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mardi 20 mai 2014

Décryptage - Les historiens, le 11-Septembre et les armées secrètes de Gladio

http://fr.sott.net/article/21433-Decryptage-Les-historiens-le-11-Septembre-et-les-armees-secretes-de-Gladio

56 commentaires:

  1. Décryptage - Les historiens, le 11-Septembre et les armées secrètes de Gladio

    Daniele Ganser
    Il Fatto Quotidiano
    mar., 20 mai 2014 06:11 CDT
    Traduit de l'anglais par VD pour Il Fatto Quotidiano.fr

    Les historiens d'aujourd'hui et de demain font face à un énorme défi : relater les événements du 11 septembre 2001. Ce qu'ils écriront sera enseigné dans les livres d'histoire. Mais que raconteront-ils ? Est-ce Ben Laden qui a envoyé 19 musulmans attaquer par surprise les USA ? Ou bien écriront-ils que l'administration du Président George W. Bush est responsable de l'attaque, soit en la concevant elle-même, soit en la laissant délibérément se produire de façon à générer un choc au sein de la population américaine et à créer un prétexte pour augmenter drastiquement les dépenses militaires et pour attaquer l'Afghanistan et l'Irak ?

    J'ai étudié la plupart des données relatives aux événements du 11-Septembre, et je suis convaincu qu'une nouvelle enquête est nécessaire. Mais lorsque j'ai remis en cause la narrative officielle du 11/9 dans mon pays natal, la Suisse, j'ai dû faire face à de vigoureux reproches de la part de nombreuses personnes. On m'a par exemple demandé pourquoi un gouvernement, quel qu'il soit, devrait attaquer sa propre population ou, chose un peu moins criminelle, laisser délibérément un groupe étranger mener une telle attaque ? Tandis que les dictatures brutales comme le régime de Pol Pot au Cambodge, sont connus pour le peu de considération qu'ils portent à la vie et à la dignité de leurs concitoyens, on est amené à penser qu'une démocratie occidentale ne se permettrait jamais un tel abus de pouvoir. Et si des éléments criminels au sein d'une démocratie occidentale, en Amérique du Nord ou en Europe, avaient perpétré un tel crime, les élus ou les médias ne s'en rendraient-ils pas compte et ne le dénonceraient-ils pas ? Est-il concevable que des criminels à l'intérieur d'un gouvernement puissent mener des opérations terroristes contre des citoyens innocents, lesquels soutiennent ce même gouvernement au travers des impôts qu'ils paient tous les ans ?

    Est-il possible que personne ne le remarque ? Voilà des questions difficiles, même pour des chercheurs spécialisés dans l'histoire des guerres secrètes. En fait, il existe des exemples historiques de telles opérations menées par des démocraties occidentales. Dans cet article, je ne traiterai pas directement du 11-Septembre, mais plutôt de ce que l'Histoire peut nous apprendre. Je vous propose d'examiner certaines des informations les plus récentes concernant les guerres secrètes durant la Guerre froide. Il existe bel et bien une stratégie militaire secrète qui utilise le terrorisme contre les populations civiles. Cela s'appelle la « stratégie de la tension. » Et une telle stratégie a effectivement été mise en oeuvre par des démocraties occidentales.

    La stratégie de la tension

    Il est sans doute correct de dire que parmi les presque 7 milliards d'êtres humains vivant sur Terre, moins de 1 % a un jour entendu parler de « stratégie de la tension ». Et parmi eux, peu nombreux sont ceux capables d'en citer quelques exemples historiques.

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  2. Il s'agit d'une stratégie de l'ombre, connue seulement de quelques militaires et d'officiers des services secrets (et de quelques criminels) qui l'ont mise en place, de quelques officiers de police et de juges qui l'ont combattue, et de certains journalistes et chercheurs qui ont écrit à son sujet.

    Fondamentalement, la stratégie de la tension vise à toucher le côté émotionnel des gens et a pour but de répandre au maximum la peur parmi le groupe visé.

    La « tension » se réfère à la détresse émotionnelle et à la peur psychologique, alors que « stratégie » correspond à la technique permettant d'amener à cette détresse et à cette peur. Un attentat terroriste dans un lieu public comme une gare, un marché, un car de ramassage scolaire, est un exemple typique de procédé auquel la stratégie de la tension fait appel. Après l'attaque - et c'est là un élément essentiel - les agents secrets qui l'ont commis imputent le crime à leurs opposants politiques en effaçant les preuves ou en en créant de fausses.

    Notez bien que l'objectif ultime de la stratégie de la tension n'est pas de tuer ou de blesser des personnes lors d'un attentat terroriste, comme le pensent la plupart des gens. Les cibles sont à la fois l'opposant politique, qu'il faut discréditer par cet attentat, et ceux qui ne sont pas touchés physiquement, mais qui ont connaissance de l'attentat et qui sont amenés à avoir peur pour leur vie et celles de leurs proches.

    Étant donné que l'objectif de la stratégie de la tension est de discréditer l'opposant et de créer la peur, les véritables cibles ne sont pas les personnes qui sont tuées, que leur nombre soit de quelques dizaines ou de plusieurs milliers, mais les millions de gens qui ne sont pas atteints physiquement, mais sont plongés dans la détresse émotionnelle.

    La stratégie de la tension forme une partie de ce que l'on appelle communément « la guerre psychologique » (Psychological warfare, ou PSYWAR en anglais - NdT). Comme l'indique l'expression, cette forme de guerre ne s'attaque pas aux corps des êtres humains, aux tanks, navires, satellites ou maisons dans le but de les détruire, mais vise les esprits, le psychisme. Laissons de côté le fait que les philosophes, psychologues, neurologues ou théologiens ne sont jamais parvenus à définir complètement ce qu'est l' « esprit », et partons du principe, dans le cadre de cet article, qu'il s'agit simplement de la capacité humaine à penser et à ressentir. Si des personnes peuvent accéder à nos pensées et à notre ressenti sans que nous le remarquions, elles peuvent exercer un énorme pouvoir sur nous.

    Mais si nous nous apercevons que notre psychisme est manipulé au travers d'une guerre psychologique, cette technique perd alors une partie de ses effets.

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  3. La guerre psychologique a joué un rôle central dans la Seconde Guerre mondiale et toutes celles qui lui ont succédé. Elle a été utilisée par les commandements américains en Europe, aux Amériques, en Asie, en Australie et en Afrique. On la désigne parfois sous le vocable populaire de « propagande », mais la propagande est seulement une des formes de guerre psychologique. La stratégie de la tension en est une autre, bien moins connue. Le Département américain de la Défense définit la guerre psychologique comme « l'utilisation planifiée de la propagande et d'autres actions psychologiques dans le but premier d'influencer les opinions, les émotions, les attitudes et les comportements de groupes étrangers hostiles, de manière à contribuer à l'accomplissement d'objectifs nationaux. »[1]

    La guerre psychologique peut prendre des formes très différentes et apparemment sans liens - tracts, affiches ou reportages à la télévision, tous conçus pour formater la pensée et les sentiments du groupe visé. Ou bien, elle peut se manifester sous la forme d'une attaque terroriste menée par des agents secrets et dont on fait porter la responsabilité à un opposant politique.

    Inutile de préciser que la stratégie de la tension, version terrorisme, celle qui tue des personnes innocentes, est une forme de guerre psychologique bien plus brutale et radicale que le largage de tracts depuis un avion survolant un territoire ennemi. Mais ces deux formes de guerre psychologique ont en commun le fait de viser l'esprit, les émotions et les pensées des gens.

    Je vais maintenant donner quelques exemples historiques de stratégie de la tension ayant utilisé le terrorisme.

    Au jour d'aujourd'hui, les informations les plus pertinentes sur la stratégie de la tension sont sans aucun doute celles provenant d'Italie, où des juges, des parlementaires et des universitaires continuent de mettre en commun leurs efforts pour essayer de comprendre et de détailler cette stratégie secrète.

    Le juge Casson et l'attentat terroriste de Peteano

    Le juge italien Felice Casson a redécouvert cette stratégie lors de son enquête sur plusieurs attaques terroristes survenues en Italie dans les années 1960, 1970 et 1980. D'après Casson, l'affaire la mieux documentée dans laquelle la stratégie de la tension a été utilisée s'est produite dans le village italien de Peteano. C'est là que le 31 mai 1972, trois membres de la police paramilitaire italienne, les Carabinieri, ont été attirés vers une Fiat 500 abandonnée par un appel anonyme et ont été tués lorsqu'ils ont ouvert le coffre du véhicule en déclenchant la bombe qui s'y trouvait.

    Pendant des années, cet attentat terroriste a été mis sur le compte des Brigades rouges, une organisation terroriste d'extrême gauche en Italie. Mais lorsque le juge Casson a rouvert cette affaire, il a découvert que c'était en réalité le néofasciste catholique Vincenzo Vinciguerra, un militant anticommuniste, qui avait commis ce crime.

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  4. Casson a également découvert, à sa grande surprise, que Vinciguerra n'avait pas opéré seul, mais qu'il avait été protégé par des membres des services secrets militaires italiens, appelés aujourd'hui SISMI (Servizio per le Informazioni e la Sicurezza Militare).[2]

    Le juge Casson a procédé à l'arrestation de Vinciguerra, lequel a confirmé lors de son procès en 1984 qu'il avait été relativement aisé pour lui d'échapper à la justice et de se cacher, étant donné qu'une large portion de l'appareil sécuritaire italien, y compris le SISMI, partageait ses convictions anticommunistes, et avait par conséquent soutenu en silence ces crimes afin de discréditer la gauche italienne et tout particulièrement le Parti communiste (PCI), lequel était relativement fort à l'époque. Après l'attentat à la bombe, Vinciguerra se souvient que « c'est tout un mécanisme qui s'est mis en route... Les carabiniers, le ministre de l'Intérieur, les services de douane, et les services secrets civils et militaires ont accepté de fait les raisons idéologiques derrière cette attaque. »

    Casson a mis en évidence le fait qu'au travers de ce crime et d'autres pour lesquels on avait accusé les Brigades rouges - l'ennemi politique par excellence - c'était en fait le Parti communiste italien qui avait été discrédité. Les chefs des services secrets militaires et les politiques ont avancé qu'après ce crime, le "danger communiste" justifiait l'augmentation des dépenses militaires et la réduction des libertés civiles dans l'intérêt de la sécurité de l'État. De cette façon, la stratégie de la tension, comme celle mise en oeuvre par l'acte terroriste de Pataneo, a permis de propager la peur dans toute l'Italie, de discréditer un opposant politique, et de mettre en place des mesures de sécurité conservatrices. Ce fut très efficace, puisque personne ne savait à l'époque que les services secrets étaient derrière cette attaque.[3]

    « En ce qui concerne les services de renseignement, l'attentat de Peteano fait partie de ce qui a été surnommé la stratégie de la tension, » a expliqué le Juge Casson à la BBC lors d'une interview en 1991.

    La tension créée à l'intérieur du pays a servi à promouvoir des tendances sociales et politiques extrêmement réactionnaires et conservatrices. Alors que cette stratégie était mise en oeuvre, il était nécessaire de protéger ceux qui étaient effectivement derrière, puisque des preuves les impliquant étaient peu à peu découvertes.Des témoins ont dissimulé des informations pour couvrir les extrémistes de droite.[4]

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  5. Vinciguerra faisait partie de l'organisation fasciste italienne, Ordine Nuovo (Nouvel Ordre) qui cultivait d'étroites relations avec le SISMI. Un haut membre d'Ordine Nuovo, Clemente Graziani, a affirmé dans un livre paru en 1963, qu'en tant que catholique, il était de son devoir de combattre par tous les moyens les communistes impies, y compris par des opérations de "tension" qui, à première vue peuvent paraitre brutales et immorales. Il expliqua que les communistes s'étaient eux aussi engagés dans des méthodes sales, et que si Ordine Nuovo n'utilisait pas le terrorisme pour les combattre, ils ne seraient jamais vaincus : « le terrorisme a évidemment l'inconvénient de tuer aussi des personnes âgées, des femmes, des enfants, » a fait remarquer Graziani. Il a ajouté que « des opérations de cette nature sont encore considérées comme des crimes méprisables et abjects, et surtout inutiles pour vaincre un conflit. Mais les standards de la guerre révolutionnaire renversent ces principes moraux et humanitaires. Ces formes d'intimidation terroriste sont aujourd'hui considérées non seulement comme acceptables, mais absolument nécessaires. »[5]

    Autres attentats terroristes

    Peteano n'est pas un cas isolé en Italie, mais fait partie d'une longue série d'attentats terroristes qui a débuté en 1969. Le 12 décembre de cette année-là, quatre bombes explosaient sur les places publiques à Rome et Milan, tuant 16 civils innocents et en blessant 80 autres ; la plupart des victimes sont tombées à Milan, Piazza Fontana. Après le massacre, comme le veulent les règles de la stratégie de la tension, les services secrets militaires italiens, le SID, a posé des bombes dans la villa de l'éditeur gauchiste bien connu, Giangiacomo Feltrinelli, de façon à pouvoir accuser de terrorisme les communistes et d'autres membres de l'extrême gauche.[6] Ce n'est que des années plus tard qu'on a appris que Feltrinelli n'avait absolument rien à voir avec ce crime et qu'en réalité, l'extrême droite italienne, dont Ordine Nuovo, avait perpétré ces atrocités dans le but de promouvoir la stratégie de la tension.

