à nos efforts diplomatiques inlassables, la Russie est maintenant complètement isolée, et c’est pourquoi elle ne peut plus signer des accords commerciaux gigantesques à travers le monde, ni défendre la cause des nations non-occidentales qui n’aiment pas être bousculées par l’Occident et n’ont aucun désir de s’occidentaliser.

    Nos sanctions ont vraiment fait mal à la Russie, et pas du tout à l’Union européenne qui n’a pas perdu un énorme marché d’exportation, et qui ne risque pas de perdre l’accès au gaz naturel russe dont elle n’a pas besoin de toute façon. Nos sanctions n’ont pas offert un énorme avantage protectionniste aux producteurs nationaux russes, ou un grand nouveau marché d’exportation à nos rivaux économiques.

    Un changement de régime à Moscou est imminent, nos marionnettes politiques russes, qui nous ont coûté si cher, sont plus populaires que jamais et reçoivent toutes sortes de démonstrations d’amour du peuple russe. Après tout, moins de 90 % des Russes respectent et soutiennent Poutine pour toutes les grandes choses qu’il a faites pour eux, ainsi nos comparses comme Khodorkovski ou Kasparov devraient n’avoir aucune difficulté à obtenir au moins 1% des voix aux prochaines élections présidentielles, ce qui les propulsera directement au Kremlin.

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  27. Grâce à notre pression politique implacable, Poutine est maintenant un homme mortifié, prêt à être raisonnable et à se plier à notre volonté. Il ne dit plus du tout des choses comme « Cela n’arrivera jamais! » dans un discours annuel adressé aux dirigeants élus de son pays, et diffusé sur les télévisions internationales. De toute façon, personne n’écoute ses discours : notre presse nationale n’a pas besoin de les couvrir, parce qu’ils sont beaucoup trop longs et ennuyeux.

    … Et, dernier point mais non des moindres…

    L’Amérique est la nation indispensable du monde, la (deuxième) plus grande puissance économique mondiale (mais en croissance rapide), et le leadership américain est respecté dans le monde entier. Lorsque le président Obama l’a affirmé dans un récent discours prononcé en Chine, le public ne lui a pas du tout ri au nez, ils n’a pas levé les yeux au ciel, ni fait des grimaces, pas plus que nié de la tête tout en fronçant les sourcils.

    Comment peut-on éviter de reconnaître l’importance de ces choses, et le fait qu’ils signifient défaite ? Facile ! L’ignorance à la rescousse ! L’ignorance n’est pas seulement la force : c’est la force la plus formidable dans l’univers. Considérez ceci : la connaissance est toujours limitée et spécifique, mais l’ignorance est infinie et tout à fait générale ; la connaissance est difficile à transmettre, et ne se déplace pas plus vite que la vitesse de la lumière, mais l’ignorance est instantanée en tous les points de l’univers connu et inconnu, y compris les univers parallèles et les dimensions dont nous ignorons complètement l’existence. Bref, il y a une limite à ce qu’on peut savoir, mais il n’y a absolument aucune limite à ce qu’on ne sait pas, tout en croyant le savoir !

    Voici quelque chose que vous pensez probablement savoir. L’empire américain est un empire du chaos. Oui, il échoue en quelque sorte à créer la paix, la prospérité, la démocratie, la stabilité, à éviter les crises humanitaires, ou à empêcher beaucoup de crimes horribles. Mais il crée le chaos. Qui plus est, il réalise un nouveau type merveilleux de chaos tout récent, le chaos contrôlé. Celui-ci est beaucoup mieux que l’ancienne version : un peu comme le charbon propre, avec lequel vous pouvez vous enduire le corps en entier. Allez-y, essayez ! Oui, il y a des opposants, systématiquement de mauvaise foi, un peu partout, qui disent des choses comme « Vous récoltez ce que vous semez, et si vous semez le chaos, vous récolterez le chaos ». Je suppose qu’ils n’aiment tout simplement pas le chaos. A chacun ses goûts. Peu importe.

    Juste une question : combien de temps avez-vous l’intention de rester dans notre pays ?

    Vous en voulez encore ? Considérez ceci. Si vous vivez aux États-Unis, vous avez probablement célébré l’Action de Grâce [Thanksgiving], il y a quelque temps, en vous gavant de dinde farcie, avec sauce à la canneberge, peut-être accompagnée de tarte à la citrouille. Vous croyez que cette fête est liée aux Pèlerins, qui ont été les premiers à célébrer l’Action de Grâce à Plymouth, dans le Massachusetts, mais je suis sûr que vous ne vous rappelez pas l’année exacte. De plus, je suis sûr que vous croyez que ces Pèlerins ont célébré l’Action de Grâce en se régalant avec les indigènes. Vous pourriez même raconter cette histoire à vos enfants, et croire que vous leur enseignez un peu d’histoire plutôt que d’étendre le champ de leur ignorance.

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  28. À présent, voici quelques points factuels. Les Pèlerins n’étaient pas du tout des Pèlerins, mais des colons. Ils ont été rebaptisés Pèlerins au 19ème siècle. Croyez-moi, personne n’est jamais allé en pèlerinage à Plymouth, Massachusetts ! Ces colons ont fini là parce que, étant des marins incompétents, ils ont manqué le port de Boston d’une demi-journée de voile, et se sont retrouvés au port de Plymouth, qui est aujourd’hui aussi exposé, dangereux et inutile qu’il l’était alors, à cause de ses bas-fonds. Ils n’ont pas célébré l’Action de Grâce. Étant d’étranges fanatiques religieux, ils n’ont même pas fêté Noël. Malgré les fausses preuves des médias sociaux de l’époque, ils n’ont certainement pas festoyé avec les habitants qui, alors, parlaient assez bien l’anglais et commerçaient avec le monde. Les habitants pensaient que ces colons formaient une secte religieuse bizarre (ce qu’ils étaient en fait), qu’ils étaient pouilleux et puants (ils ne se lavaient jamais et ne connaissaient pas les saunas indiens). Et ils avaient des habitudes personnelles répugnantes (comme de trimbaler leur morve enveloppée dans un chiffon). Ils étaient également nuls à la chasse ou à la pêche, et vivaient en pillant les jardins potagers de la population locale, puis mouraient de faim. Pour couronner le tout, la fête nationale a été créée par Abraham Lincoln à l’apogée de la guerre civile, qui (comme vous devez sûrement le savoir !) est survenue beaucoup, beaucoup plus tard. Et il ne l’a pas appelée Action de Grâce mais Jour du Pardon à cause des crimes horribles que les Américains commettaient contre d’autres Américains à l’époque.

    Mais c’était avant que l’Association pour la vente des dindons surgelés (Frozen Turkey Marketing Association) ne tente de corriger cette histoire. C’était un plan aussi simple que génial : ils vous noient de Tryptophane [hormone du sommeil, NdT] puis, le lendemain, pendant que vous êtes encore chancelants, ils vous lancent dans une frénésie hystérique de shopping et, bien sûr, vous accumulerez une dette à intérêt élevé qu’il vous faudra bien une partie de l’année pour payer. Réinvestissez une partie de cet intérêt dans les dindons et le battage médiatique des fêtes, et vous avez une industrie nationale qui endette les gens par l’achat de produits importés dont ils n’ont pas besoin (méfiez-vous, s’il n’est pas Made in China, alors c’est probablement une contrefaçon) jusqu’à ce que tout le monde soit fauché.

    Avec une histoire aussi falsifiée, le ministère américain de la Vérité pourrait bien essayer de la projeter dans l’avenir. Ils peuvent produire un niveau d’ignorance si extraordinairement élevé, que les Américains en général ne sauront pas qu’ils ont été vaincus, croyant que la pluie torrentielle des égouts rances du monde tombant sur leur tête est une pluie divine, qui mérite leur reconnaissance. A moins qu’un nombre suffisant d’Américains ne se réveillent, et commencent à inclure le mot défaite dans leur vocabulaire national. Leur nation n’est pas exceptionnelle, elle n’est pas une nation indispensable, mais une nation vaincue. Vaincue par elle-même, bien entendu, car personne en particulier ne s’est donné beaucoup de mal pour les vaincre. Ils se sont pointés pour être battus, encore et encore, jusqu’à ce qu’ils obtiennent ce qu’ils désiraient.

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  29. Or la défaite s’est avérée être une excellente expérience d’apprentissage pour de nombreux pays, qui ont remporté ensuite beaucoup de succès : l’Allemagne (à la seconde tentative), le Japon, la Russie après la guerre froide… Bien sûr, la première étape de ce processus d’apprentissage est d’admettre la défaite. Mais si vous ne voulez pas l’admettre, c’est très bien, car il y a toujours l’ignorance pour vous donner toute la force dont vous avez besoin.

    Dmitry Orlov
    Traduit par Richard, relu par JJ, pour vineyardsaker.fr
    Source: La défaite c’est la victoire (ClubOrlov, anglais, 9/12/2014)

    Dmitry Orlov est l’auteur du livre primé « Reinventing Collapse: l’exemple soviétique et les perspectives américaines », et aussi de nombreux essais publiés sur son blog, ClubOrlov.com. Né en Russie, il s’installa aux États-Unis à l’adolescence; et il est retourné en Russie à plusieurs reprises pour observer l’effondrement soviétique à la fin des années quatre-vingts et au milieu des années quatre-vingt-dix. Il est ingénieur et a travaillé dans de nombreux domaines, y compris en physique des hautes énergies, en commerce électronique et sur la sécurité Internet. Récemment, il a fait l’expérience de la vie hors-réseau et des énergies renouvelables en abandonnant maison et auto. Il a vécu sur un voilier, effectuant des va-et-vient le long de la côte Est, et se déplaçant aussi à vélo. Dmitry estime qu’avec la technologie appropriée, nous pourrions réduire considérablement la consommation personnelle des ressources tout en restant tout à fait civilisé.

    http://www.vineyardsaker.fr/2014/12/22/la-defaite-cest-la-victoire/#more-9632

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  30. « L’économie russe est bien plus brillante que l’économie française ! Les vrais chiffres »

    Mes chères contrariennes, mes chers contrariens !

    Poutine est vilain, Poutine est un méchant mangeur d’enfants, Poutine ci, Poutine çà… Bon, d’accord, mais tout de même, lorsque l’on se penche sur les chiffres de l’économie russe, il y a de quoi être agréablement surpris par la gestion en bon père de famille de Vladimir Poutine, et les statistiques russes feraient pâlir d’envie n’importe quel économiste du monde libre (nous, les gentils quoi).

    Je n’oserais pas dire que Poutine gère à la « De Gaulle », on pourrait me taxer de « poutinophilie » alors que vous avez bien compris qu’il faut être « poutinophobe »… Sinon vous êtes un vilain affreux collabo des forces du mal obscur, ou quelque chose comme ça.

    Pourtant, Poutine fait comme de Gaulle en son temps. Pas de dette, l’accumulation de réserves d’or et évidemment une politique d’indépendance… Bon, autant dire que Poutine comme De Gaulle ont su faire suer les Américains au plus haut point, ce qui se termine généralement assez mal. En France, mai 68 n’est pas tout à fait un hasard… Et ce qu’il s’était passé à cette époque s’appellerait aujourd’hui une « révolution orange »… C’est beau une révolution orange, c’est un concept marketing financé par la CIA et c’est d’ailleurs l’un des objectifs recherchés par les États-Unis… Renverser Poutine en affamant le peuple parce que objectivement, l’attaque contre la monnaie russe ne repose sur aucun des fondamentaux économiques permettant de faire la force ou la faiblesse d’une monnaie. Le rouble ne devrait pas baisser dans ces proportions compte tenu de la typologie de l’économie russe.

    Voici les chiffres essentiels à avoir en tête.

    Haaaa, la dette… Alors que notre pays a un ratio dette sur PIB de 95 %, que les USA sont endettés à hauteur de plus de 105 % de leur PIB, la Russie, elle, n’a presque pas de dette… Un pauvre petit et minusculement ridicule 15,7 % de dettes sur PIB pour l’année 2014… Autant dire rien. Objectivement, la Russie est nettement plus solvable que la France…

    Haaaaaaaaaaaa la balance commerciale… Alors que la France, la 2e économie de la zone euro tout de même, importe pour des centaines de milliards de chinoiseries diverses et avariées (sans oublier un grand paquet de gaz russe et de pétrole), ce qui nous fait tout de même une balance commerciale déficitaire d’environ 101 milliards d’euros, soit un paquet de sous tout de même qui quitte chaque année notre pays pour aller enrichir les autres (et accessoirement faire monter leur monnaie respective).
    Le solde commercial de la Russie est, lui, de 179 milliards de dollars… Ce qui le rapproche de façon très dangereuse de l’Allemagne, grand exportateur devant l’éternel et dont pourtant personne ne cherche à contester la puissance.

    Le déficit russe est de zéro… Là où nous nous débattons depuis plus de 40 ans pour obtenir un budget équilibré, sans succès évidemment, et nos déficits s’enchaînent inexorablement en nous menant vers une ruine collective.

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  31. Nous sommes 65 millions d’habitants et les Russes plus de 145 millions.

    Alors que nos mamamouchis se demandent quand ils seront en mesure d’inverser de façon positive la courbe sans espoir du chômage de masse, en Russie, sous Poutine, le chômage plafonne à 5,6 %… De quoi laisser rêveur plus d’un mamamouchi français.

    Le PIB russe est d’un peu plus de 2 057 milliards de dollars US, là ou le PIB de la France est de 2 902 milliards de dollars. C’est donc un avantage enfin pour nous petits Français. Nous sommes certes plus riches mais nettement moins bien gérés… Nous sommes donc, au final, nettement plus pauvres si l’on raisonne en « net de dette »…

    La pression fiscale ne souffre également d’aucune comparaison… En effet, en Russie, les recettes fiscales ne sont que de 15,1 % du PIB là ou, en France, elles sont de 47 % (chiffre 2012) et les recettes publiques (au sens large de la taxation en France) de 53,5 % du PIB… Vous comprenez donc mieux pourquoi notre acteur national, le grand Gégé, est allé se faire tondre par Poutine plutôt que par Hollande….
    Vous voyez également pourquoi la Russie a potentiellement la possibilité d’augmenter encore la pression fiscale pour s’en sortir, elle a de la marge avant d’atteindre une pression fiscale à la française… Et quelle marge !!

    Pourquoi vous raconter tout cela ?

    Juste pour vous montrer qu’en dépit de la propagande à laquelle nous sommes soumis ici sur la faiblesse de la Russie, ce pays est en réalité beaucoup plus robuste que l’image que l’on nous en donne. La Russie est pays économiquement solide, aux fondamentaux excellents. C’est un pays qui exporte plus qu’il n’importe et c’est l’un des rares dans le monde dans ce cas. C’est donc un pays dont la devise devrait structurellement s’apprécier et non pas l’inverse. C’est également une économie qui peut parfaitement introduire l’or en étalon monétaire contrairement à tous les pays déficitaires sur leur balance commerciale. Ainsi, un pays déficitaire comme la France verrait finalement ses réserves d’or partir à l’étranger en quelques mois afin de payer ses achats… ses importations ! Ce n’est pas le cas de la Russie. Et vous voyez que tous les pays commercialement déficitaires éprouveraient les plus grandes difficultés avec un étalon-or… À commencer par les Américains, grands déficitaires devant l’éternel.

    Il ne faut donc pas enterrer la Russie, l’ours russe que nous venons bien imprudemment de réveiller.

    La Russie est une grande nation, son peuple est courageux et capable d’endurer des efforts qui nous semblent tout simplement impossibles. L’âme russe a brisé aussi bien les armées de Napoléon que celles d’Hitler… Ce n’est pas celles d’Obama et encore moins d’Hollande qui feront mieux.

    Nous ferions mieux, bien mieux, de revenir à des sentiments nettement plus constructifs à l’égard de la Russie qui fait partie de la grande Europe comme la définissait le Général de Gaulle, « l’Europe de l’Atlantique à l’Oural »… Car il ne faut pas imaginer que l’attaque économique dont la Russie vient de faire les frais restera impunie… En Russie, plus qu’ailleurs, la vengeance est un plat qui se mange froid.

    Il est déjà trop tard, préparez-vous.
    À demain… si vous le voulez bien !!
    Charles SANNAT

    http://www.lecontrarien.com/leconomie-russe-est-bien-plus-brillante-que-leconomie-francaise-les-vrais-chiffres-22-12-2014-edito?utm_source=Le+Contrarien+Matin&utm_campaign=8bbffc7f7e-daily_newsletter_2014_12_22&utm_medium=email&utm_term=0_b6dd3f3e5f-8bbffc7f7e-45320805

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  32. L’Allemagne, embourbée dans la monstrueuse dette ukrainienne, appelle la Russie à l’aide

    21 décembre 2014
    Jefke

    Wolfgang Schäuble, le ministre des Finances allemand, a dit qu’il avait appelé son homologue russe, Anton Siluanov, pour lui demander de reconduire un prêt de 3 milliards $ que le Kremlin avait conclu avec Kiev l’année dernière. Selon le Fonds monétaire international, l’Ukraine est en effet à quelque semaines de la faillite. D’une main, elle demande une aide financière à la Russie, et de l’autre elle bombarde des Russes ethniques dans l’Est de l’Ukraine, sanctionne l’économie russe… Le trou noir des finances de l’Ukraine est en train de peser politiquement sur les leaders de l’Union européenne. L’Union européenne demande de l’austérité de l’Ukraine, tandis que la population lutte avec la pauvreté grinçante, avec une économie qui s’effondre. La politique de l’Union européenne vis à vis de la Russie est tellement mal pensée, qu’elle menace de s’écrouler sous ses contradictions.