    Les attentats les plus meurtriers eurent lieu en 1974, environ deux ans après celui de Peteano.

    Le 28 mai, une bombe explosait lors d'une manifestation anti-fasciste à Brescia, où s'étaient rassemblées plus de 3000 personnes, tuant 8 personnes et en blessant 102 autres. Pour couvrir les traces des poseurs de bombe d'extrême droite, la place avait été nettoyée au jet d'eau plusieurs heures avant que les magistrats enquêteurs ne puissent se rendre sur la scène de crime pour protéger les preuves. Une commission du Sénat italien a plus tard fait observer que « les enquêtes menées immédiatement après le massacre étaient caractérisées par un tel nombre d'erreurs incroyables que cela laissait sans voix. »[7] Puis, le 4 août, une bombe explosait dans le train express Italicus reliant Rome à Berlin, tuant 12 civils innocents et en blessant 48 autres.

    Mais l'attaque la plus meurtrière eut lieu en 1980, un samedi après-midi chaud et ensoleillé qui se trouvait aussi être le premier jour des grandes vacances d'été en Italie. Une explosion massive ravagea la salle d'attente de seconde classe à la gare de Bologne, tuant 85 personnes lors de la déflagration et faisant 200 blessés.

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  6. La raison de ces attaques

    Cette série d'attentats terroristes jeta le discrédit sur les communistes italiens et propagea la terreur parmi la population italienne, étant donné que personne ne savait qui allait être le prochain sur la liste. Il était impossible de protéger l'ensemble des infrastructures de transport, sans parler des places publiques, et il était donc clair pour tous les spécialistes en sécurité de l'époque que les sociétés démocratiques seraient toujours vulnérables à ce genre d'attentats terroristes. « Il fallait s'en prendre aux civils, au peuple, aux femmes, aux enfants, aux anonymes sans lien avec un quelconque jeu politique, » a déclaré le néofasciste Vincenzo Vinciguerra après son arrestation, lorsqu'il détailla la stratégie de la tension à laquelle il avait lui-même participé.
    « La raison en est très simple, » a-t-il ajouté : « [ces actions] étaient censées forcer les gens, le peuple italien, à se tourner vers l'État pour demander plus de sécurité. C'était la logique politique derrière tous ces massacres et les attentats à la bombe qui restèrent impunis, du fait que l'État ne peut pas s'accuser lui-même, ou se déclarer lui-même responsable pour ce qui s'est passé. »[8]

    Les révélations sur Gladio

    Le juge italien Felice Casson, qui avait redécouvert la stratégie de la tension, voulait savoir pourquoi des individus au sein même du gouvernement et des services secrets italiens avaient soutenu cette stratégie criminelle.

    Après l'arrestation de Vinciguerra, le poseur de bombe de Peteano, il décida d'en savoir plus. « Je voulais faire la lumière sur ces années de mensonges et de mystères, c'est tout. [Je voulais] que l'Italie, pour une fois, connaisse la vérité. »[9] À l'été 1990, le juge Casson a demandé l'autorisation au premier ministre italien Giulio Andreotti de pouvoir fouiller dans les archives des services secrets militaires (SISMI) à Rome.

    Permission lui fut accordée, et Casson fit une découverte sensationnelle : il découvrit que sous le nom de code « Gladio » (glaive), se cachait une armée secrète qui avait été mise en place par les services de renseignement militaires italiens en étroite collaboration avec la CIA dans les années qui avaient suivi la Seconde Guerre mondiale. Cette armée secrète devait fonctionne comme une unité de guérilla en cas d'invasion et d'occupation de l'Italie par l'armée soviétique. Les données mises à jour par Casson indiquaient que cette mystérieuse armée Gladio était liée à l'OTAN et qu'en l'absence d'invasion de la part des Soviétiques, elle semblait avoir manipulé la politique italienne au travers d'un certain nombre d'actions secrètes pendant la guerre froide dans le but d'affaiblir les communistes italiens.

    Casson informa par voie confidentielle une commission parlementaire de ses recherches qui allaient bien au-delà de son enquête initiale. Ce fut une surprise totale pour les Sénateurs, et le 2 août 1990, le premier ministre et chef de l'exécutif italien, Giulio Andreotti, ordonna « d'informer le parlement dans les 60 jours à venir au sujet de l'existence, des caractéristiques et des raisons d'être d'une structure parallèle occulte dont on dit qu'elle a opéré au sein de nos services de renseignements militaires, avec l'objectif de conditionner la vie politique du pays. »[10]

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  7. Le 24 octobre 1990, Andreotti remit un rapport de 10 pages intitulé « Ce qu'on appelle le 'SID parallèle' - ou Affaire Gladio » à la Commission d'enquête du Sénat dirigée par le sénateur Gualtieri. Le rapport d'Andreotti confirmait l'existence d'une armée secrète à l'intérieur des services secrets militaires, connue sous le nom de code de "Gladio".

    Andreotti ajouta que cette structure existait toujours et étaitopérationnelle. Ne voulant pas endosser seul toutes les conséquences de ces accusations de conspiration, Andreotti insista le jour même devant le parlement sur le fait que « chacun des chefs de gouvernements avait été mis au courant de l'existence de Gladio. »[11] Cette affirmation mettait notamment en cause l'ex-premier ministre Bettino Craxi (1983-1987) et surtout Francesco Cossiga, un ancien premier ministre (1978 - 1979) qui occupait le poste de président en 1990.

    Les hauts magistrats furent obligés de prendre position. Craxi affirma qu'il n'avait pas été informé, jusqu'au moment où il fut confronté à un document sur Gladio portant sa propre signature en tant que premier ministre. Cossiga expliqua qu'il était « fier d'avoir pu garder le secret pendant 45 ans. »[12]

    Dans son rapport, Andreotti confirmait les découvertes de Casson, et expliquait que Gladio était la branche italienne d'une armée secrète "Stay-Behind" mise en place au lendemain de la Seconde Guerre mondiale par la CIA et le SIFAR, dans le cadre d'un réseau international de groupes clandestins de résistance dans les pays de l'OTAN, pour combattre une éventuelle invasion soviétique. En cas d'invasion, les armées Stay-Behind devraient organiser un mouvement de résistance et opérer derrière les lignes ennemies. Ces armées étaient supervisées et coordonnées par deux centres top-secret de guerre non conventionnelle de l'OTAN nommés Allied Clandestine Committee (ACC) et Clandestine Planning Committee (CPC).

    Andreotti raconta qu' « une fois constituée cette organisation de résistance secrète, l'Italie était appelée à participer... aux tâches du CCP (Clandestine Planning Committee) fondé en 1959, opérant au sein du SHAPE [Supreme Headquarters Allied Powers Europe, de l'OTAN]... ; en 1964, les services secrets italiens intégrèrent également l'ACC (Allied Clandestine Committee).[13]

    Ayant à faire face à des protestations acerbes de la presse italienne, Andreotti affirma que les services secrets italiens en général, et les membres de Gladio en particulier, n'avaient rien à voir avec le terrorisme que l'Italie avait subi durant la Guerre froide.

    Il expliqua que « les individus présélectionnés n'ont pas de casier judiciaire, ne font partie d'aucun mouvement politique et ne participent en aucune manière à un quelconque mouvement extrémiste. »[14]

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  8. Vinciguerra, le poseur de bombe de Peteano, qui s'était trouvé au coeur de la stratégie de la tension, dément ces affirmations. Dès la tenue de son procès en 1984, il avait déclaré : « Avec l'attentat de Peteano et tous ceux qui ont suivi, plus personne ne devrait douter de l'existence d'une structure active et clandestine, capable d'élaborer dans l'ombre une telle stratégie de tueries. Cette structure, » poursuivait-il, « est imbriquée dans les organes mêmes du pouvoir. Il existe en Italie une organisation parallèle aux forces armées, composée de civils et de militaires, et à vocation antisoviétique, c'est-à-dire destinée à organiser la résistance contre une éventuelle occupation du sol italien par l'Armée rouge. » Sans citer le nom de Gladio, Vinciguerra était clairement en train de parler de l'armée secrète, plusieurs années avant que le premier ministre Andreotti confirme son existence. Vinciguerra la décrivit en 1984 comme « une organisation secrète, une super organisation disposant de son propre réseau de communications, d'armes d'explosifs et d'hommes formés pour s'en servir. » Il insista sur le fait que cette « super-organisation, en l'absence d'invasion soviétique, avait reçu de l'OTAN l'ordre de lutter contre un glissement à gauche du pouvoir dans le pays. Et c'est ce qu'ils ont fait, avec le soutien des services secrets de l'État, du pouvoir politique et de l'armée. »[15]

    Les précédents chefs des services de renseignements italiens furent choqués par les révélations du premier ministre Andreotti, qui avait révélé ce que beaucoup considéraient comme l'un des plus grands secrets. Le Général Vito Miceli, chef du Renseignement italien de 1970 à 1974, protesta dans la presse italienne : « J'ai été emprisonné parce que je refusais de révéler l'existence de cette super-organisation secrète, et voilà qu'Andreotti s'amène devant le Parlement et raconte tout ! »[16]
    La presse italienne se montra très critique à propos des révélations sur Gladio et sur le fait que la CIA avait joué un rôle central dans cette opération secrète. Le quotidien La Stampa commenta : « Aucune raison d'État ne peut justifier que l'on entretienne, couvre ou défende une structure militaire secrète composée d'éléments recrutés sur des critères idéologiques - dépendant ou, au minimum, sous l'influence d'une puissance étrangère -, et servent d'instrument pour un combat politique. Il n'y a pas de mot pour qualifier cela, si ce n'est 'haute trahison' ou 'crime contre la Constitution.' »[17]

    Le parti communiste italien (PCI), convaincu que c'était lui et non des troupes étrangères, qui était la vraie cible des armées Gladio durant toute la période de la Guerre froide, fut particulièrement scandalisé : « Avec ce mystérieux SID parallèle, fomenté pour faire obstacle à un impossible coup d'État de la gauche, nous avons surtout risqué de nous exposer à un coup d'État de la droite... Nous ne pouvons pas croire à cela..., que ce super-SID ait été accepté comme un outil militaire destiné à opérer 'dans le cas d'une occupation ennemie'. Le seul véritable ennemi est et a toujours été le parti communiste italien, c'est-à-dire un ennemi de l'intérieur. » [18]

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  9. Le rôle de la CIA

    Aux États-Unis, cette affaire a été parfaitement ignorée par les médias. Dans l'un des rares articles traitant du sujet, le Washington Post, titrant « "CIA Organized Secret Army in Western Europe ; Paramilitary Force Created to Resist Soviet Occupation" (La CIA organise une armée secrète en Europe de l'Ouest ; des forces paramilitaires créées pour résister à une occupation soviétique), expliquait qu'un officier du renseignement avait, sous couvert d'anonymat, déclaré : « Cette opération concerne uniquement l'Italie. Nous n'avons aucun contrôle sur elle. S'il y a des allégations selon lesquelles la CIA est impliquée dans des activités terroristes en Italie, elles sont totalement dépourvues de sens. »[19]
    Il est extrêmement difficile de faire des recherches et de clarifier les détails des opérations de stratégie de la tension, car personne n'est prêt à confirmer publiquement qu'un tel a ordonné ceci, ou qu'un autre a participé à une opération terroriste qui a fait des victimes parmi les civils innocents et a jeté l'effroi parmi la population visée avant d'accuser un ennemi politique de l'avoir perpétrée. Si, comme dans le cas de l'Italie, différents services de renseignement sont impliqués, en l'occurrence le SISMI italien et la CIA américaine, alors la tâche devient encore plus ardue, car les services commencent à s'accuser et à se contredire mutuellement.

    À la différence de l'officier anonyme du renseignement US cité par le Washington Post qui accusait implicitement les Italiens pour la campagne de terreur subie par leur pays, le chercheur Philip Willan a affirmé que le gouvernement US et sa communauté du renseignement en étaient responsables : « Il est loin d'être aisé de déterminer qui était responsable des décisions au jour le jour quant à la stratégie de la tension. Mais il ne fait pratiquement aucun doute que la responsabilité globale pour cette stratégie repose sur les épaules du gouvernement et des services secrets des États-Unis... Des questions restent à propos de l'adoption de méthode ayant amené à la mort de centaines de victimes innocentes. »[20]

    Lors d'une émission télévisée italienne en 1990, l'amiral Stansfiels Turner, directeur de la CIA entre 1977 et 1981, ne voulut pas confirmer les déclarations de Willan et refusa obstinément de répondre aux questions sur Gladio. Par respect pour les victimes des nombreux massacres, le journaliste italien qui menait l'interview insista pour que Turner clarifie ce qu'était la stratégie de la tension. Turner arracha alors son micro et cria : « j'ai dit, pas de questions sur Gladio ! » et l'interview prit fin.[21]

    Certains officiers de la CIA se sont montrés plus bavards sur les stratégies secrètes durant la Guerre froide et sur les opérations illicites de la CIA. L'un d'eux s'appelle Thomas Polgar, retraité en 1981 après une carrière de 30 ans à la CIA. Questionné sur les armées secrètes de Gladio en Europe, Polgar confirma que les armées secrètes Stay-Behind étaient coordonnées « par une sorte de groupe de planification de guerre non conventionnelle lié à l'OTAN. » Polgar insista sur le fait que « tous les services secrets nationaux avaient été impliqués à un degré ou à un autre, » ajoutant qu'« en Italie dans les années 1970, certaines personnes étaient allées un peu plus loin que la charte définie par l'OTAN. »[22]

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  10. Des membres du Parlement italien décidèrent de creuser davantage. Huit sénateurs, la plupart appartenant au parti démocratique de gauche (PDS pour Partito Democratico della Sinistra), qui avait remplacé l'ancien PCI après l'effondrement de l'Union soviétique en 1991, poursuivirent leur enquête sur Gladio et la stratégie de la tension.
    Sous la présidence du sénateur Giovanni Pellegrini, ils entendirent des témoins, prirent connaissance des documents et présentèrent un rapport de 326 pages en 2000.[23] Les anciens communistes conclurent que pendant la Guerre froide, l'armée secrète Gladio avait, avec la CIA, les services secrets militaires et certains néofascistes italiens, combattu les communistes et les socialistes italiens de peur de trahir l'OTAN « de l'intérieur. » Le rapport expliquait que « ces massacres, ces bombes, ces opérations militaires avaient été organisés, promus, ou soutenus par des hommes à l'intérieur des institutions italiennes, et comme cela a été découvert plus récemment, par des gens liés aux structures de renseignement des États-Unis. »[24]

    D'après les importantes découvertes du Sénat italien, la stratégie de la tension avait donc été mise en oeuvre par des membres appartenant aussi bien aux communautés de sécurité nationale italiennes qu'américaines, dont la CIA et le SISMI, qui avaient établi des liens avec des extrémistes pour poser les bombes. Le Général Giandelio Maletti, ancien chef des services de contre-espionnage italiens, l'a confirmé en mars 2001, quelques mois seulement avant les attentats terroristes du 11 septembre 2001.