    L’Ukraine sous la tutelle du FMI

    Comme un article publié dans le Financial times le montre [1], l’économie de l’Ukraine commence à s’écrouler, le Fonds monétaire international (FMI) admettant maintenant que l’Ukraine a besoin de 15 milliards $ supplémentaires d’ici quelques semaines, un montant au-dessus de l’argent déjà donné pour éviter l’écroulement total.

    Cette déclaration est venue après qu’on eut appris que les réserves de change de la Banque centrale ukrainienne sont passées en-dessous de 10 milliards $.

    Avant la fin de l’année, L’Ukraine doit payer 1,6 milliard de $ supplémentaires sur ces réserves, pour assumer sa part de l’accord gazier que l’Union européenne a négocié entre l’Ukraine et la Russie, le 30 octobre 2014.

    Cela va à nouveau faire baisser les réserves de change de la Banque centrale, à des niveaux encore plus critiques.

    Parallèlement, Gazprom a déclaré que, malgré l’achat récent par l’Ukraine de 1 milliard de m3 de gaz à la Russie, les réserves de gaz totales de l’Ukraine sont proches des niveaux critiques, mettant en danger le transit de gaz russe vers l’Europe.

    L’article expose cependant quelque chose d’autre, qui est peut-être encore plus important.

    Les deux derniers paragraphes montrent que Wolfgang Schäuble, le ministre des Finances allemand, a été obligé de téléphoner à Anton Siluanov, le ministre des Finances russe, pour lui demander de ne pas recouvrer la créance de 3 milliards $ de la Russie, qui devient automatiquement remboursable quand la dette de l’Ukraine excède 60 % de son Produit intérieur brut, quelque chose dont tout le monde sait que c’est maintenant le cas.

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  33. L’article dit aussi que « George Osborne, le ministre des Finances britannique, selon les dires des participants, a exprimé sa surprise face à cette requête, en disant que l’Union européenne demandait maintenant l’aide de la Russie en même temps qu’elle impose des sanctions au Kremlin pour ses actions en Ukraine. »

    Autrement dit pour sauver l’Ukraine (et leurs propres réputations politique) les dirigeants européens sont maintenant forcés de se tourner vers la Russie pour obtenir de l’aide, ce même pays qu’ils accusent d’invasion et de déstabilisation en Ukraine et qu’ils ont sanctionné.

    Cela s’explique par le contexte : la Russie est le plus grand créancier de l’Ukraine, étant donné que l’Ukraine doit à la Russie environs 35 milliards $. L’argent que le FMI donne à l’Ukraine finit donc inévitablement dans les poches de la Russie, en remboursement de ses créances.

    Comme nous l’avons précédemment relaté, un autre article du Financial Times [2] a confirmé ce que beaucoup ont soupçonné, à savoir que les puissances occidentales ont cherché des excuses pour justifier le non respect des engagements de l’Ukraine sur sa dette russe, en prétendant qu’elle n’était pas en défaut. Les puissances occidentales ont été terriblement frustrées de découvrir que les Russes avaient été extrêmement prudents dans les conditions de leurs prêts envers l’Ukraine, lequelles contiennent des clauses totalement irréfutables. Il est donc impossible de dénoncer ces engagements.

    Maintenant, les transferts d’argent supplémentaire vers l’Ukraine en provenance de l’Ouest deviennent si importants, et surtout sans limites, qu’on arrivera bientôt (si ce n’est déjà fait) au point où ils devront être autorisés par les parlements nationaux, avant de pouvoir être légalement accordés, surtout s’ils sont de l’ordre des 15 milliards $ dont parle le FMI.

    En période d’austérité économique, cela risque d’être difficile à faire, surtout lorsqu’il sera connu que l’intégralité, ou presque, de cet argent finira dans les mains de Moscou. A minima, cela pourrait contraindre les gouvernements occidentaux à devoir répondre à des questions sérieuses posées au sein de leurs parlements à propos de leur politique envers l’Ukraine, des questions que les gouvernements préféreraient ne pas s’entendre poser, et surtout auxquelles ils préféreraient ne pas avoir à y répondre.

    Le résultat est que les gouvernements occidentaux se tournent maintenant vers la Russie pour obtenir de l’aide, car, comme c’était évident depuis le début, c’est seulement avec l’aide de la Russie que l’Ukraine peut être stabilisée politiquement et économiquement.

    En même temps, comme le montrent les commentaires récents de Merkel [3], ils ne veulent faire aucune concession à la Russie sur l’Ukraine, ou modifier leur politique là-bas.

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  34. C’est l’illusion dont souffre la politique ukrainienne de l’Ouest, depuis que les pourparlers de l’accord d’association de l’Ukraine avec l’Union européenne ont démarrés.

    L’Ouest veut que l’Ukraine suive une ligne pro-Ouest, pro-Union européenne et anti-Russie. En même temps, ils veulent et s’attendent à ce que la Russie paie les factures. Ils sont alors déconcertés et fâchés, quand la Russie dit non.

    Bien que la Russie continue de dire non, ils refusent de prendre ce non pour une réponse. Au lieu de cela, ils menacent, décident de davantage de sanctions, diffament et agressent les dirigeants russes, dans ce qui ressemble à un espoir de plus en plus désespéré que cette attitude forcera la Russie à reculer et à changer de politique.

    Quand ça marche pas, ils ressemblent à des tricheurs qui veulent jouer aux cartes… mais, sans cartes.

    Le dernier rapport du FMI montre que cette politique illusoire n’est pas loin du crash.

    Le Fonds monétaire international a identifié un déficit de 15 milliards $, dans son plan de sauvetage d’une Ukraine déchirée par la guerre. Il a averti les gouvernements occidentaux que, pour éviter l’écroulement financier, ce trou devra être comblé d’ici quelques semaines.

    Les calculs du FMI mettent à nu l’état périlleux de l’économie ukrainienne et font allusion au fardeau financier que représente le soutien à Kiev, dans son combat au sein de ses régions orientales contre les rebelles séparatistes soutenus par la Russie.

    L’argent supplémentaire nécessaire s’ajouterait aux 17 milliards $ du sauvetage annoncé par le FMI en avril 2014, qui était censé durer jusqu’à 2016. Les hauts-fonctionnaires occidentaux impliqués dans les pourparlers ont dit que le support est tiède pour une augmentation aussi important,e au moment où Kiev traîne les pieds pour mettre en œuvre les réformes économiques et administratives exigées par le programme.

    « Ce ne sera pas facile », a dit un fonctionnaire participant aux pourparlers. « Il n’y a pas tant d’argent que ça par ici. »

    Des gens informés des raisons de l’avertissement du FMI ont dit que le trou fiscal s’est élargi à cause d’une contraction de 7 % du produit intérieur brut de l’Ukraine et d’un écroulement des exportations vers la Russie, le plus grand partenaire commercial du pays, donnant lieu à une fuite massive de capital et à une chute rapide des réserves de la Banque centrale ukrainienne.

    Avant le début des hostilités, les régions de l’est qui se sont détachées comptaient pour 16 % du PIB de l’économie ukrainienne .

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  35. Sans aide supplémentaire, Kiev devra massivement réduire son budget ou être forcé au défaut sur les obligations de sa dette souveraine. Depuis que le programme de sauvetage a commencé en avril, l’Ukraine a reçu 8,2 milliards $ de financement, de la part du FMI et d’autres créanciers internationaux.

    Pierre Moscovici, le chef de l’économie au sein de l’Union européenne, a dit que la Commission européenne réfléchissait à un troisième programme d’aide d’urgence, en plus de celui de 1,6 milliards € déjà promis à Kiev. Le gouvernement ukrainien a en effet demandé un supplément de 2 milliards € à Bruxelles.

    Mais Pier Carlo Padoan, le ministre des Finances italien, qui a présidé une réunion sur la situation financière de l’Ukraine avec ses homologues de l’Union européenne mardi 9 décembre, a dit que les ressources de l’Union européenne devraient seulement être mobilisées si Kiev faisait un effort plus important pour mettre en œuvre les réformes demandées.