    Lors d'un procès contre des membres d'extrême droite accusés d'être impliqués dans le massacre en 1969 de Piazza FOntana à Milan, le Général Maletti a déclaré : « La CIA, appliquant les directives de son gouvernement, voulait créer un nationalisme italien capable de stopper ce qu'elle voyait comme un glissement à gauche, et pour cette raison, elle peut avoir utilisé le terrorisme d'extrême droite... L'impression générale était que les Américains étaient prêts à tout pour arrêter le glissement de l'Italie à gauche. » Et il a ajouté : « N'oubliez pas que Nixon était au pouvoir et que c'était un homme étrange, un politicien très intelligent, mais aussi quelqu'un qui prenait des initiatives peu orthodoxes. »[25]

    Enquêtes aux États-Unis

    Aux États-Unis, mis à part le travail souvent ignoré et pourtant important de Jeffrey Mackenzie Bale[26], il n'y a eu pratiquement aucunes recherches au sujet des opérations de stratégie de la tension en Italie sponsorisées par les USA. Arthur Rowse, un ancien employé du Washington Post, est l'un des autres rares Américains à avoir parlé de ce phénomène. Dans la conclusion d'un de ses précieux articles, il dressait les "leçons de Gladio" dans ces termes : « Aussi longtemps que le public américain restera dans l'ignorance de ce chapitre noir des relations étrangères américaines, les agences qui en sont responsables ne subiront que peu de pression pour modifier leurs méthodes. » Il ajoutait : « La fin de la Guerre froide... a changé peu de choses à Washington. Les USA... attendent toujours un véritable débat national sur la fin, les moyens et les coûts de notre politique nationale de sécurité. »[27]

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  11. La découverte en Italie des armées Stay-Behind de l'OTAN en 1990 et le débat qui s'en est suivi sur la stratégie de la tension eut des implications internationales importantes. Alors que le détail de cette opération émergeait, le Times de Londres conclut que « cette histoire semble sortie tout droit d'un roman policier. »[28] Pendant un bref instant, le public a pu entrevoir le monde secret du terrorisme, les mensonges, les opérations secrètes [cover-ups]. La presse britannique conclut que « Gladio, avec sa stratégie de la tension, était l'un des secrets politico-militaires les mieux gardés et les plus néfastes depuis la Seconde Guerre mondiale. »[29]

    La réponse de l'OTAN

    En révélant que l'OTAN coordonnait le réseau international secret dont Gladio était seulement l'une des branches, Andreotti avait mis une grosse pression sur le quartier général de l'OTAN en Belgique. Mes recherches ultérieures ont confirmé que des armées secrètes Stay-Behind ont existé dans tous les pays d'Europe de l'Ouest, opérant sous différents noms de code : au Danemark "Absalon", en Allemagne "TD BDJ", en Grèce "LOK", au Luxembourg "Stay-Behind", aux Pays-Bas "I&O", en Norvège "ROC," au Portugal "Aginter," en Suisse "P26," en Turquie "Counter-Guerrilla," et en Autriche "OWSGV."[30]

    L'OTAN, la plus grande alliance militaire au monde, réagit de manière confuse aux révélations sur ce réseau secret, en diffusant deux commentaires contradictoires. Le 5 novembre 1990, après presque un mois de silence, l'OTAN nia catégoriquement les allégations d'Andreotti au sujet de l'implication de l'OTAN dans l'opération Gladio et ses armées secrètes. Jean Marcotta, porte-parole sénior de l'OTAN, déclara depuis le quartier général de l'OTAN à Mons en Belgique, que « l'OTAN n'a jamais considéré la guérilla ou les opérations clandestines ; elle s'est toujours occupée d'affaires militaires et de la défense des frontières alliées. »[31] Pourtant, le 6 novembre 1990, un autre porte-parole de l'OTAN expliqua que le démenti de l'OTAN formulé les jours précédents était faux. Par la suite, l'OTAN se contenta d'un court communiqué à l'adresse des journalistes, expliquant que l'OTAN ne faisait pas de commentaires sur des affaires relevant du secret militaire et que Marcotta n'aurait rien dû dire du tout.[32] La presse internationale protesta contre les politiques malsaines de relations publiques de l'alliance militaire, et un journal britannique écrivit : « Alors que le continent subit choc après choc, un porte-parole de l'OTAN formule un démenti : ''aucune connaissance de Gladio ou de Stay-Behind''. Puis, un communiqué de sept mots annonça que ce démenti était "incorrect", sans en dire plus. »[33]

    Afin de clarifier la position de l'OTAN, j'ai appelé leur Bureau de la Sécurité où Isabelle Jacob m'a informé qu'il était peu probable que quiconque réponde à des questions sensibles sur Gladio, et m'a conseillé de coucher par écrit ces questions et de les leur faire parvenir par mon ambassade. La mission suisse de l'OTAN à Bruxelles fit alors suivre mes questions sur Gladio à l'OTAN, l'une d'elles étant : « Pourquoi le porte-parole sénior de l'OTAN, Marcotta, a-t-il démenti catégoriquement le 5 novembre 1990 toute connexion entre l'OTAN et Gladio, tandis que le 7 novembre, un autre porte-parole de l'OTAN affirmait que la déclaration formulée par Marcotta deux jours auparavant était fausse ? »

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  12. En mai 2001, le chef du service de presse et des services médias de l'OTAN, Lee McClenny, se fendit d'un simple démenti : « Je ne suis pas au courant qu'un lien quelconque entre l'OTAN et l'Opération Gladio'. De plus, je ne trouve aucun document indiquant que quelqu'un du nom de Jean Marcotta ait été un porte-parole de l'OTAN. »[34]

    Mais en coulisses, l'OTAN fut forcée de communiquer plus ouvertement sur cette affaire sensible de Gladio, comme le révèlent d'autres sources. Après la débâcle des communiqués publics, le secrétaire général de l'OTAN, Manfred Wörner, briefa à huis clos les différents ambassadeurs de l'OTAN sur Stay-Behind, le 7 novembre 1990. Un article paru dans la presse espagnole, commentait ce briefing : « Le SHAPE (Supreme Headquarters Allied Powers Europe) qui est l'organe dirigeant de l'appareil militaire de l'OTAN, a coordonné les actions de Gladio, d'après les révélations du Secrétaire général Manfred Wörner lors d'une réunion avec les ambassadeurs de l'OTAN des 16 nations alliées. »

    L'article ajoutait que « Wörner avait, semble-t-il, demandé plus de temps, de façon à pouvoir mener une enquête sur la fameuse déclaration "aucune connaissance" » formulée par l'OTAN la veille. « Ces précisions ont été présentées à l'occasion de la réunion du Conseil Atlantique au niveau des ambassadeurs, qui, selon certaines sources, se tint le 7 novembre. »[35]

    Selon ce même article, Manfred Wörner, le secrétaire général de l'OTAN, avait lui-même été briefé par un officier de haut rang de l'OTAN en Europe, le général américain John Galvin, suppléant du Commandant suprême des forces alliées en Europe (Supreme Allied Commander Europe, ou SACEUR).Au cours de cette réunion à huis clos, le secrétaire général de l'OTAN expliqua que le militaire en question - autrement dit le général John Galvin, Commandant suprême des forces alliées en Europe -, avait indiqué que le SHAPE coordonnait les opérations de Gladio.

    À partir de ce moment-là, la position officielle de l'OTAN fut de ne plus commenter des secrets officiels.[36]
    L'OTAN n'a jamais fait de commentaires publics sur la stratégie de la tension, ou sur le fait que des plans ou du personnel de l'OTAN aient été impliqués, et n'a divulgué aucun autre détail sur les armées secrètes. « Étant donné qu'il s'agit d'une organisation secrète, je ne m'attends pas à ce qu'il soit répondu à beaucoup de questions, même si la Guerre froide est terminée, » a déclaré à la presse un diplomate de l'OTAN, qui a insisté pour rester anonyme. « S'il existait le moindre lien avec des organisations terroristes, ce genre d'information serait enterrée très profondément. Sinon, qu'y a-t-il de mal à prendre des précautions pour organiser la résistance si vous pensez que les Soviétiques pourraient attaquer ? »[37]

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  13. Ce refus de commenter de la part de l'OTAN ne fut pas du goût du parlement européen, lequel dans une résolution spéciale sur les armées secrètes et la stratégie de la tension, déclara sèchement que « ces organisations opèrent et continuent d'opérer en dehors de tout cadre légal, et ne sont soumises à aucun contrôle parlementaire. »

    Le parlement écrivit ensuite qu'il « appell[ait] à une enquête complète sur la nature, la structure, les objectifs et tous les autres aspects de ces organisations clandestines. » Une telle enquête ne vit cependant jamais le jour, du fait qu'aussi bien l'OTAN que ses États membres étaient préoccupés par les problèmes qu'une telle enquête pourrait créer. Pourtant le parlement européen déclara clairement qu'il « protestait vigoureusement contre les déclarations de certains officiers américains de SHAPE et de l'OTAN à propos de leur droit d'encourager l'établissement en Europe d'un service secret clandestin et d'un réseau opérationnel. » Et les choses en restèrent là.[38]

    En France

    Comme nous l'avons mentionné, l'Italie ne fut pas le seul pays où des réseaux Stay-Behind furent impliqués dans des opérations de stratégie de la tension. Des opérations terroristes contre la population civile eurent lieu également en Belgique, en Turquie et en Grèce. Comme en Italie, les armées secrètes ont été formées et équipées par la CIA et son homologue britannique, le MI6, et ont opéré comme une branche secrète des services secrets militaires du pays. Les opérations dans ces trois pays sont détaillées dans mon livre « Les armées secrètes de l'OTAN »[39] Dans le présent article, je n'ai la place que pour une brève discussion sur les opérations en France. Les révélations du premier ministre italien Giulio Andreotti prirent par surprise François Mittérrand, le président socialiste français de 1981 à 1995. Alors qu'il était interrogé par la presse française en 1990, Mitterrand tenta de se distancier de l'affaire des armées secrètes en France, affirmant qu'elles avaient été dissoutes depuis longtemps. Il a notamment déclaré : « Lorsque je suis arrivé, il n'y avait plus grand-chose à dissoudre. Juste quelques vestiges, dont j'ai appris l'existence avec étonnement, car tout le monde avait oublié de m'en parler. »[40]

    Mais le premier ministre italien Andreotti ne parut pas apprécier particulièrement la manière dont la Grande Nation [en français dans le texte - NdT] essayait de minimiser son rôle dans le complot Stay-Behind. Il déclara sans ambages à la presse que l'armée secrète en France, loin d'avoir été dissoute depuis longtemps, avait récemment - le 24 octobre 1990 - envoyé des représentants à une réunion secrète au comité d'Allied Clandestine Committee (ACC) de l'OTAN sur Stay-Behind à Bruxelles. Lorsque ces allégations furent confirmées, cela créa un embarras certain à Paris. Mitterrand se refusa alors à tout commentaire.

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  14. Un officier de la CIA à la retraite, Edward Barnes, qui avait travaillé en France durant la 4e république avant de quitter le pays en 1956, voulut apporter plus de précisions. Barnes expliqua qu'alors que la menace d'un parti communiste fort persistait en France, les services secrets militaires (SDECE, pour Service de Documentation extérieure et de Contre-Espionnage), sous la direction d'Henri Alexis Ribière, mit sur pied une armée secrète anticommuniste. « Il y avait probablement beaucoup de Français qui voulaient être prêts si quelque chose se produisait, » indiqua Barnes. Se rappelant son propre travail en France, il expliqua que l'invasion soviétique était la première raison d'être de l'armée secrète française, mais que la promotion d'activités politiques anticommunistes dans le pays « pourrait avoir constitué une deuxième motivation. »[41]

    Actions terroristes en Algérie

    Au début des années 1960, une grande partie de l'armée française et des services secrets commencèrent à désapprouver fortement l'intention du président Charles de Gaulle de permettre à l'Algérie, une ancienne colonie, de devenir indépendante. L'armée secrète, percevant De Gaulle comme un ennemi, s'engagea d'évidence dans des opérations de stratégie de la tension contre ce projet. Certaines "actions terroristes" contre De Gaulle et son plan de paix pour l'Algérie furent menées par des groupes qui incluaient "un nombre limité d'individus" du réseau Stay-Behind français, comme l'admit en 1990 l'amiral Pierre Lacoste, ex-directeur des services de renseignements français (DGSE, ancien SDECE). Lacoste, qui a démissionné en 1985 après que la DGSE eut fait exploser le Rainbow Warrior, le navire de Greenpeace alors que celui-ci protestait contre les essais nucléaires dans le Pacifique, a déclaré que malgré ses liens avec le terrorisme, le programme Stay-Behind en France était justifié par les éventuels plans d'invasion soviétique.[42]

    Un des promoteurs des techniques de terreur de la stratégie de la tension était Yves Guerin-Serac, un militant catholique anticommuniste. C'était un spécialiste de la guerre de l'ombre, il avait servi en Corée, au Vietnam et (en tant que membre de la 11e demi-brigade parachutiste de choc), pendant la guerre d'Algérie. L'écrivain et spécialiste des services secrets français, Roger Faligot, appelait cette unité « le fer de lance de la guerre clandestine en Algérie entre 1954 et 1962. »[43] En 1954, environ 300 hommes appartenant à cette unité spéciale avaient débarqué en Algérie. La plupart avaient une grande expérience des opérations secrètes et de la guérilla, puisqu'ils arrivaient directement du Vietnam après que la défaite de la France lors de la bataille de Diên Biên Phu ait mis fin aux velléités de la France de recoloniser ce pays. La mission de Serac et de ses collègues était parfaitement claire : abattre le Front le Libération algérien (FLN) en Afrique du Nord par tous les moyens, après les humiliantes défaites de la Seconde Guerre mondiale et du Vietnam. Ces efforts incluaient l'appel à des opérations de stratégie de la tension visant à discréditer le mouvement de libération algérien.

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  15. Après la défaite de la France et la déclaration d'indépendance de l'Algérie en 1962, la guerre secrète ne prit pas fin pour Guerin-Serac, qui tout comme un certain nombre d'autres officiers, se sentaient trahis par le gouvernement français et décidèrent de continuer leur guerre secrète.
    Serac savait exactement comment mener des opérations de stratégie de la tension pour discréditer les communistes et les membres des mouvements de libération tout autour du globe. Dans un texte de novembre 1969, « Notre activité politique », Serac et d'autres officiers soulignèrent le fait qu'ils avaient dû infiltrer l'ennemi, et perpétrer des atrocités en son nom. Ils écrivaient : « La première phase de notre activité politique consiste à créer le chaos dans toutes les structures du régime...

    La destruction de l'État démocratique doit s'opérer autant que possible sous couvert d'activités communistes et prochinoises... De plus, nous avons des gens infiltrés dans ces groupes et évidemment, nous devons adapter nos actions à l'esprit de ce milieu - par la propagande et des actions d'un genre qui semble émaner de nos adversaires communistes... Cela créera un sentiment d'hostilité envers ceux qui menacent la sécurité dans chacun de ces pays, et nous devons en même temps nous dresser comme les défenseurs des citoyens contre la désintégration qu'apportent le terrorisme et la subversion. »[44]

    Le juge italien Guido Salvini, qui a enquêté sur la stratégie de la tension, a montré que Serac avait effectivement mené à bien ses plans de stratégie de la tension. Il écrivit : « En 1975, le groupe Guerin-Serac, avec l'Américain Salby et des militants d'extrême droite français, italiens et espagnols, organisèrent une série d'attentats à la bombe... Les bombes visaient les ambassades algériennes dans différents pays, la France, l'Allemagne, l'Italie et la Grande-Bretagne... En réalité, ces attentats étaient l'oeuvre du groupe de Guerin-Serac, qui montrait par là ses grandes facultés de camouflage et d'infiltration... La bombe posée devant l'ambassade algérienne à Frankfort n'explosa pas, et fut méticuleusement analysée par la police allemande... Il faut noter la particulière complexité de fabrication de cette bombe. Elle contenait du C4, un explosif utilisé exclusivement par les forces US qui n'a jamais été utilisé dans aucun attentat par des anarchistes. »[45]

    Ces révélations sur Guerin-Serac ainsi que leurs propres affirmations fournissent des preuves évidentes que les armées secrètes en Europe de l'Ouest ont utilisé le terrorisme et tué des civils innocents pour mener à bien leurs objectifs politiques. Ces armées secrètes, comme nous l'avons vu, opéraient sous la supervision de la CIA et de l'OTAN, c'est-à-dire sous le contrôle d'agents militaire et de renseignement américain.

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  16. Mais revenons à la question des opérations de stratégie de la tension aux USA.

    Aux États-Unis

    Aux États-Unis, la stratégie de la tension fut largement prônée au début des années 1960 par les plus hauts gradés du Pentagone - le général Lyman Lemnitzer, Chef d'état-major interarmes -, comme moyen de convaincre l'opinion publique américaine de la nécessité d'envahir Cuba et de renverser Fidel Castro. Lemnitzer, qui mourut en 1988, était l'un des officiers de haut rang envoyés par les USA pour négocier la reddition de l'Italie en 1943 et celle de l'Allemagne en 1945. Après avoir combattu en Corée, il devint en 1960 chef d'état-major interarmes. Après le fiasco de la CIA lors de la tentative d'invasion de la Baie des Cochons en 1961, les plus hauts dirigeants du Pentagone, dont Lemnitzer, avancèrent que les techniques de stratégie de la tension devaient être utilisées contre la population américaine afin de créer un prétexte pour entrer en guerre. Sous le nom d' « Opération Northwood », ils mirent au point un ensemble d'opérations combinées de stratégie de la tension visant à choquer l'opinion publique US et à discréditer Fidel Castro.

    À cette époque, le président John F. Kennedy et son ministre de la Défense, Robert McNamara, s'opposèrent à de telles actions, qui impliquaient la mort de citoyens américains et la manipulation sur une vaste échelle de la population américaine. Le plan de Lemnitzer fut ainsi rangé dans les tiroirs.[46]

    Comme pour la plupart des opérations de stratégie de la tension, il se passa de nombreuses années avant que l'opinion publique n'ait connaissance de l'Opération Northwood. C'est grâce au remarquable chercheur américain James Bamford que les documents sur l'opération top secrète Northwood furent portés à la connaissance du public en avril 2001, quelques mois seulement avant les attentats terroristes du 11-Septembre, lorsque Bamford publia son livre : Body of Secrets : An Anatomy of the Ultra Secret National Security Agency. Cela se produisit donc 40 ans après que les plans de Northwoods aient été classés « top-secret » par le Pentagone. Les documents originaux sont désormais accessibles en ligne.[47]

    Les documents sur l'opération Northwoods détaillent comment le Pentagone avait planifié ses opérations de stratégie de la tension. Parmi ces actions, les officiers US suggéraient, de développer une fausse « campagne de terrorisme cubain dans la zone de Miami et dans d'autres villes de Floride, et même à Washington », de simuler une attaque par l'aviation cubaine contre un avion de ligne, de « couler un bateau de réfugiés cubains (réel ou simulé) », de concocter un incident « Remember the Maine » en faisant exploser un navire américain dans les eaux territoriales cubaines et d'accuser Cuba de sabotage.

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  17. Depuis que Bamford a publié ces documents sur l'Opération Northwoods, ceux qui s'intéressent à la stratégie de la tension se demandent jusqu'où certains groupes radicaux au sein du Pentagone étaient prêts à aller et quelles étaient les chances pour que le peuple américain ou ceux des autres pays découvrent ou parviennent à stopper de tels plans. Bamford pose notamment la question de savoir si l'Opération Northwoods était le plan le plus démoniaque jamais conçu par le gouvernement US, ou si l'incident du golfe de Tonkin en 1964 - qui précipita l'entrée en guerre des USA au Vietnam, laquelle se solda par la mort de 56 000 soldats américains et de 3 millions de Vietnamiens - avait constitué un exemple typique d'opération de stratégie de la tension élaborée et mise en oeuvre par le Pentagone.

    « À la lumière des documents sur l'Opération Northwoods, » conclut Bamford, « il est clair que le fait de tromper la population et de fabriquer des guerres pour y envoyer des Américains se faire tuer constituait une politique standard et approuvée par les plus hauts niveaux de dirigeants au Pentagone. »[48]

    Conclusion

    Les deux principaux arguments contre l'idée que les attentats du 11-Septembre ont été menés par le gouvernement US et son armée ne sont que des a priori. L'un est que les gouvernements de pays occidentaux civilisés en général, et le gouvernement US en particulier ne feraient jamais une chose aussi horrible. L'autre est que si les attentats du 11/9 avaient été perpétrés par des forces internes au gouvernement des États-Unis, cela n'aura pas pu rester secret aussi longtemps.
    Les informations contenues dans cet article montrent que ces deux a priori sont tout à fait discutables.

    Daniele Ganser - Journal of 9/11 Studies Volume 39, mai 2014
    (Titre original : La « stratégie de la tension » dans l'après Guerre froide)
    http://www.journalof911studies.com/resources/2014GanserVol39May.pdf

    Note de l'éditeur

    L'objectif du Journal of 9/11 Studies est de publier les travaux de recherche et les analyses permettant de faire la lumière sur les événements du 11-Septembre. Par principe, nous publions seulement des articles inédits, mais il arrive que nous trouvions justifié de republier un article déjà paru. C'est le cas ici. Cet article est en effet extrait, avec certaines modifications autorisées par l'auteur, et l'éditeur, du livre de David Ray Griffin et Peter Dale Scott, 9/11 and American Empire: Intellectuals Speak Out, Vol. 1 (Olive Branch Press, 2006).

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  18. Daniele Ganser est un chercheur spécialiste de l'Opération Gladio, laquelle est selon nous cruciale pour bien comprendre le 11-Septembre et la Guerre globale contre la Terreur. (Voir son livre Les armées secrètes de l'OTAN : Réseaux Stay-Behind, Gladio et terrorisme en Europe de l'Ouest, Editions Demi-Lune, 2007). En plus de faire la lumière sur les méthodes de terreur et de manipulation qui ont eu cours en Occident, cet article du Dr. Ganser, republié ici, offre des réponses intéressantes à deux des principales objections souvent opposées à ceux qui contestent la version officielle du 11-Septembre, à savoir : « Il est certain qu'aucun gouvernement occidental ne perpètrerait un tel crime contre sa propre population, » et « Quelqu'un aurait parlé. »Le Dr. Ganser dirige l'institut suisse pour la Paix et la recherche sur l'énergie, à Bale, et est membre du 9/11 Consensus Panel : http://www.consensus911.org/

    Notes de l'auteur

    [1] Wikipedia, "Guerre psychologique", http://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_psychologique.

    [2] En Italie durant la Guerre froide, les services secrets militaires ont été impliqués dans nombre d'opérations secrètes qui, lorsqu'elles ont été découvertes par la population, ont déclenché des protestations publiques, lesquelles ont forcé les services de renseignement à changer de nom. Créés le 30 mars 1949, soit 4 ans après la défaite de l'Italie dans la Seconde Guerre mondiale, et quelques jours seulement avant que l'Italie ne devienne un membre fondateur de l'OTAN, les services secrets militaires prirent le nom de SIFAR (Servizio Informazioni delle Forze Armate), puis SID (Servizio Informazione Difesa) de 1965 à 1977, avant d'adopter son appellation actuelle, SISMI (Servizio per le Informazioni e la Sicurezza Militare).

    [3] Hugh O'Shaughnessy, "Gladio : Europe's Best Kept Secret," The Observer, 7 juin 1992. Shaughnesssy écrit : « C'étaient des agents qui devaient "rester derrière" ('stay behind') au cas où l'Armée rouge envahissait l'Europe de l'Ouest. Mais dans certains pays, ce réseau qui avait été mis en place avec les meilleures intentions a dégénéré en groupes terroristes prônant l'agitation politique d'extrême droite. »

    [4] Newsnight, BBC1, 4 avril 1991

    [5] Cité dans « Sénat de la République italienne : Commission d'enquête parlementaire sur le terrorisme en Italie et sur les causes de l'échec dans l'arrestation des responsables des tragédies : le terrorisme, les tragédies et le contexte politico-historique. » (Rome : rédigé par le président de la Commission, le sénateur Giovanni Pellegrin, 1995), p 261.

    [6] Sénat de la république, p 157.

    [7] Sénat de la république, p 220.

    [8] Newsnight, BBC1, 4 avril 1991

    [9] Observer, 18 novembre 1990.

    [10] Mario Coglitore, ed., La Notte dei Gladiatori. Omissioni e silenzi della Repubblica (Padoue, 1992) p 131.

    [11] Leo Müller, Gladio : Das Erbe des Kalten Krieges : Der NATO- Geheimbund und sein deutscher Vorläufer (Hamburg : Rowohlt, 1991) p. 27.

    [12] Reuters, 12 novembre 1990.