    Durant une réunion de son cabinet à Kiev, le Premier ministre de l’Ukraine, Arseni Iatseniouk, a insisté sur le fait que son gouvernement était prêt à mettre en place des mesures impopulaires, y compris des coupes profondes dans les dépenses, ainsi que des mesures de répression contre l’économie fantôme massive, et qu’il se préparait à déréguler l’économie non compétitive du pays.

    « C’est dur de joindre les deux bouts par nous-mêmes », a dit M. Iatseniouk. « Nous ne mendions pas l’argent, nous ne nous plaignons pas. Nous disons : nous sommes des partenaires. Si nous sommes des partenaires, alors aidez-nous et cette aide ira dans les deux sens. »

    Sous les règles de FMI, les fonds ne peuveut pas être distribués, à moins d’avoir une certitude que le pays peut respecter ses obligations de financement pendant les douze mois suivants. Cela signifie que le fonds ne va probablement pas pouvoir envoyer d’argent supplémentaire à Kiev, tant que le trou de 15 milliards $ n’est pas comblé.

    L’ampleur du problème est devenue plus claire la semaine dernière, après que la banque centrale de l’Ukraine a révélé que ses réserves en devises étrangères étaient passées de 16,3 milliards $ en mai, à juste 9 milliards $ en novembre. Les données ont aussi montré que la valeur de ses réserves d’or avait baissé de presque la moitié, au cours de la même période.

    Une personne ayant une connaissance directe de la politique de la Banque centrale a dit qu’une partie de la baisse était due aux ventes d’or à grande échelle.

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  36. Une mission du FMI est actuellement à Kiev pour des pourparlers avec le gouvernement sur l’avenir du programme.

    Selon deux personnes qui étaient présentes à la réunion de l’Union européenne, la préoccupation sur l’état des finances ukrainiennes est devenue si sérieuse, que Wolfgang Schäuble, le ministre des Finances allemand, a dit qu’il avait appelé son homologue russe, Anton Siluanov, pour lui demander de reconduire un prêt de 3 milliards $, que le Kremlin avait conclu avec Kiev l’année dernière.

    George Osborne, le ministre des Finances britannique, a exprimé sa surprise face à cette requête, disant que l’Union européenne demandait maintenant l’aide de la Russie, en même temps qu’elle imposait des sanctions au Kremlin pour ses actions en Ukraine.

    Alexander Mercouris
    Traduit par Jefke, relu par JJ, pour vineyardsaker.fr

    Notes
    [1] IMF warns Ukraine bailout at risk of collapse (Financial Times, anglais, 9/12/2014)
    [2] How Russia outmanoeuvred the west in Ukrainian finance (Financial Times, anglais, 28/11/2014)
    [3] Merkel Digs Own Grave (Russia Insider, anglais, 8/12/2014)
    Source : Germany, Stuck with Massive Bill for Ukraine, Asks Russia for Help (russia-insider.com, anglais, 11-12-2014)

    http://www.vineyardsaker.fr/2014/12/21/lallemagne-embourbee-dans-la-monstrueuse-dette-ukrainienne-appelle-la-russie-laide/#more-9436

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  37. Deuxième accord russo-chinois sur le gaz : du GNL cher pour l’Union européenne, un client malade pour le GNL

    21 décembre 2014
    The French Saker

    Il y a seulement quelques mois, nous avons assisté à un gigantesque accord gazier conclu par la Russie et la Chine pour un montant de 400 milliards de dollars. Les médias occidentaux ont accueilli cet accord avec une malhonnêteté partisane, affirmant à tort que la Chine était en train de prendre le dessus sur la Russie, bien que toute montre que la Chine a accepté de payer environ 360 $ les 1000 m3, soit un prix similaire à celui que paye l’Union européenne, avec un prix qui fluctue en tandem avec ceux du pétrole.

    - voir carte sur site -

    Des informations sortent maintenant évoquant un autre contrat qui pourrait mettre en concurrence l’Union européenne avec la Chine sur les mêmes fournitures de gaz de Sibérie occidentale. J’en avais déjà parlé dans un article [1] en septembre. A ce moment-là, il n’y avait encore aucun détail spécifique, tandis qu’aujourd’hui nous sommes face à un accord conclu pour 30 milliards de mètres cubes, qui viennent s’ajouter aux 38 Mrd m3 du premier contrat.

    Voici une nouvelle à laquelle peu de gens ont prêté attention, malgré ses effets dramatiques à long terme sur une économie européenne déjà en perte de vitesse. Même au moment où il a été rendu public, ce contrat a suscité très peu de réactions. Rares sont ceux en Europe qui en profitent pour lancer un débat public sur ses implications. On fait comme si c’était sans importance, bien qu’il s’agisse en réalité d’une question très importante.

    La principale conséquence est que le prix en Europe ne sera plus déterminé par le gaz russe. La nouvelle référence sera le Gaz naturel liquéfié (GNL), car l’Union européenne n’aura aucun moyen de s’en passer, de la même manière qu’elle ne peut actuellement pas se passer du gaz russe. Cela signifie que l’Union européenne, qui paye déjà plus du double des Américains pour ses fournitures de gaz naturel, va voir sa facture passer de 350 $ les 1000 m3 à une fourchette de l’ordre de 450 $/$500 $, le prix que payent des pays comme le Japon. L’Union européenne possède les infrastructures pour importer environ 200 milliards de m3 de GNL, soit une quantité supérieure aux 160 milliards de m3 qu’elle fait actuellement venir de Russie. Mais elle n’en importe pas autant, car le GNL n’est absolument pas compétitif. Seuls 20 % de la capacité totale sont utilisés.

    Comme je le faisais remarquer dans mon article de septembre 2014, faute de meilleures relations avec la Russie, l’Union européenne s’achemine vers un gouffre de 150/200 milliards de m3 entre l’offre et la demande d’ici 2030. La cause de ce gouffre est le déclin de la production en mer du Nord, dans les pays tels que les Pays-Bas et dans une moindre mesure la Norvège, et peut-être aussi une perte de 50 milliards de m3 sur les 80 qui transitent par l’Ukraine.

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  38. - voir graphique sur site -

    Le gazoduc Nord Stream et le pipeline de Yamal, avec des capacités respectives de 55 et 33 milliards de m3, peuvent couvrir environ 30 milliards de m3 du flux qui traverse l’Ukraine car ils sont actuellement en surproduction. Mais sans South Stream, que l’Europe et les États-Unis bloquent en faisant pression sur les États-membres de l’Union européenne, les 50 milliards de m3 restants sont menacés, du fait de la réticence de la Russie à conserver la voie ukrainienne. De toute manière, même si la Russie voulait continuer à passer par l’Ukraine, le transit serait compromis par des problèmes techniques liés au vieillissement du réseau de pipelines, dont Kiev n’a pas les moyens de financer la maintenance, et dans lequel personne d’autre ne veut investir.

    L’Union européenne est sur le point de perdre un tiers de son approvisionnement, et les rares alternatives dont elle dispose ont une capacité comparativement inférieure, comme par exemple les 10 milliards de m3 de l’Azerbaïdjan. Dans cette perspective, la seule solution viable est l’importation massive de GNL. La révolution du gaz de schiste qui pourrait transformer les États-Unis en exportateur net de gaz ne décolle pas en Europe. Les barrières juridiques mises en place dans chaque État sont la raison la plus souvent avancée pour expliquer la quantité insuffisante de forages de gaz de schiste. Malheureusement, on porte trop peu attention au fait que des forages d’exploration ont été menés dans les pays où l’Agence internationale de l’énergie (EIA) a estimé des réserves potentielles importantes, notamment en Pologne, en Hongrie et en Roumanie. En effet, les résultats dans ces pays se sont avérés très décevants.

    Ce mois-ci, le Premier ministre roumain a déclaré qu’il ne valait plus la peine de débattre de la question du gaz de schiste, car les travaux d’exploration de Chevron (NDT: deuxième compagnie pétrolière des États-Unis) montrent que son extraction en Roumanie ne sera pas viable commercialement. Chevron n’a pas encore commenté le résultat des forages. L’EIA a pourtant estimé que les réserves de gaz de schiste en Roumanie sont de l’ordre de 1400 milliards de m3.

    Bien avant cette dernière déception, la Pologne nous a aussi montré que la révolution du gaz de schiste américain ne pourrait probablement pas être reproduite avec la même ampleur dans d’autres régions du monde. L’EIA avait estimé les réserves de la Pologne à 148 milliards de m3. Cet automne, la Pologne a annoncé que la production commerciale serait abandonnée car la quantité de gaz extraite par puits est trop faible, et la plupart des entreprises de forage se sont retiré [3].