    [13] Franco Ferraresi, "A Secret Structure Codenamed Gladio," Italian Politics : A Review, 1992 : p. 30. Ferraresi cite directement le document qu'Andreotti a remis à la Commission parlementaire. Le quotidien italien L'Unità l'a publié dans une édition spéciale du 14 novembre 1990. Il figure également dans le livre de Jean Francois Brozzu-Gentile, L'affaire Gladio (Paris : Editions Albin Michel, 1994).

    [14] Ferraresi p. 31, citant directement le document d'Andreotti.

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  19. [15] Ed Vulliamy, "Secret Agents, Freemasons, Fascists... and a Top-level Campaign of Political 'Destabilisation' : 'Strategy of Tension' That Brought Carnage and Cover-up," Guardian, 5 décembre 1990.

    [16] Dans le magazine politique italien, Europeo, 16 novembre 1990. Miceli a effectivement été condamné à une peine de prison dans les années 1970 et a passé 6 mois dans un hôpital militaire. En 1974, le magistrat enquêteur, Giovanni Tamburino, au cours de ses investigations sur le terrorisme d'extrême droite en Italie, avait pris l'initiative inédite d'arrêter le général Miceli en l'accusant d'avoir « promu, mis en oeuvre et organisé, avec d'autres, une association secrète mêlant militaires et civiles et visant à provoquer une insurrection armée afin d'amener des modifications illégales de la Constitution de l'État et à la forme de gouvernement. » (Voir aussi le magazine politique britannique Statewatch, janvier 1991). Lors de son procès en novembre 1974, Miceli, auparavant responsable du Bureau de sécurité de l'OTAN, confirma avec nervosité qu'une unité spéciale avait bien existé au sein des services secrets militaires, le SID, mais que ce n'était pas lui qu'il fallait blâmer : "Un super-SID sous mes ordres ? Bien sûr ! Mais je ne l'ai pas moi-même organisé pour faire un coup d'État. C'étaient les États-Unis et l'OTAN qui m'ont demandé de le faire ! » (Voir aussi Brozzu-Gentile, p. 105.) C'était vers la fin de sa carrière dans les services secrets militaires italiens. Après avoir purgé sa peine de prison, il devint parlementaire en 1976 et bénéficia pour le restant de sa vie de l'immunité parlementaire en tant que député fasciste du Movimento Sociale Italiano (MSI). Réélu par deux fois, il démissionna en 1987 à cause d'une maladie et mourut trois ans plus tard.

    [17] Cité dans Ferraresi, p. 31.

    [18] Norberto Bobbio, cité dans Ferraresi, p. 32.

    [19] Washington Post, 14 novembre 1990. Le seul autre article du Post qui comporte le mot-clef "Gladio" fut publié le 8 août 1993. La comparaison avec les 39 articles sur Gladio parus dans le journal britannique Guardian montre bien la pauvreté de la couverture médiatique de Gladio aux États-Unis.

    [20] Philip P. Willan, Puppetmasters : The Political Use of Terrorism in Italy (Londres : Constable, 1991) p. 28.

    [21] Independent, 1er décembre 1990.

    [22] Jonathan Kwitny, "The CIA's Secret Armies in Europe," Nation, 6 avril 1992 : p. 445.

    [23] Sénat de la République italienne : Commission d'enquête parlementaire sur le terrorisme en Italie et sur les causes de l'échec dans l'arrestation des responsables des tragédies : tragédies et terrorisme dans l'Italie de l'après-guerre à 1974. Rapport du Groupe démocratique de gauche, l'Ulivo (Rome, juin 2000). Cité dans « Le rapport de l'an 2000 du Sénat italien sur Gladio et les massacres."

    [24] Cité dans Philip Willan : "US 'Supported Anti-left Terror in Italy.' Le rapport affirme que Washington a utilisé la stratégie de la tension durant la Guerre froide pour stabiliser le Centre-Droit, Guardian, 24 juin 2000.

    [25] Philip Willan, "Terrorists 'Helped by CIA' to Stop Rise of Left in Italy," Guardian, 26 mars 2001. Willan, un expert des actions secrètes américaines en Italie, a publié le remarquable ouvrage Puppetmasters (Voir note 24).

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  20. [26] Jeffrey Mackenzie Bale, "The 'Black' Terrorist International : Neo-Fascist Paramilitary Networks and the 'Strategy of Tension' in Italy, 1968 - 1974" (Ann Arbor, Mich. : UMI Dissertation Services, 1996).

    [27] Arthur Rowse, "Gladio : The Secret US War to Subvert Italian Democracy," Covert Action Quarterly p. 49 (été 1994).

    [28] Times (Londres) 19 novembre 1990.

    [29] Observer, 18 novembre 1990.

    [30] Voir Daniele Ganser, Les armées secrètes de l'OTAN, Demi-Lune, 2007.

    [31] European, 9 novembre 1990.

    [32] European, 9 novembre 1990. Il semble que le représentant de l'OTAN qui a émis ce correctif soit Robert Stratford. Cf. Regine Igel, Andreotti : Politik zwischen Geheimdienst und Mafia (Munich : Herbig Verlag, 1997) p. 343.

    [33] Observer, 18 novembre 1990.

    [34] Lettre de Lee McClenny, resp. des relations presse de l'OTAN, à l'auteur, datée du 2 mai 2001.

    [35] "Gladio. Un misterio de la guerra fria. La trama secreta coordinada por mandos de la Alianza Atlantica comienza a salir a la luz tras cuatro decadas de actividad," El País, 26 novembre 1990.

    [36] El País.

    [37] Reuters News Service, 15 novembre 1990.

    [38] Débats au Parlement européen (transcriptions officielles), 22 novembre 1990.

    [39] Voir note 31.

    [40] Cité dans Brozzu-Gentile, p. 141. Egalement par Associated Press, p. 13, novembre 1990.

    [41] Kwitny, "The CIA's Secret Armies in Europe", pp. 446, 447.

    [42] Kwitny.

    [43] Roger Faligot et Pascal Krop, La Piscine : Les Services Secrets Français 1944 - 1984 (Paris : Editions du Seuil, 1985), p. 165.

    [44] Cité dans Stuart Christie, Stefano Delle Chiaie (Londres : Anarchy Publications, 1984) p. 32. Également dans Lobster (octobre 1989), p.18. Ce document aurait été trouvé dans l'ancien bureau de Guerin-Serac après la révolution portugaise de 1974.

    [45] Commission d'enquête parlementaire sur le terrorisme en Italie et sur les causes de l'échec dans l'arrestation des responsables des tragédies. 9e session, 12 février 1997 (www.senato.it/parlam/bicam/terror/stenografici/steno9.htm).

    [46] Après avoir refusé le plan de Lemnitzer, Kennedy l'envoya en Europe au poste de Commandant suprême des forces alliées de l'OTAN de janvier 1963 à juillet 1969. Il fut remplacé par le général Andrew Goodpaster, qui occupa le poste de SACEUR de 1969 à 1974, c'est-à-dire pendant les années au cours desquelles les opérations terroristes eurent lieu en Italie.

    [47] Sur la homepage de la National Security Archive à www.gwu.edu/~nsarchiv/news/20010430.

    [48] James Bamford, Body of Secrets : Anatomy of the Ultra-Secret National Security Agency (New York : Anchor Books, 2002), p. 91.

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  21. Commentaire :

    Voir aussi : OTAN - La guerre secrète en Allemagne et la série de quatorze extraits de l'ouvrage Les armées secrètes de l'OTAN : Réseaux Stay-Behind, Gladio et terrorisme en Europe de l'Ouest de Daniele Ganser, en fin d'article.

    1. « Quand le juge Felice Casson a dévoilé le Gladio... »
    2. « Quand le Gladio fut découvert dans les États européens... »
    3. « Gladio : Pourquoi l'OTAN, la CIA et le MI6 continuent de nier »
    4. « Les égouts de Sa Majesté »
    5. « La guerre secrète, activité centrale de la politique étrangère de Washington »
    6. « La guerre secrète en Italie »
    7. « La guerre secrète en France »
    8. « La guerre secrète en Espagne »
    9. « La guerre secrète au Portugal »
    10. « La guerre secrète en Belgique »
    11. « La guerre secrète aux Pays-Bas »
    12. « La guerre secrète au Luxembourg »
    13. « La guerre secrète au Danemark »
    14. « La guerre secrète en Norvège »

    Ainsi que le documentaire relatif au livre de Daniele Ganser :

    - voir ci-dessus le clip publié -

    http://fr.sott.net/article/21433-Decryptage-Les-historiens-le-11-Septembre-et-les-armees-secretes-de-Gladio

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  22. « L’Allemagne bientôt à l’arrêt ! »


    Mes chères contrariennes, mes chers contrariens !

    « La croissance économique allemande est à l’arrêt, et personne ne remarque quoi que ce soit… »
    C’est un article assez court du site Internet express.be qui aborde un sujet bien souvent passé sous silence à savoir la croissance allemande alors que ce pays est considéré comme la « locomotive » de l’Europe.
    Nous allons revenir sur cet article dont vous trouverez le lien de la source en bas de page. Avant, je souhaitais partager avec vous ce que je pense du modèle économique allemand et qu’il va évidemment à la rencontre de grandes difficultés sous de multiples pressions.
    Le modèle mercantiliste germanique
    Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale et son « miracle économique » d’après-guerre, l’Allemagne a orienté son système économique vers la production industrielle de masse puis a pris, au tournant des années 80, le virage du haut de gamme qui a commencé à donner des résultats tangibles à la fin des années 90 (les délais d’une vingtaine d’années vous permettent de visualiser ce que ne peut pas faire en 18 mois un ministre du « Redressement productif »). Bâtir une industrie demande des décennies.
    Une économie tournée vers l’extérieur et reposant avant tout sur les exportations plutôt que la consommation intérieure est appelée une économie mercantiliste. Je vous passe la définition exacte, ceux qui voudront creuser le sujet auront l’embarra du choix sur Internet mais disons que lorsque l’on parle d’une économie mercantiliste, il y a tout de même dans ce terme une bonne dose de négatif puisqu’en réalité une économie mercantiliste est fondamentalement parasitaire pour les autres acteurs internationaux et les flux sont par définition déséquilibrés. Je te vends de tout mais je ne t’achète rien, donc je t’appauvris. C’est cette idée qui avait amené, il y a quelques mois, le débat consistant à accuser l’Allemagne de faire « trop bien », car le trop bien était fait au détriment des autres. Il y avait quelques bonnes raisons de poser un tel débat mais surtout beaucoup de mauvaises, raison pour laquelle j’ai été assez scandalisé de l’idée de mettre l’Allemagne à l’amande sous prétexte que ses exportations et ses excédents étaient trop importants.
    Les étapes de la montée en gamme de la Chine

    (suite en dessous:)

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  23. La Chine, et c’est assez peu connu, n’a adhéré à l’OMC qu’en 2003 et avant 1995, la Chine tout simplement n’existait pas sur la scène économique mondiale. Elle sortait du massacre de la place Tiananmen et tentait une modernisation interne ainsi qu’une ouverture vers l’extérieur. Ses premiers pas étaient balbutiants.

    En l’espace de 10 ans et avec l’aide de procédés parfois douteux comme l’espionnage industriel assez massif et systématique ou encore le pillage technologique à travers des « joint-ventures » – qui, dans les premiers temps, ont été une véritable catastrophe en termes de propriété industrielle pour les sociétés occidentales qui s’y sont aventurées –, la Chine est très rapidement passé d’une industrie de très basse technologie et du textile nécessitant une main-d’œuvre peu qualifiée à une industrie de moyen de gamme qui est venue concurrencer de plein fouet des pays comme la France, le Royaume-Uni ou encore les États-Unis. Jusqu’au milieu des années 2000, seuls le Japon et l’Allemagne ont réussi à tenir et contenir cette poussée chinoise et ont même su en profiter puisqu’il fallait à la Chine encore plus de machines-outils germaniques ou nippones pour vendre au reste du monde (dont nous, Français).

    Le problème auquel l’Allemagne commence à être confrontée est assez simple : la montée en gamme de l’industrie chinoise est désormais avérée. Si la Chine continue à nous abreuver de produits à la qualité minable déversés par des milliers de containers quotidiens arrivant dans nos ports, la Chine d’aujourd’hui c’est aussi la production de tous nos produits high-tech du quotidien, comme les tablettes et les smartphones presque tous « made in China », mais c’est aussi, symbole fort, au moment où les navettes spatiales américaines ont été mises au garage pour cause de vétusté, la conquête de l’espace et l’envoi de « taïkonautes ».

    La Chine va donc non seulement acheter de moins en moins de produits allemands mais va vendre de plus en plus de produits qui viendront directement concurrencer la production allemande. C’est exactement ce qu’il s’est passé avec la filière photovoltaïque allemande qui détenait 80 % du marché mondial et en moins de deux ans, c’est la Chine qui a raflé plus de 60 % du marché mondial entraînant plus de 200 000 licenciements en Allemagne.

    La croissance en Chine marque le pas

    Autre facteur beaucoup plus immédiat celui-là, la croissance chinoise marque le pas et les commandes asiatiques au sens large affluent nettement moins. Moins de commandes égal moins de production égal moins de croissance.

    La Russie un partenaire stratégique pour l’Allemagne

    (suite en dessous:)

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  24. L’affaire de la crise en Ukraine ne va pas faciliter la vie de l’Allemagne, très loin de là, puisque c’est la plus grande économie européenne la plus tournée vers l’Est, virage pris par l’Allemagne dès sa réunification aux débuts des années 90 après la chute du mur de Berlin.
    L’approvisionnement énergétique
    Quoi que l’on en dise, que l’on soit écolo ou pas, pour ou contre, peu importe. La réalité c’est qu’une industrie forte a besoin d’énergie abondante et peu coûteuse.
    L’Allemagne a fait le choix de sortir du nucléaire (c’est en soi une bonne idée, mais la mise en œuvre est quelque peu délicate) et de migrer vers le gaz… russe ! L’énergie en Allemagne est donc cher et le sera de plus en plus, tout en sachant que l’Allemagne est soumise au bon vouloir de nos amis russes. Il y a là une réelle dépendance.
    Actuellement, aux États-Unis, les usines sont carrément « sponsorisées » par de l’énergie extrêmement peu coûteuse grâce au « miracle des gaz de schistes » qui, hélas, ne sera que de très courte durée et avec des dégâts environnementaux colossaux. Une industrie fragile n’est jamais en capacité d’absorber une augmentation significative du coût de l’énergie.
    Des partenaires européens en panne sèche !
    L’économie allemande est aussi dépendante de la demande intérieure européenne, or, dans la zone euro, on ne peut pas dire que la croissance soit élevée, au contraire l’ensemble des pays du sud dont la France sont plutôt en train de s’enfoncer dans la récession et la déflation notamment sous le poids des différents plans de rigueur et en raison du carcan de l’euro qui empêche toute dévaluation monétaire entraînant la nécessite de dévaluations compétitives « salariales ». Or il ne faut pas être grand économiste pour comprendre que baisser les salaires c’est clairement déflationniste !!
    Des banques allemandes qu’il faut recapitaliser encore d’urgence !
    Si la Deutsche Bank va mal, c’est la même chose globalement pour l’ensemble du système bancaire allemand totalement vacillant et bourré d’actifs plus moisis les uns que les autres. Il y a une bonne raison à cette situation. Au début des années 2000, l’Allemagne a connu une période de stagnation économique très importante (pendant 5 ans, tout le monde en Allemagne voulait copier le « modèle » français). Alors que l’Allemagne n’avait aucune croissance et que le reste du monde se portait très bien, les banques allemandes, comme un seul homme, sont toutes allées chercher de la croissance ailleurs et en particulier aux USA, auprès de Wall Street, qui s’est empressé de refourguer à des banques allemandes en recherche de rendement des placements très lucratifs comme les fameux… subprimes !

    (suite en dessous:)

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  25. C’est cette différence de situation de croissance en 2005 qui explique que les banques françaises se portent (mal) mais nettement moins mal que les banques allemandes qui vont finir par mourir sous nos yeux… Pour le moment, c’est le « too big to save » qui prévaut et l’on a réussi jusqu’à présent à mettre la poussière sous le tapis… mais jusqu’à quand ?

    L’avis de l’économiste en chef de Saxo Bank

    C’est dans ce contexte que Steen Jakobsen, économiste en chef de Saxo Bank a déclaré :
    « Une chose qui continue de me surprendre est la manière dont les marchés réagissent au ralentissement à venir de l’Allemagne. Personne ne semble croire que l’économie allemande se ralentit, bien que le pays se soit heurté à 4 changements macro-économiques extrêmement négatifs au cours des 12 derniers mois. Le ralentissement est déjà un fait. »

    Alors, préparez-vous et restez à l’écoute.
    À demain… si vous le voulez bien !!
    Charles SANNAT

    http://www.lecontrarien.com/lallemagne-bientot-a-larret-20-05-2014-edito?utm_source=Le+Contrarien+Matin&utm_campaign=b487014e41-daily_newsletter_2014_05_20&utm_medium=email&utm_term=0_b6dd3f3e5f-b487014e41-45320805

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  26. La Chine appelle l'émissaire américain pour des accusations de cyber-espionnage, promet des représailles


    20 mai 2014 08:14


    La Chine a rejeté toutes les accusations américaines de cyber-espionnage industriel contre cinq de ses responsables militaires et publié la preuve que Washington est en fait le vol de données en provenance de Chine. Pékin a également convoqué l'ambassadeur des États-Unis pour obtenir une explication.

    Pékin a réagi à la récente ronde de Washington de l'industrie des accusations d'espionnage par la publication de ses données les plus récentes sur les États-Unis cyber-attaques contre la Chine.

    National Computer Network Emergency Response équipe technique Centre de coordination de la Chine (NCNERTTCC) a signalé que pendant deux mois, du 19 Mars au 18 mai aux États-Unis directement contrôlé 1,18 million d'ordinateurs hôtes en Chine en utilisant 2077 réseaux de chevaux de Troie ou des serveurs de botnet.

    Selon le NCNERTTCC, au cours des deux derniers mois 135 ordinateurs hôtes stationnées aux Etats-Unis menées 14.000 opérations de phishing contre les sites chinois en utilisant des attaques 563 pages de phishing. Les autres activités de piratage par le biais de la même période de temps inclus 57 000 attaques secrètes, réalisées à partir de 2016 adresses IP aux États-Unis par des portes dérobées implantés sur 1754 sites chinois.

    Le ministère chinois des Affaires étrangères a convoqué l'ambassadeur américain en Chine pour une explication, l'exhortant à abandonner toutes les charges contre les officiers militaires de la Chine. La rencontre entre le ministre chinois des Affaires étrangères adjoint Zheng Zeguang et l'ambassadeur américain Max Baucus a eu lieu lundi soir, a rapporté Xinhua.

    Selon l'évolution de la Chine "prendra des mesures supplémentaires sur les charges dites par les Etats-Unis," a dit Zheng Baucus.

    "Le gouvernement chinois et militaire et du personnel associé ont jamais mené ou participé à un vol de secrets commerciaux sur Internet," Zheng aurait dit Baucus cité par Xinhua.

    L'attitude de l'Amérique à la sécurité sur Internet est «arrogant et hypocrite», a dit Zheng Baucus, exhortant les Etats-Unis pour finalement donner une explication claire sur plusieurs rapports que l'Agence de la sécurité nationale de l'Amérique espionne après gouvernement chinois, les entreprises, les universités et les individus.

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  27. De l'autre côté du Pacifique, l'ambassadeur de Chine aux Etats-Unis Cui Tiankai "a fait des représentations solennelles" au Département d'État des États-Unis, Chine Nouvelles Service a rapporté mardi.

    "Les accusations selon lesquelles les États-Unis ont faites contre ces fonctionnaires chinois sont purement fictives et extrêmement absurde," ambassadeur de Chine aux Etats-Unis est cité comme disant.

    Geng Yansheng, porte-parole du ministère chinois de la Défense nationale, a accusé Washington d'hypocrisie et d'endommager les relations militaires bilatérales.

    »De« WikiLeaks »aux affaires de la 'Snowden', l'hypocrisie et les doubles standards de la partie américaine sur la question de la sécurité de l'Internet a été clair depuis longtemps," a déclaré le porte-parole, cité par le Wall Street Journal.

    Pékin insiste pour que tout les Etats-Unis a accusé la Chine de l'industrie cyber-espionnage à plusieurs reprises, l'Amérique elle-même mène la guerre cybernétique sans précédent contre la Chine, l'infiltration de toutes sortes de réseaux du pays - gouvernement et des entreprises semblables - ciblant également des civils et des fonctionnaires au moyen de téléphones mobiles.

    Après les révélations de l'ancien entrepreneur NSA Edward Snowden aux États-Unis a été critiqué par la plupart des puissances mondiales, comme il s'est avéré que l'Amérique espionne après littéralement chaque état et de chaque personne ont trouvé nécessaire.

    Par exemple retour en 2012 Washington a accusé géants des télécoms chinois, y compris le deuxième plus grand fournisseur mondial dans le monde d'équipements de télécommunications, Huawei, de constituer une menace pour la sécurité nationale de l'Amérique à travers la mise à profit »de leurs routeurs, commutateurs et autres équipements de télécommunications.

    Deux ans plus tard, il s'est avéré que les Etats-Unis non seulement espionne sur Huawei, mais en Amérique du NSA a été fait embarquait outils de surveillance dans le matériel informatique exporté des États-Unis.

    Lundi, les Etats-Unis des accusations de cyber-espionnage industriel contre la Chine personnalisé, charge cinq responsables militaires avec le piratage des attaques contre les entreprises américaines.

    Pékin a rejeté toutes les accusations comme infondées et basées sur des faits fabriqués, accusant Washington de mettre en péril la Chine aux États-Unis "la coopération et la confiance mutuelle" dans un communiqué publié.

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  28. "La Chine est inébranlable dans la défense de cyber-sécurité", la déclaration soutient. "Le gouvernement chinois, l'armée chinoise et leur personnel concerné n'ont jamais engagé ou participé dans le cyber-vol de secrets commerciaux. L'accusation des États-Unis contre le personnel chinois est purement sans fondement et absurde", dit le document.

    Procureur général américain Eric Holder nivelé accusations contre la Chine de voler des données confidentielles et des secrets d'affaires afin de donner aux entreprises chinoises un avantage concurrentiel sur les entreprises américaines dans les secteurs des technologies nucléaires et solaires.

    Selon le ministère de la Justice, l'acte d'accusation du grand jury doit devenir un "réveil" de la nation américaine à réaliser l'ampleur des intrusions informatiques.

    Les entreprises qui auraient souffert de l'espionnage sont des géants industriels comme Alcoa World Alumina, Allegheny Technologies, SolarWorld, US Steel Corporation, le Syndicat des Métallos et Westinghouse Electric.

    http://rt.com/news/160080-us-china-cyber-espionage/

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    1. Représailles, sanctions, rétorsions, retour, vengeance, revanche ! Mais, jusqu'où s'arrêteront-ils ??!

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  29. Des éleveurs en justice parce qu'ils refusent les puces RFID à leurs brebis

    Guillaume Champeau
    Numerama
    mar., 20 mai 2014 12:58 CDT

    Des éleveurs de la Drôme partent en guerre contre l'obligation qui leur faite de doter leurs brebis de systèmes d'identification électronique par RFID, estimant qu'il s'agit d'une porte ouverte à des dérives technologiques.

    Les nouvelles technologies risquent-elles de porter atteinte à la liberté des agriculteurs ? Le site Reporterre rapporte que deux éleveurs bio de Mévouillon, dans la Drôme, seront entendus le 27 mai prochain par le tribunal administratif de Grenoble, pour faire reconnaître un droit à ne pas équiper leurs brebis de puces RFID.

    Suite à un contrôle de l'Agence de services et de paiement (ASP), qui a notamment en charge la bonne application des normes qui déterminent les conditions d'accès aux aides agricoles, l'élevage avait été sanctionné de pénalités financières d'un total de 12 000 euros. L'ASP lui reproche de ne pas avoir respecté la réglementation qui impose l'insertion d'une puce d'identification électronique sur toutes les ovins et caprins nés après 2010, pour assurer leur traçabilité.

    "Refusant de pucer le vivant, les brebis n'étaient identifiées que par une seule boucle non électronique à l'oreille", précisent les deux agriculteurs, dont l'action est soutenue par différentes organisations, dont la Confédération paysanne. Les deux éleveurs ont décidé de demander l'annulation de la sanction au tribunal administratif de Grenoble, et espère obtenir une victoire importante pour l'avenir des petits élevages.

    La technologie, pour quoi faire ?

    "Comme bon nombre d'éleveurs (ses) en France et en Europe, nous refusons l'obligation de l'identification électronique, prémices d'une industrialisation des pratiques de l'élevage telles que le génotypage, les vaccinations obligatoires aussi dangereuses qu'inutiles et l'interdiction de l'utilisation de plantes médicinales à usage vétérinaire", expliquent-ils. Comme avec la médecine personnalisée pour les hommes, qui pourrait aller jusqu'à l'insertion d'implants sous-cutanés pour la captation de données médicales en temps réel, voire pour la délivrance de médicaments micro-dosés, les éleveurs craignent les dérives auxquelles aboutir l'identification numérique des animaux.

    (suite en dessous:)

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  30. "Le système actuel d'identification (une boucle classique à chaque oreille) assure une traçabilité amplement suffisante et notre travail se verra alourdi d'une contrainte informatique inutile et coûteuse", affirmait le collectif des éleveurs de la Drôme dans une tribune publiée en début d'année. "Si nous ne croyons pas à l'intérêt de cette mesure pour l'élevage, nous ne doutons pas qu'imposer l'usage de gadgets électroniques à toute une profession ouvrira un marché fort intéressant à l'industrie des nanotechnologies, particulièrement bien implantée en France".

    Plus globalement, ajoutaient-ils, "nous avons de profondes inquiétudes sur l'avenir d'une société qui puce de plus en plus largement les êtres vivants et qui ne voit de salut que dans toujours plus de technologie".

    http://fr.sott.net/article/21448-Des-eleveurs-en-justice-parce-qu-ils-refusent-les-puces-RFID-a-leurs-brebis

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    1. C'est vrai que TOUT ce qui porte une puce RFID (liaison satellite) peut être modifiable après son implantation. Ainsi, un animal (comme un humain) peut tomber malade ou mourir sans cause apparente, comme le sont également les objets électronique qui subissent une panne dès leur fin de garantie, ou véhicule devenu incontrôlable.

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  31. La Réserve fédérale a lavé $ 141 milliards de dollars à travers la Belgique pour masquer l'augmentation massive de l'assouplissement quantitatif ?