    Les gagnants et les perdants des deux contrats gaziers russo-chinois

    Le gagnant le plus évident est la Chine. Elle aussi est victime des récentes mauvaises nouvelles concernant ses réserves potentielles de gaz de schiste, qui devaient être les plus importantes du monde selon l’EIA. Il a été annoncé récemment que l’ambition de la Chine d’atteindre une production de 60 à 100 milliards de m3 de gaz de schiste par an était clairement irréaliste. Les Chinois ne pourront guère espérer mieux que 30 milliards de m3 [4].

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  39. Cette nouvelle ne pouvait pas tomber à un pire moment pour la Chine. Elle reçoit de fortes pressions l’incitant à faire quelque chose pour réduire ses émissions. Le strict minimum serait que la Chine stoppe la hausse de sa consommation de charbon, et il lui serait préférable de réduire cette consommation pour dissiper les brouillards de pollution qui sont le lot des grandes villes chinoises. Dans ce contexte, les deux contrats russes auraient dû être attendus, et il est faux de les considérer comme des contrats remportés par la Chine grâce aux difficultés actuelles de la Russie. Ils traduisent le fait que les deux parties avaient un besoin urgent de se mettre d’accord sur ces questions.

    Les autres gagnants sont les Pays-Bas et la Norvège, qui sont des exportateurs nets de gaz naturel vers les États-membres de l’Union européenne. Tant qu’ils resteront exportateurs nets, ils pourront probablement compter sur un prix de vente beaucoup plus intéressant. Les Pays-Bas n’en profiteront pas très longtemps: ils ne leur reste guère plus de dix ans avant de devenir importateurs net de gaz. La Norvège en revanche va en bénéficier pendant une période beaucoup plus longue, dans la mesure où elle consomme une très faible part de sa propre production. Elle pourra donc poursuivre ses exportations bien après qu’elle aura passé son pic de production. De nombreuses entreprises impliquées dans l’extraction de gaz en mer du Nord se rangent aussi du côté des bénéficiaires, par exemple Shell et Exxon, qui exploitent ensemble le champ Giant Groningen aux Pays-Bas. Les autres acteurs privés présents en mer du Nord sont British Petroleum, Connoco Philips, Talisman Energy, Statoil et BHP Billiton.

    Le GNL va peser de plus en plus lourd sur le marché européen, imposant une base de prix nettement plus élevée que celle des fournitures russes. Pourtant, cette hausse de prix risque de ne pas être suffisante pour être rentable pour un certain nombre d’exportateurs de GNL. L’économie européenne est extrêmement fragile, les exportateurs devront donc se contenter de ce que l’Europe sera capable d’encaisser avant que l’augmentation des prix du gaz ne détruise la demande. L’Asie aurait été un bien meilleur débouché pour le GNL, grâce à la solidité de son économie. Sa croissante plus robuste aurait amorti l’effet négatif de la hausse des prix des matières premières, en particulier le gaz.

    En détournant son gaz de l’Europe, la Russie contraint le marché du GNL à venir l’y remplacer. Des entreprises lourdement engagées dans la construction d’infrastructures d’exportation du GNL américain, Cheniere par exemple, risquent d’en souffrir. Shell ou Exxon, qui vont certes bénéficier de la hausse des prix grâce à leurs projets en mer du Nord, sont aussi concernées car elles produisent du GNL en Amérique du Nord. Les compagnies impliquées dans la production de GNL australien comme ConocoPhillips peuvent également être affectées, ce gaz étant spécialement destiné au marché asiatique.

    Si la Russie poursuit son virage vers l’Est, le marché asiatique pourrait être bouleversé encore davantage. En effet, l’idée d’un gazoduc vers le Japon trotte dans la tête des Russes et des Japonais depuis quelques années. Le Japon participe actuellement aux sanctions occidentales contre la Russie, mais à la moindre baisse de tension il changera de cap et reprendra la poursuite de ses propres intérêts. Après tout, l’Ukraine est un problème très lointain pour le Japon, tandis que ses dirigeants ont à cœur de restaurer la compétitivité économique du pays. Après la catastrophe nucléaire de Fukushima, l’opportunité d’un gaz naturel meilleur marché serait la bienvenue.

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  40. On comprend mieux la fragilité de l’Europe et sa grande sensibilité au prix du gaz en regardant qui sont les principaux clients parmi ses membres: l’Allemagne, le Royaume-Uni, les Pays-Bas et les autres économies fortes seront toujours approvisionnés par Nord Stream et Yamal, ainsi que par la Norvège. Ces pays sont les poids lourds de l’économie européenne. Le gaz qui transite par l’Ukraine alimente la Slovaquie, la Roumanie, la Hongrie, la Bulgarie, l’Italie, la Grèce, la Slovénie, la Croatie, la Serbie et l’Autriche.

    Exception faite de l’Autriche, ces pays sont vulnérables et économiquement fragiles. Leur capacité à payer leur gaz plus cher que les pays du Nord, dont la compétitivité est déjà supérieure, est très limitée. Un handicap supplémentaire de compétitivité est la dernière chose dont ils ont besoin. L’Autriche semble solide en surface, mais étant donnée l’exposition de son secteur bancaire aux pays que je viens de citer, elle se trouve dans le même bateau.

    Ces pays n’ont pas besoin du GNL. Ils ont besoin du projet South Stream qui leur fournira du gaz russe moins cher qui correspond mieux à leur capacité financière [NDT : cet article est paru avant l’abandon du projet]. Sans ce projet, la seule alternative sera une Union européenne toujours moins compétitive qui deviendra le principal marché du GNL. Cela n’augure rien de bon pour cette industrie, surtout si on considère les dépassements de coût qui s’accumulent en Australie et aux Etats-Unis. Voir une économie faiblarde devenir son client principal est une évolution dont elle se serait dispensée volontiers.

    A la lumière des événements survenus cette année, une option s’impose à l’Union européenne et aux producteurs de GNL s’ils ne veulent pas être les victimes de cette nouvelle donne. L’Union européenne devrait approuver le projet South Stream le plus vite possible pour se prémunir contre de futures baisses des approvisionnements russes. Le déclin de la production en mer du Nord et les résultats décevants du gaz de schiste vont renforcer la demande européenne en direction de la Russie. Avec South Stream, l’Union européenne ne va pas augmenter sa dépendance au gaz russe; au contraire, elle ne fera guère que compenser ses pertes dans le cas où le robinet ukrainien viendrait à se fermer. L’Union européenne devrait aussi chercher des fournisseurs complémentaires en plus de l’Azerbaïdjan et de l’Afrique du Nord, comme l’Iran ou l’Irak. Il faut noter toutefois que ces pays sont sujets à un réel risque de rupture d’approvisionnement.

    South Stream aurait aussi pour effet de contenir l’offre de gaz russe et iranien sur le marché asiatique, ce qui ferait les affaires des exportateurs de GNL américains, canadiens et australiens. L’Asie leur conviendrait beaucoup mieux que l’Europe, parce que c’est un marché en croissance capable d’absorber le coût plus élevé du GNL, contrastant fortement avec une Europe en phase de désindustrialisation – c’est le cas par exemple de l’Italie.

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  41. Je comprends l’ambition géopolitique des dirigeants occidentaux de garder le robinet ukrainien ouvert, ce qui les conduit à ignorer les conséquences négatives sur l’économie. Il est peut-être temps de comprendre que la Russie a déjà pris la décision de faire une croix sur l’Ukraine comme pays de transit. Le premier pas dans cette direction fut la construction de Nord Stream. South Stream devait être l’étape suivante, et la dernière. Face l’obstruction que rencontre le projet de la part des Européens et des Américains, la Russie a décidé de détourner son gaz vers l’Est. Toute tentative supplémentaire visant à bloquer le projet South Stream ne fera que frapper un peu plus durement encore les économies européennes, et par ricochet nuira aux intérêts des producteurs de GNL. Au plan géopolitique, il n’y a plus rien à gagner.

    Zlotan Ban
    Traduit par Mathieu pour vineyardsaker.fr

    Notes
    [1] China and the EU Becoming Direct Competitors for Russian Gas Could Hurt U.S. LNG
    [2] Oil & Gas Security – Emergency Response of IEA Countries – The Netherlands
    [3] Fracking Setback in Poland Dims Hope for Less Russian Gas
    [4] Shale game – China drastically reduces its ambitions to be a big shale-gas producer
    Source : Second Russia-China Gas Deal: EU Left With Expensive LNG, And LNG Left With A Sick Customer (seekingalpha.com, anglais, 14-11-2014)

    http://www.vineyardsaker.fr/2014/12/21/deuxieme-accord-russo-chinois-sur-le-gaz-du-gnl-cher-pour-lunion-europeenne-un-client-malade-pour-le-gnl/#more-9545

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  42. [L’œil itinérant] Ce que Poutine ne nous dit pas

    21 décembre 2014
    The French Saker

    Lors de sa conférence de presse annuelle et du marathon de questions et réponses qui a suivi, même aux prises avec ce qui, à tous égards, constitue une tempête parfaite, le président Poutine a affiché un comportement extrêmement mesuré.

    Obama arrivant avec un jeu de dames (checkers) de politique étrangère sous le bras à une table où Poutine est devant un jeu d’échecs

    Cette tempête parfaite évolue sur deux fronts : une guerre économique ouverte (comme un siège mené à coup de sanctions) ainsi qu’une attaque concertée et secrète menée dans l’ombre, au cœur même de l’économie russe. Pour Washington, l’objectif ultime est clair : appauvrir et dégriffer l’adversaire, pour le forcer à s’incliner docilement devant les lubies de l’Empire du chaos [1]. Et s’en vanter à tout bout de champ jusqu’à la victoire [2].

    Le problème, c’est qu’il se trouve que Moscou a impeccablement percé le jeu, et ce, même avant que Poutine, lors de la réunion du club Valdaï d’octobre dernier, ne décrive avec perspicacité la doctrine Obama, en disant que nos partenaires occidentaux sont des adeptes de la théorie du chaos contrôlé.

    Poutine a donc parfaitement compris en quoi consistait l’attaque monstre de cette semaine, de type chaos contrôlé. L’Empire dispose d’un pouvoir monétaire massif, d’une influence énorme sur le Produit intérieur brut mondial de 85 000 milliards de dollars et du pouvoir bancaire qui sous-tend tout ça. Rien de plus facile donc que de faire jouer ce pouvoir, par l’entremise des systèmes bancaires privés, qui contrôlent en réalité les banques centrales, pour lancer une attaque sur le rouble. Ce qu’il faut comprendre, c’est que l’Empire du chaos rêve de faire chuter le rouble d’environ 99 % (anéantissant du même coup l’économie russe). N’est-ce pas là la meilleure façon d’imposer à la Russie la discipline impériale ?

    L’option nucléaire

    La Russie vend son pétrole à l’Occident en dollars US. Lukoil, par exemple, possède un dépôt en dollars US dans une banque américaine pour ses ventes de pétrole. Pour verser des salaires en roubles en Russie, Lukoil devra vendre ses dépôts en dollars US pour acheter en Russie un dépôt en roubles pour son compte bancaire, ce qui aura pour effet de soutenir la valeur du rouble. La question n’est pas de savoir s’ils accumulent des fonds à l’étranger, cela est une donnée. La seule question est de savoir s’ils ne les font plus revenir en Russie. La réponse est non. Et il en va de même pour d’autres entreprises russes.

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  43. La Russie n’est pas en train de perdre ses économies, comme en jubilent les grands médias occidentaux. Elle peut toujours exiger des compagnies étrangères de se délocaliser en Russie. Apple pourrait par exemple y ouvrir une usine de fabrication. Les récents accords commerciaux sino-russes incluent, entre autres, la construction d’usines en Russie par les Chinois. Vu la dépréciation du rouble, la Russie est en mesure d’exiger des entreprises manufacturières établies dans l’Union européenne de se délocaliser sur son territoire, sous peine de perdre leur accès au marché. Poutine a, en quelque sorte, admis que la Russie avait trop tardé à imposer une telle demande. La chose (positive en soi) est désormais inévitable.

    Puis il y a aussi l’option nucléaire (option que Poutine n’a même pas eu à mentionner). Si la Russie devait décider d’imposer un contrôle des mouvements de capitaux ou un congé de remboursement de larges tranches de sa dette venant à échéance au début de 2015, cela équivaudrait au pilonnage du système financier européen (dans le style choc et stupeur). Après tout, une bonne partie du financement des banques et des grandes entreprises russes a été approuvée en Europe.

    Pour ce qui est de la Russie elle-même, l’exposition au risque n’est pas l’enjeu. Ce qui importe, ce sont les liens avec les banques européennes. Un banquier d’affaires me citait l’exemple de Lehman Brothers, qui a provoqué tout autant l’effondrement de l’économie européenne, que celui de la ville de New York (par le jeu des liens d’interconnexion). Et ça, même si Lehman était basée à New York. Ce qui compte, c’est l’effet domino.

    Si la Russie devait déployer cette option financière nucléaire, le système financier occidental ne serait pas en mesure d’absorber le choc causé par l’interruption du service de la dette. Et cela prouverait (une fois pour toutes) que les spéculateurs de Wall Street ont érigé un château de cartes tellement fragile et corrompu, que la première vraie tempête aura suffi à le réduire en poussière.

    Un seul coup suffirait

    Et si la Russie cessait d’assurer le service de sa dette, créant du coup une sainte pagaille, compte tenu de ce que ça représente 600 milliards de dollars ? Ce scénario transparaît dans le fait que les Maîtres de l’univers demandent à Janet Yellen et à Mario Draghi de créer des crédits dans les systèmes bancaires, pour prévenir les dommages indus (comme ceux subis en 2008).

    Mais imaginons qu’ensuite la Russie décide de couper l’acheminement du gaz et du pétrole vers l’Ouest (tout en maintenant les pipelines ouverts en direction de l’Est). Les services de renseignements russes pourraient causer des dommages considérables et constants aux postes de pompage, du Maghreb jusqu’au Moyen-Orient. La Russie pourrait bloquer tout le gaz naturel et le pétrole en provenance des stans d’Asie centrale [3]. Le résultat ? L’effondrement financier le plus gigantesque de toute l’histoire. Et la fin des prétentions à l’exceptionnalisme de l’Empire du chaos.
    Il s’agit bien sûr d’un scénario apocalyptique. Mais il ne faut pas provoquer l’Ours, car, ce scénario, il pourrait le réaliser en un éclair.

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  44. Lors de sa conférence de presse, Poutine [4] a affiché une attitude vraiment sereine, calme, contenue (et une ardeur à plonger dans les détails), car il sait que Moscou a les moyens d’une autarcie complète. Il va de soi qu’il s’agit d’une guerre asymétrique contre un empire dangereux qui s’écroule. Qu’en pensent les nains intellectuels qui fourmillent au sein de l’administration du canard boiteux Obama ? Qu’ils pourront vendre à l’opinion publique américaine (et mondiale) l’idée selon laquelle Washington (en fait, leurs caniches européens) affrontera une guerre nucléaire sur le théâtre européen au nom de l’État ukrainien en déroute ?

    C’est une partie d’échecs. Le raid sur le rouble était censé faire échec et mat. Ça n’a pas marché. Pas quand le coup est porté par de simples amateurs de scrabble. Et n’oubliez pas le partenariat stratégique sino-russe. La tempête est peut-être en train de s’apaiser, mais la partie, elle, se poursuit.

    Pepe Escobar
    Traduit par Jacques pour vineyardsaker.fr

    [1] Empire of Chaos: The Roving Eye Collection [amazon.fr, Kindle Edition]
    [2] White House Brags Sanctions Put Russia On ‘Brink of Collapse’: Crippling Russian Economy Could ‘Force’ Putin to Obey US (antiwar.com, anglais, 16-12-2014)
    [3] Les stans sont les pays dont le nom comporte ce suffixe : Afghanistan, Kazakhstan, Kirghizistan, Ouzbékistan, Pakistan, Tadjikistan, Turkménistan
    [4] Putin: Russian economy will inevitably bounce back, 2 years in worst case scenario (rt.com, 18-12-2014)
    Source : What Putin is not telling us (rt.com, anglais, 18-12-2014)
    Pepe Escobar est l’auteur de Globalistan: How the Globalized World is Dissolving into Liquid War (Nimble Books, 2007), Red Zone Blues: a snapshot of Baghdad during the surge (Nimble Books, 2007), Obama does Globalistan (Nimble Books, 2009) et le petit dernier, Empire of Chaos (Nimble Books).

    http://www.vineyardsaker.fr/2014/12/21/loeil-itinerant-ce-que-poutine-ne-nous-dit-pas/

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  45. N. Corée menace les Etats-Unis, exige des excuses pour "téméraire rumeurs' de Obama de hack de Sony


    22 décembre 2014 05:04


    La Corée du Nord a exigé des excuses des Etats-Unis pour « imprudence » de circuler une rumeur non fondée sur la culpabilité de Pyongyang dans le hack de Sony récent, avertissement la réponse « proportionnelle » promise par Obama est satisfaite avec la « neutralisation plus difficiles ».