    George Washington Washingtons Blog
    20 mai 2014

    C'est ce que l'ancien rédacteur en chef adjoint et le secrétaire au Trésor Wall Street Journal Paul Craig Roberts affirme :
    Est la Fed "effilé"? La Fed n'a vraiment réduire ses achats d'obligations au cours de la période de trois mois Novembre 2013 à Janvier 2014 ?
    ***
    De Novembre 2013 à Janvier 2014 Belgique avec un PIB de $ 480 000 000 000 $ 141 200 000 000 acheté des obligations du Trésor américain. D'une certaine manière Belgique est venu avec assez d'argent pour allouer une période de 3 mois 29 pour cent de son PIB annuel à l'achat d'obligations du Trésor américain.
    Certes, la Belgique n'a pas eu un excédent budgétaire 141,2 milliards de dollars. A Belgique enregistre un excédent commercial au cours d'une période de 3 mois égal à 29 pour cent de la Belgique PIB?
    Non, les comptes commerciaux et courants de la Belgique sont en déficit.
    La banque centrale de Belgique n'a imprimer des euros vaut $ 141 200 000 000 afin de procéder à l'achat?
    Non, la Belgique est un membre du système de l'euro, et sa banque centrale ne peut pas augmenter la masse monétaire.
    Alors d'où viennent les $ 141 200 000 000 ?
    Il n'y a qu'une seule source. L'argent provenait de la Réserve fédérale des États-Unis, et l'achat a été blanchi par la Belgique afin de cacher le fait que réels achats d'obligations de la Réserve fédérale au cours de Novembre 2013 à Janvier 2014 était de 112 milliards de dollars par mois.
    En d'autres termes, au cours de ces trois mois il y avait une forte hausse des achats d'obligations par la Fed. Achats d'obligations réelles de la Fed pour ces trois mois sont de 27 milliards de dollars par mois, en plus de l'achat mensuel d'origine $ 85,000,000,000 et 47 milliards de plus que l'achat officielle $ 65,000,000,000 mensuel à ce moment-là.
    ***
    Pourquoi la Réserve fédérale n'a besoin d'acheter autant de liens au-dessus des montants annoncés et pourquoi la Fed ne doivent blanchir et cacher l'achat ?
    Certains pays ou les pays, inconnus à ce jour, pour des raisons que nous ne connaissons pas l'objet de dumping $ 104 000 000 000 dans les bons du Trésor en une semaine.
    Et voir ceci: (clip sur site:)

    http://www.thedailysheeple.com/did-the-federal-reserve-launder-141-billion-dollars-through-belgium-to-hide-massive-increase-in-quantitative-easing_052014

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  32. Ukraine crise va nucléaire


    Tony Cartalucci Destroyer Terrain rapport
    le 19 mai 2014


    Avec la catastrophe de Tchernobyl en recul, 20 militants néo-nazis du secteur droit qui tentent de prendre d'assaut le centre constitue une menace pour beaucoup de l'Europe et de la Russie occidentale - une menace de l'OTAN peut être fabriquée à créer un prétexte pour intervenir plus directement dans l'Ukraine.

    Secteur droite, ainsi que d'autres fronts militants néo-nazis, fer de lance de la violence qui a conduit au renversement du gouvernement élu de l'Ukraine à la fin de 2013 et au début de 2014 dans ce qu'on a appelé les "protestations Euromaiden". Secteur droit a depuis été utilisé comme une organisation paramilitaire par Kiev dans une tentative d'exercer un contrôle sur le reste du pays. Sa liste de montage des atrocités a conduit Kiev et ses bailleurs de fonds de l'OTAN à refuser de plus en plus des liens à l'avant extrémiste - cependant, il est clair que le groupe fonctionne à l'échelle nationale et en tandem avec les forces de sécurité loyales à Kiev.

    Voisins de la province de Zaporijia Donetsk, qui, avec la province de Luhansk, a récemment tenu un référendum conduisant à une plus grande autonomie de Kiev et des liens plus étroits avec la Russie voisine. Zaporijia, portant entre Donetsk et la Crimée maintenant de Russie, pourrait être la prochaine province à s'échapper de sous le régime non élu qui occupe actuellement Kiev.

    «Option nucléaire» de l'OTAN

    La prise de Zaporijia centrale nucléaire par des néo-nazis peut apparaître comme un acte d'irresponsabilité extrême réalisée par écervelés, voyous dangereux, mais l'opération peut avoir un effet beaucoup plus sinistre.

    A May 7 Article Reuters intitulé « experts de l'OTAN conseillent Ukraine sur la sécurité des centrales nucléaires ", a déclaré:

    Experts de l'OTAN ont visité l'Ukraine à conseiller les autorités là-bas sur l'amélioration de la sécurité des centrales nucléaires, gazoducs et autres infrastructures essentielles au milieu de la violence croissante et les craintes de conflit avec la Russie, ont indiqué des responsables mercredi.

    L'article se poursuivra en déclarant:

    Interrogé pour savoir si l'étude a été réalisée en raison des craintes de Kiev de l'intervention russe en Ukraine, a déclaré Dolhov une raison était "possible déstabilisation" dans une zone où l'infrastructure stratégique a été localsée. Ukraine dit le gendarme nucléaire de l'ONU en Mars il a été le renforcement de la protection de son centrales nucléaires en raison de "une grave menace à la sécurité» du pays posée par la rébellion russe military.A dans l'est a soulevé la possibilité que l'Ukraine, un pays d'environ 45 millions de personnes de la taille de la France, pourrait être découpé ou même descendre dans la guerre civile.

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  33. Et peut-être la déclaration la plus révélatrice de tout selon:

    L'Ukraine n'est pas membre de l'OTAN et l'alliance a dit qu'il ne sera pas s'impliquer militairement en Ukraine. Mais l'Ukraine et l'OTAN ont intensifié leur coopération et l'Ukraine a demandé aux membres de l'OTAN pour le matériel non létal comme les uniformes.

    En effet, l'Ukraine n'est pas membre de l'OTAN, et il est presque inconcevable dans quelles circonstances les troupes de l'OTAN pourraient entrer sur le territoire ukrainien - presque inconcevable. Mais une menace à une ou plusieurs des 15 réacteurs nucléaires de l'Ukraine pourrait donner l'OTAN le prétexte nécessaire de déployer des troupes en Ukraine, en particulier dans l'Est, où Kiev n'est pas en mesure d'exercer un contrôle. Bien que l'OTAN ne peut pas justifier une intervention en situation de crise politique interne de l'Ukraine directement, il peut tenter de faire un cas où une catastrophe nucléaire menace directement les membres de l'OTAN.

    Tchernobyl: un problème qui persiste

    L'Ukraine est la vue du plus grave accident nucléaire de l'histoire humaine quand en 1986, juste au nord de Kiev, un réacteur de la centrale de Tchernobyl a explosé, exposant des millions de contamination radioactive à travers l'Ukraine elle-même, la Russie et l'Europe. Le réacteur constitue toujours une menace pour la santé humaine et l'environnement, même aujourd'hui.

    Avec cette catastrophe à l'esprit, l'OTAN peut croire que, en provoquant un risque de sécurité qui est des autres réacteurs de l'Ukraine, en particulier l'installation à Zaporijia - plus grand d'Europe - il peut créer suffisamment de peur et de soutien pour une éventuelle intervention dans la province de Zaporijia, empêchant les forces anti-Kiev de peler la région loin de Kiev comme ils l'ont à Donetsk, Dangerous Game Luhansk, et la Crimée. NATO menace toute l'Humanité.

    Quelque ce soit l'OTAN est en fait de tenter de créer volontairement des menaces aux centrales nucléaires de l'Ukraine comme un prétexte pour intervenir plus directement dans l'Ukraine ou pas, c'est pertinent.

    Elle soutient directement le régime à Kiev qui avait organisé et continue de perpétuer secteur droit qui est en train de créer de telles menaces. Cependant, avec l'OTAN d'être derrière l'attaque chimique à Damas, en Syrie en Août 2013 - l'idée de l'OTAN fabrication d'un prétexte similaire en Ukraine n'est pas au-delà du domaine de l'incapacité de de possibilities. L'OTAN est de condamner et de couper les liens avec le régime à Kiev, permet la menace du secteur Droit à persister. La solution, de même, n'est pas plus intervention de l'OTAN dans le reste de l'Ukraine, mais plutôt la ruine du régime non élu, il a mis au pouvoir à Kiev en premier lieu.

    La catastrophe de Tchernobyl ne comportait qu'un seul réacteur. Zaporijia a six réacteurs. Menaçant la sécurité et un fonctionnement sûr de l'installation à Zaporijia, soit directement comme un stratagème pour intervenir, ou indirectement en soutenant le régime qui a créé et continue à utiliser Secteur droit d'augmenter ses forces de sécurité en difficulté, met le monde entier en danger. Les retombées de Zaporijia dans le cas d'une catastrophe pourrait affecter des millions à travers l'Europe, la Russie et l'Eurasie.

    (suite en dessous:)

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  34. Si l'installation de Zaporijia Ukraine continuera d'être mise en danger, il est beaucoup plus réaliste et justifiable pour la Russie, pas de l'OTAN, de mobiliser et de déployer ou de soutien dans la province de Zaporijia, les forces de sécurité pour fournir une protection suffisante. Pour l'OTAN, si un prétexte pour intervenir est leur objectif, il faudra du temps et peut ne jamais se concrétiser du tout, compte tenu de leurs échecs en Syrie et le manque de confiance et de légitimité dont ils disposent maintenant. Dans le même temps, la Russie et ses alliés dans l'est de l'Ukraine peuvent continuer à travailler à déplacer Zaporizhia loin du régime dangereux à Kiev et ses bailleurs de fonds aussi dangereux et irresponsables à l'OTAN - comme cela a été fait avec la Crimée, Donetsk, et Luhansk.

    Tony Cartalucci, chercheur basé à Bangkok, géopolitique et écrivain, en particulier pour le magazine en ligne " Perspectives Nouveau-Orient " .

    http://www.thedailysheeple.com/ukraine-crisis-goes-nuclear_052014

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    1. Voir cartes de l'Ukraine:

      http://www.les-crises.fr/comprendre-l-ukraine-le-pays/

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  35. Etes-vous aussi payé pour faire semblant d'être très occupé ?


    par Arnaud Lefebvre
    19 mai 2014

    Environ un travailleur sur 5 ne contribue pas du tout à la productivité ou à l'économie au sens plus large. C'est ce qu’affirme l'auteur américain David Graeber, professeur d'anthropologie à la London School of Economics. Selon l'anthropologue, le travail n'est plus évalué en fonction de la contribution apportée à l'entreprise ou à la communauté, mais est devenu une valeur en soi qui veut que tout le monde doit être occupé tout le temps.
    Beaucoup de travailleurs dont l'emploi à temps plein est surtout basé sur le concept de présence se rendent compte qu'en réalité ils ne contribuent aucunement à la productivité de la société. Selon lui, ce fait est à la base pour un bon nombre de travailleurs d'un mécontentement sur le plan professionnel.
    « Dans le passé, on a souvent exprimé du mépris à l'égard du marché du travail en Union soviétique », fait remarquer David Graeber. « L'Union soviétique tendait à créer une société qui ne connaisse pas le chômage et où chaque individu fournissait une contribution active à celle-ci. Cela s’est traduit par des emplois où toute une série de travailleurs étaient appelés à remplir une fonction ».
    « Bien qu'à l'Ouest, on s'est moqué de la solution soviétique, nous faisons exactement la même chose. Au lieu de faire des emplois prolétariens inutiles comme en Union soviétique, dans les économies occidentales, nous créons des emplois de bureau ».
    « Beaucoup de travailleurs n'ont en réalité que 2 heures de travail par jour et passent le reste du temps sur Internet ou à jouer sur Facebook. Mais ils sont obligés de laisser penser que leur leur fonction exige un emploi à temps plein », ajoute Davis Graeber. « Ces emplois consistent principalement en une présence obligatoire au bureau. Cette présence à temps plein est ainsi devenue en soi un concept d'emploi ».
    « Beaucoup de travailleurs sont cependant conscients de l'inutilité de leur emploi et sont donc jaloux de personnes qui trouvent sur le marché du travail une occupation ayant du sens. En outre, les collègues qui remplissent leur temps de travail autrement que par une présence à temps plein sont souvent l’objet de ressentiment et sont considérés avec méfiance ».

    http://www.express.be/business/fr/hr/etes-vous-aussi-paye-pour-faire-semblant-detre-tres-occupe/205173.ht

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  36. L'époque de chimères: Créer scientifiques courageusement Bizarre hybrides homme / animal


    Michael Snyder
    20 mai 2014


    Saviez-vous que les scientifiques créent vache / hybrides humains, porc / hybrides humains et même des hybrides humains / souris ? Ce qui se passe chaque jour dans les laboratoires partout dans le monde occidental, mais la plupart des gens n'ont même jamais entendu parler. Alors voulez-vous boire du lait d'une vache / hybride humain qui produit du lait qui est presque identique au lait maternel ? Et comment voulez-vous interagir avec une souris qui a un cerveau qui est presque entièrement humain ?

    Ce sont le genre de questions que nous devrons commencer à traiter comme une société que les scientifiques créent des hybrides humains / animaux de plus en plus bizarres. Merci aux progrès spectaculaires de la technologie génétique, nous avons obtenu au point où il est littéralement possible pour les étudiants de créer de nouvelles formes de vie hybrides dans leur sous-sol. Bien sûr, nos lois n'ont pas suivi le rythme de ces progrès, et maintenant que la boîte de Pandore a été ouverte, il va être presque impossible de le fermer.