    Le rapport du FBI de l'enquête sur le hack à la Sony Pictures Entertainment repose sur « allégation intentionnelle plutôt que des preuves scientifiques » de l'implication nord-coréenne, a déclaré le ministère de la politique de la Commission de défense nationale de la Corée du Nord.

    « Après tout, les motifs invoqués par le FBI dans son annonce étaient tous basés sur l'obscur sci-tech data et une histoire fausse et, en conséquence, l'annonce elle-même est une autre fabrication » cette déclaration se lit, qui accuse les Etats-Unis de « comportement des gangsters ».

    Pyongyang a déjà proposé une enquête conjointe avec les États-Unis dans l'entaille, disant qu'il a "un moyen de prouver que nous n'avons rien à voir avec l'affaire sans avoir recours à la torture, comme le fait de la CIA".

    En réponse, US National Security porte-parole Mark Stroh a déclaré que le gouvernement nord-coréen peut en effet aider en admettant sa « culpabilité » et de compenser les dommages de Sony.

    Pyongyang estime que le favori de la croisade anti-nord est le leader américain lui-même qui est à l'aide de cas de Sony comme propagande contre la Corée du Nord.

    "Obama président US imprudemment fait la rumeur au sujet de 'cyber-attaque sur Sony Pictures' de la RPDC un fait accompli tout en criant pour neutralisation symétrique, strict calcul et mesures de rétorsion en outre des" l'instruction:.

    « Peut il vraiment dissimuler les crimes qu'il a commis en essayant si dur de falsifier la vérité et deviennent blancs au noir ? » Demande à la Corée du Nord.

    Le scandale a été déclenché par l'attentat lié à la comédie de Sony produit « The Interview », qui comprend un complot visant à tuer le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un.

    Le film devait être libéré le jour de Noël, mais jeudi, quelques heures à peine après que le FBI accusé Pyongyang de mettre en scène une cyber-attaque contre Sony, a indiqué la compagnie que le film $ 44 millions serait mis en veilleuse à la place.

    Le Président Barack Obama a exprimé son mécontentement devant la décision de Sony Pictures Entertainment, disant que la compagnie a « fait une erreur » et aurait dû parler d'abord à lui.

    « Nous ne pouvons pas avoir une société dans laquelle certains dictateurs un endroit peut commencer à imposer la censure ici aux États-Unis parce que si quelqu'un est capable de nous intimider hors libérant un film satirique, imaginez ce qu'ils commencent à faire une fois qu'ils voient un documentaire qu'ils n'aiment pas ou reportages qu'ils n'aiment pas » Obama a dit.

    (suite en dessous:)

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  46. Pour sa part la Corée du Nord prétend avoir « preuves claires » que l'administration américaine était "profondément impliqué" dans la production de "The Interview", comme son scénario a été rédigé conformément aux "directives" du département d'Etat américain.

    Pyongyang a accusé les Etats-Unis d'être le « principal coupable de terrorisme » que "habile derrière la scène pour produire et distribuer des films" qui déstabilisent les pays autour du monde et menacé Washington de représailles si elle procède avec la "réponse proportionnelle" qu'Obama a promis.

    "Notre réaction les plus difficiles est hardiment prise contre la maison blanche, le Pentagone et le continent entier d'US, le cloaque du terrorisme, surpassant de loin la"neutralisation symétrique » déclarée par Obama " Pyongyang a déclaré, en exhortant les Etats-Unis à réfléchir sur ses "mauvaises actions" et "excuses" à la Corée du Nord.

    http://rt.com/usa/216555-pyongyang-obama-apology-hack/

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    Réponses

    1. Bien sûr que lorqu'il s'agit de trouver des 'têtes de turc', le président des States est champion ! Après les fausses ADM de l'Irak et faux attentat Lockerbie de la Libye et fausse révolution dans ce beau pays où 100% des libyens votent Kadhafi parce qu'il osait reverser 95% des bénéfices du pétrole à son peuple et chacun était riche (zéro immigré libyen en Europe ! Cà alors !). Maintenant, c'est sur le farfelu de Corée du Nord qu'il s'en prend ! Vont-ils arroser la Corée de Napalm ? Inonder ce pays d'UA ?

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  47. Fuite docs CIA apprennent operatives à infiltrer EU

    21 décembre 2014 18:24


    Wikileaks a publié deux documents classifiés, chargeant la meilleure façon de contourner les systèmes de sécurité global dans les aéroports internationaux, y compris ceux de l'UE, tandis que sur les missions de l'infiltration de la CIA.
    Le premier des documents, daté de septembre 2011, conseille undercover agents comment agir pendant une projection de l'aéroport secondaire. Projections secondaires présentent un risque pour la couverture d'un agent en mettant l'accent "un examen important" sur un dispositif via fouille complète et détaillée de questionnement.
    Le manuel insiste sur l'importance d'avoir une «couverture cohérente, bien rodée et plausible,» en plus de cultiver une présence en ligne fausse pour jeter les interrogateurs hors piste.
    Pendant ce temps, le second document, daté de janvier 2012, présente un aperçu détaillé des procédures de contrôle aux frontières Schengen UE.
    La vue d'ensemble décrit les diverses mesures de sécurité électroniques, y compris le système d'Information Schengen (SIS) et la base de données européenne d'empreintes digitales EURODAC, utilisé par les contrôles aux frontières et les dangers que ces mesures peuvent poser aux agents en mission clandestine.
    Chef de WikiLeaks, Julian Assange explique que ces documents montrent que "sous l'Obama administration la CIA est toujours résolu à s'infiltrer dans les frontières de l'Union européenne et de mener des opérations clandestines dans les États membres."
    Le document montre également une préoccupation croissante de la CIA sur les risques aux identités supposée operatives, posées par des bases de données biométriques — les mêmes systèmes aux Etats-Unis a poussé pour après 9/11.
    Le vendredi, WikiLeaks a publié un rapport de CIA suggérant que si ciblée des programmes de mise à mort, y compris des grèves de drone, peuvent être efficaces dans certains cas, il y a également un risque que les programmes peuvent se retourner. Par exemple, grèves ciblées pourraient inciter les populations locales à sympathiser avec les insurgés ou de radicaliser davantage des militants restants.

    http://rt.com/news/216511-wikileaks-cia-travel-advice/

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  48. Snowden et Poitras a poursuivi pour la fabrication de doc « Citizenfour » sur les fuites de la NSA


    22 décembre 2014 20:38


    Un récent documentaire sur entrepreneur ex-gouvernement Edward Snowden envisage un candidat potentiel à la cérémonie des Oscars l'année prochaine, mais tout n'est pas bien pour l'équipe derrière le film « Citizenfour. »

    Avocats représentant un homme du Kansas a déposé une poursuite au civil au Tribunal de District de vendredi dernier dans laquelle ils allèguent que Snowden, réalisatrice Laura Poitras et autres, participent à la prise « Citizenfour » ont intentionnellement violé la loi fédérale en profitant de la divulgation de secrets d'Etat.

    "Il s'agit d'une action au nom du peuple américain de demander l'imposition rapide de la décision de la Cour suprême essentiels financier remède – une fiducie par interprétation – pour remédier à l'enrichissement sans cause en veillant à ce que les biens mal acquis dégorgeons," commence la plainte de l'action civile. "Cela décourage les manquements à l'obligation fiduciaire, répond des dommages irréparables à la sécurité du peuple américain et empêche une perturbation dangereuse des affaires étrangères en raison de la conduite irresponsable des agents de gouvernement déloyal et collaborateurs de l'industrie de divertissement."

    Selon la poursuite, Snowden et équipe de production du film a couru à l'encontre de 1979 la Cour suprême dans lequel haut de la nation juges acceptés par un 6-3 voter cet amendement premier droits ne protègent pas américains à partir d'instances dans lesquelles leurs discours viole toute « fiducie par interprétation » existant entre le gouvernement et un agent secret de son fonctionnement interne.

    Dans le cas de Citizenfour, le demandeur — Horace B. Williams, ancien Secrétaire du département des transports du Kansas et un ancien officier de la marine qui jadis occupée par une habilitation de sécurité — dit Snowden a rompu son accord avec le gouvernement américain parce que lui et l'équipe du film vont faire un "convoitent un gain financier pour leur faute," à savoir discuter classés les documents de manière à les rendre disponibles à des auditoires potentiels des "ennemis étrangers".

    Alors que les actions de Snowden sont illégales en leur nom propre, la poursuite allègue, Poitras, Praxis Films et autres « Hollywood défendeurs » figurant dans la plainte "glorifie l'espionnage international à but lucratif" et "ont cyniquement choisi de commercialiser, de capitaliser et de banaliser au profit de conscienceless, la CIA/NSA volée et autres documents secrets visés et révélé dans le film."

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  49. "Sur l'information et croyance sécurité nationale américaine a été gravement endommagée, mis en péril ou pire, des vies humaines et des biens militaires et non-militaires compromises non seulement par les actes du défendeur Snowden, mais aussi par la participation directe et indirecte des défenderesses Hollywood, en collaboration avec le défendeur Snowden afin de faciliter la diffusion des documents top secrets aux ennemis étrangers," la plainte continue.

    Les informations contenues dans le film, le costume allègue plus tard, pourraient représenter plus de milliards de dollars, car elles peuvent nécessiter les États-Unis gouvernement devoir "protéger vos actifs humains exposés à des risques, infrastructure informatique restauration/refonte, de reconstruire les relations avec les gouvernements étrangers et de répondre aux efforts de résurgence des ennemis différents, en raison de la déflagration associée du film et de la communication d'informations classifiées aux étrangers ennemis de cette Nation."

    Avocats de Williams, qui a versé de l'argent pour voir le film, dire les défendeurs doivent être déclarées illégales bienfaiteurs des fichiers volés Snowden et donc provenir des profits tirés par l'intermédiaire de Citizenfour. Selon la plainte, le film a rapporté plus de $ 2,1 millions à partir de cette semaine, deux mois après la première ouverture dans certains cinémas. Depuis lors, le film a été en lice pour examen avant cérémonie des Oscars l'année prochaine dans la catégorie du meilleur film documentaire.

    Contactée par le Hollywood Reporter, Participant Media — un codéfendeur en l'espèce — a refusé de commenter.

    Pendant ce temps, pas moins de deux autres films concernant l'étanchéité de la NSA sont actuellement en préparation. Le mois dernier, The Guardian a confirmé que l'acteur Joseph Gordon-Levitt a accepté le rôle de Snowden dans une prochaine fonctionnalité étant réalisé par le cinéaste vétéran Oliver Stone.

    « C'est l'un des plus grands de notre temps » Pierre dit précédemment de la saga de Snowden.

    http://rt.com/usa/216787-citizenfour-lawsuit-kansas-edwards/

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  50. Espagne : une « loi bâillon » pour limiter les manifestations

    Loïc Le Clerc
    Marianne
    dim., 21 déc. 2014 06:05 CET

    Le Partido popular l'a voté seul, grâce à sa majorité absolue au Parlement espagnol : la "loi organique de sécurité citoyenne", connue sous le nom de "loi bâillon". Concrètement, le gouvernement souhaite ainsi donner plus de pouvoirs aux forces de l'ordre, afin de limiter fortement le nombre et l'ampleur des manifestations. Mais la dérive n'est pas très loin et ce sont plusieurs libertés fondamentales qui se verraient bafouées.

    Les députés espagnols, ou du moins ceux de la majorité parlementaire conservatrice, ont voté en séance la semaine dernière la « loi organique de sécurité citoyenne », plus connue sous le quolibet que lui ont donné ses détracteurs de « ley mordaza », littéralement « loi bâillon ». Pour Paul Aubert, professeur de civilisation espagnole contemporaine à l'université d'Aix-Marseille, que Marianne a interrogé à ce sujet, la traduction la plus exacte serait « loi muselière ». Pourquoi un tel surnom ? C'est que cette loi « ambiguë et dangereuse » vient fortement « limiter les droits et les libertés des citoyens (manifestations, réunions, expression, etc.) afin de mieux garantir la sécurité » en donnant plus de pouvoirs aux forces de l'ordre.

    Quarante-cinq délits sont concernés et donc ce sont 45 peines qui se retrouvent durcies. Outre le fait que cette « loi muselière » punit plus sévèrement les délits liés à la prostitution, à la drogue ou aux occupations illégales d'un logement, elle a pour principale cible le manifestant. L'idée d'accentuer la répression a germé dans le cerveau du gouvernement depuis les manifestations des Indignés, ce mouvement lui étant devenue ingérable, non par sa violence mais par sa persévérance. Mais cette situation est loin maintenant, et l'Espagne, malgré la crise, la pauvreté et la rancœur permanente contre les élites ultra-corrompues, est calme. Alors beaucoup se demandent pourquoi une telle loi vient éclore aujourd'hui ? D'ailleurs, tous les partis d'opposition ont, pour l'occasion, formé un front commun. En vain.

    Une justice... sans juge

    Principale caractéristique de cette loi : « Elle transforme en actes administratifs des actes laissés autrefois à l'appréciation du juge », nous explique Paul Aubert. Dès lors, des délits punis par le code pénal deviennent des fautes administratives, ce qui entraîne donc le paiement d'amendes administratives. Désormais donc, pour les délits concernés, plus besoin de passer devant une cour de justice, c'est l'administration qui prend tout en charge. Plus de juge, d'avocat, etc. Rien que des policiers et des fonctionnaires. Il s'agit pourtant d'amendes classées en trois catégories pouvant monter jusqu'à 600 000 euros. En quelque sorte, une personne accusée d'avoir commis un de ces délits doit d'abord payer. Si elle souhaite contester sa peine, elle d'adresse à la juridiction « contentieux administratif » pour laquelle a été créée une toute nouvelle taxe. Pour une justice accessible à tous, on repassera !

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  51. Désormais, par exemple, manifester devant les bâtiments publics constitue une « faute grave » pouvant être punie d'une amende allant jusqu'à 30 000 euros. Faute qui devient « très grave » si les manifestants pénètrent dans l'édifice en question. Là, la bagatelle pourra coûter 600 000 euros. De même, il est interdit d'occuper une banque ou d'« escalader des édifices ou des monuments sans autorisation ». Et, pour chapeauter le tout, comme il est plus qu'interdit de braver un interdit, ainsi, si une quelconque manifestation est prohibée, y participer relève là aussi de la faute « très grave ».

    Afin de se justifier, le Partido popular a fait appel à Conrado Escobar, porte-parole de la commission Intérieur, lequel a osé déclarer que « les manifestations seront plus libres, car elles seront protégées des violences » ! Pour lui, sans rire, cette loi serait même une « avancée démocratique ». Mais pour Paul Aubert, cette nouvelle loi représente surtout une « menace pour les garanties constitutionnelles (inviolabilité du domicile, liberté d'expression, liberté de réunion, liberté de manifestation, etc.) ainsi que pour le droit d'asile ».

    Car la deuxième cible de choix de cette loi, c'est le migrant. Tout individu qui serait pris en train de passer les frontières des enclaves marocaines de Ceuta et Melilla sera renvoyé « à chaud », illico presto de l'autre côté. Adios donc tout droit à l'assistance juridique, ou toute forme de prise en charge, qu'elle soit sanitaire ou humanitaire, jusqu'à ce qu'il soit décidé du sort du migrant.

    Certains craignent de voir leur pays renouer avec des vieilles pratiques peu glorieuses. Et il n'est pas seulement question d'éditorialistes redoutant de revivre les - trop souvent convoquées en France - « heures sombres du passé ». Pedro Sanchez, le jeune chef de file du PSOE a qualifié Mariano Rajoy de président du gouvernement « le plus rétrograde de l'Histoire », ajoutant qu'il ne lui manquait plus que de reprendre à son compte cette expression franquiste : « La rue est mienne ». Ambiance...

    Une police toute-puissante

    Cette loi risque en tout cas, d'après Paul Aubert, de permettre « aux forces de police d'agir plus vite mais ne les met pas à l'abri d'abus ». Tout ce qui relèverait du manque de respect, de l'insulte ou de l'outrage est plus sévèrement puni. Mais, plus inquiétant, un policier peut donner une amende dite « légère » (entre 100 et 600 euros) a tout individu qui refuserait de décliner son identité. Filmer la police et diffuser les images sans autorisation devient par ailleurs une faute grave.

    Pour Paul Aubert, « c'est bien la démocratie qui est en jeu ». Cette loi n'est pas encore en vigueur en Espagne, elle doit maintenant être ratifiée par le Sénat. Si celui-ci l'approuve sans l'amender, alors la « loi muselière » sera effective, au grand dam des Espagnols. Une manifestation de protestation s'est déroulée ce samedi 20 décembre. La dernière ?

    http://fr.sott.net/article/24263-Espagne-une-loi-baillon-pour-limiter-les-manifestations

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