    Les scientifiques tentent de justifier la création d'hybrides humain / animal en nous disant qu'il aidera à "guérir la maladie" et aider "faim dans le monde de la fin", mais que faire si les scientifiques découvrent que la combinaison de l'ADN humain avec l'ADN animal peut nous donner de nouvelles capacités incroyables ou fortement durée de vie prolongée ? L'humanité vraiment la retenue pour éviter de s'engager dans cette voie ?

    Dans mon précédent article intitulé « transhumanistes: pouvoirs surhumains et des technologies prolongation de la vie nous permettra de devenir comme Dieu ", j'ai exploré l'obsession que les transhumanistes ont avec l'amélioration humaine. La tentation de "prendre le contrôle de notre propre évolution" sera sûrement trop grande pour de nombreux scientifiques de résister. Et même si certains pays interdisent la fusion complète des humains et des animaux, qui ne veut pas dire que tout le monde dans le monde.

    Et une fois que l'ADN animal pénètre dans notre piscine de reproduction, comment pourrons-nous jamais remettre le génie dans la bouteille ? Comme l'ADN de la race humaine est endommagé, il est facile d'imaginer un avenir où il y a très peu de «purs» les humains restants.

    Malheureusement, la plupart des scientifiques travaillant dans ce domaine expriment très peu d'intérêt pour ces types de considérations. En fait, un très éminent généticien américain dit que nous ne devrions même pas vous soucier de l'hybridation, parce qu'il croit que les humains étaient à l'origine des hybrides porc / chimpanzés de toute façon ...

    L'espèce humaine a commencé comme la progéniture hybride d'un porc mâle et une femelle chimpanzé, un généticien américain a suggéré.

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  37. La revendication surprenante a été faite par Eugene McCarthy, qui est aussi l'une des principales autorités du monde sur l'hybridation chez les animaux.

    Il souligne que, bien que les humains ont de nombreuses caractéristiques en commun avec les chimpanzés, nous avons aussi un grand nombre de caractéristiques distinctives ne trouve pas dans d'autres primates.

    Donc, si nous ne sommes que des créatures hybrides nous, pourquoi devrions-nous avoir peur de faire plus de véhicules hybrides ?

    De leur point de vue, tout à fait logique.

    Et maintenant, hybrides humains / animaux très étranges sont cultivées partout aux États-Unis.

    Par exemple, il suffit de cocher l'extrait suivant d'un article Nouvelles NBC sur ce qui se passe dans le Nevada ...

    Dans une ferme d'environ six miles à l'extérieur de cette ville du jeu, Jason Chamberlain donne sur un troupeau d'environ 50 moutons puant, beaucoup d'entre eux possédant des foies partiellement humains, coeurs, le cerveau et d'autres organes.

    L'Université du Nevada-Reno pourparlers de chercheur question d'un ton neutre sur ses plans pour euthanasier un des moutons enceinte dans un laboratoire à proximité. Il ne peut pas attendre pour examiner les effets des cellules humaines qu'il avait injectés dans le fœtus cerveau il y a environ deux mois.

    «C'est la souris sur une grande échelle», dit Chamberlain avec un haussement d'épaules.

    Lorsque cet article est arrivé sur mon bureau récemment, j'ai constaté qu'il était âgé de près de dix ans.

    Au cours de la dernière décennie, les choses sont devenues beaucoup, beaucoup plus étrange.

    Par exemple, les scientifiques ont maintenant des souris qui ont chromosomes humains artificiels "créé dans chaque cellule dans le corps "...

    Les scientifiques ont créé des souris génétiquement modifiées avec les chromosomes humains artificiels dans chaque cellule de son corps, dans le cadre d'une série d'études montrant qu'il est possible de traiter des maladies génétiques avec une forme radicalement nouvelle de la thérapie génique.

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  38. Dans l'une des études non publiées, les chercheurs ont fait un chromosome artificiel humain en laboratoire à partir de blocs de construction chimiques plutôt que de rogner à un chromosome humain existant, indiquant la technologie de plus en plus puissant derrière le nouveau domaine de la biologie synthétique.

    Et des chercheurs de l'Université du Wisconsin trouvé un moyen de transférer les cellules à partir d'embryons humains dans le cerveau de souris. Lorsque ces cellules des embryons humains ont commencé à grandir et se développer, ils réellement fait les souris sensiblement plus intelligent ...

    Pourtant, des expériences comme celles-ci vont de l'avant tout de même. En cours de ces derniers mois, des scientifiques de l'Université du Wisconsin et de l'Université de Rochester ont publié des données sur leurs chimères de neurones humains-animaux. Pour l'étude du Wisconsin, les chercheurs ont injecté des souris avec une immunotoxine de détruire une partie de leur cerveau-l'hippocampe qui est associé à l'apprentissage, la mémoire et le raisonnement spatial. Ensuite, les chercheurs ont remplacé les cellules endommagées par des cellules provenant d'embryons humains. Les cellules se multiplient et les chimères de laboratoire récupéré leur capacité à naviguer dans un labyrinthe d'eau.

    Pour l'étude de Rochester, les chercheurs implantés souriceaux nouveau-nés avec des cellules gliales humaines naissantes, qui aident à soutenir et nourrir les neurones dans le cerveau. Six mois plus tard, les parties du corps humain avaient coudée les équivalents de souris, et les animaux ont une meilleure capacité à résoudre un labyrinthe simple, et apprendre indices climatisées. Ces protocoles pourraient aller à l'encontre des lois anti-hybrides, et ils devraient peut-être susciter quelques questions. Ces souris chimères peuvent pas être humain, ni même vraiment humaine, mais ils sont certainement un peu plus loin sur la voie de Algernon. Il ne peut pas être si longtemps avant que nous sommes confrontés à certains bioéthique poilus: Quels droits faut-il assigner à des souris avec des cerveaux humains ?

    Alors, que devons-nous appeler les souris qui ont des cerveaux qui sont la plupart du temps humain?

    Et à quel moment serait notre relation avec ces créatures fondamentalement changer ?

    Quand ils apprennent à parler ?

    Les scientifiques partout sur la planète sont imprudemment créent ces chimères sans vraiment penser aux conséquences.

    En Chine, les scientifiques ont effectivement inséré des gènes humains dans l'ADN des embryons de vaches laitières.

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  39. Maintenant il y a des centaines d'hybrides humain / vache qui produisent du lait qui est pratiquement identique au lait maternel humain.

    Souhaitez-vous acheter ce lait si il a montré dans votre supermarché ? Les scientifiques qui ont "conçu" ces vaches disent que c'est le but.

    Mais bien sûr, ce n'est que la pointe de l'iceberg. Un très bon article de Slate détaillé un peu plus des expériences hybrides humains / animaux qui ont eu lieu sur toute la planète ...

    Il n'y a pas longtemps, les scientifiques chinois a intégré des gènes de protéines de lait humain dans le génome d'une souris et ont depuis créé des troupeaux de humanisés-productrices de lait de chèvre. Pendant ce temps, les chercheurs de l'Université du Michigan ont une méthode pour mettre un sphincter anal humain dans une souris comme un moyen de trouver de meilleurs traitements pour l'incontinence fécale, et les médecins sont la construction d' animaux dont le système immunitaire humanisés pour servir de sujets pour les nouveaux vaccins contre le VIH.

    Et Découverte Nouvelles a documenté hybrides humains / animaux encore plus bizarres que les scientifiques ont mis au point ...

    - Oeufs de lapin avec des cellules humaines

    - porcs avec du sang humain

    - Les moutons avec des foies humains

    - Oeufs de vache avec des cellules humaines

    - protéines hybrides Cat-humain

    Comme la technologie continue de progresser, les possibilités vont être sans fin.

    Un professeur à Harvard veut même créer un hybride Néandertal / humain. Il dit qu'il a juste besoin d'un "homme femme aventureuse" de porter l'enfant ...

    Professeur George Church de la Harvard Medical School croit qu'il peut reconstruire Neandertal ADN et ressusciter les espèces qui se sont éteintes il y a 33.000 ans.

    Son plan n'est pas sans rappeler de Jurassic Park, mais, tandis que dans les dinosaures du film ont été créés dans un laboratoire, d'un plan ambitieux de professeur Église exige un volontaire humain.

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  40. Il a déclaré que son analyse de Neandertal code génétique en utilisant des échantillons d'os est suffisamment complète pour reconstituer leur ADN.

    Il a dit: «Maintenant, j'ai besoin d'un humain de sexe féminin aventureux.

    «Il dépend d'un enfer de beaucoup de choses, mais je pense que cela peut être fait."

    Je ne sais pas pour vous, mais qui sonne comme une très, très mauvaise idée de moi.

    Et maintenant, le gouvernement fédéral des États-Unis est en train de considérer un plan qui permettrait aux scientifiques de créer des bébés qui viennent de matériel génétique tiré de trois parents ...

    Une nouvelle technologie visant à éliminer les maladies génétiques dans les nouveau-nés serait de combiner l'ADN de trois personnes, au lieu de deux, pour créer un enfant, ce qui pourrait redessiner les lignes éthiques pour bébés de marque.

    Le processus fonctionne en remplaçant l'ADN potentiellement variante dans les œufs non fécondés d'une mère pleine d'espoir avec des gènes exemptes de maladies provenant d'un donneur. Les régulateurs américains vont commencer aujourd'hui pèse si la procédure, utilisé uniquement chez les singes à ce jour, est suffisamment sûr pour être testé chez l'homme.

    Parce que le processus allait changer seulement une petite partie spécifique du code génétique, les scientifiques disent un bébé serait largement conserver les caractéristiques physiques des parents. Pourtant, l'ADN de tous les trois - la mère, le père et donateurs - restera avec l'enfant tout au long de sa vie, l'ouverture questions sur les effets à long terme de cette génération, et potentiellement la prochaine. Éthiciens craignent que permet la manipulation génétique pré-naissance peut conduire un jour à construire à l'ordre de bébés à la carte.

    De nombreux scientifiques pensent que ces types de technologies "changer le monde".

    Ils pourraient être plus raison sur ce que jamais ils pourraient imaginer.

    Quand nous commençons à tripoter avec l'ADN humain, nous pourrions ouvrons les portes que nous ne savais même pas existé.

    Si nous n'apprenons pas de l'histoire, nous sommes condamnés à le répéter. Espérons que les scientifiques du monde entier vont comprendre les dangers de ces types d'expériences avant qu'il ne soit trop tard.

    http://endoftheamericandream.com/archives/the-era-of-chimeras-scientists-fearlessly-create-bizarre-humananimal-hybrids

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  41. Panneaux solaires: réchauffer votre maison ou la brûler ? Faillite de votre entreprise ?

    Un peu trop de succès solaire peut-être ?

    Les panneaux solaires dans le Queensland et en Australie NSW ont fourni des ménages avec une énergie sous une forme plus concentrée que ce qu'ils ont négocié. Au moins 70 maisons avec toits solaires tableaux de panneaux ont eu des feux solaires. Le risque d'incendie que près de 30.000 défectueux isolateurs électriques solaires ont été rappelés. La société qui les a importés a fait faillite vendredi. (N'est-ce pas le chemin ?)
    N'oubliez pas que si votre maison brûle, c'est le prix que nous payons pour sauver la planète. Il sera, malheureusement, souffler votre empreinte carbone personnelle à travers le toit. (Un point qui, sans aucun doute, vous le deuil que vous passer au crible les ruines fumantes.)
    [ The Australian ]
    Une société qui a vendu à QUEENSLAND des disjoncteurs prétendument défectueux qui a causé au moins 70 épuisements dans les toits solaires tableaux de panneaux a fait faillite, laissant des dizaines de milliers de propriétaires de risque d'incendie électrique.
    Advancetech, basé sur la Sunshine Coast, a été mise sous séquestre le vendredi, quatre jours seulement après Queensland procureur général Jarrod Bleijie a ordonné le rappel immédiat de 27 600 DC interrupteurs de puissance solaire Avanco de marque importés et vendus par l'entreprise.
    Installation d'isolateurs de toit sont obligatoires dans certains États, et des centaines de milliers de tableaux sur les toits solaires ont été installés au titre des régimes provinciaux et fédéraux. La plupart des isolateurs Avanco, visant à briser automatiquement le circuit et fermer des panneaux solaires s'ils deviennent surchargés, ont été vendus dans le Queensland, mais certains ont été également vendus dans d'autres pays. Le gouvernement devrait NSW d'émettre un communiqué de presse informant du rappel Queensland et séquestre.
    Un porte-parole de NSW Fair Trading a déclaré: "il y a eu environ 57 incidents de divers degrés de gravité dans le Queensland et jusqu'à 13 échecs dans NSW", et il est entendu certains des incendies causés mur et le plafond des dommages.
    "Bien que le rappel est un rappel obligatoire imposée par le Queensland, il ... est considéré comme un effet national," dit-elle. "Le Bureau Queensland sécurité des installations électriques ... est entendu à l'enquête possibilités d'action contre les administrateurs de la société."
    M. Bleijie dit l'isolateur Avanco marque "a été trouvé pour avoir un défaut interne qui peut entraîner une surchauffe et feu''.
    «Nous demandons que de nombreux propriétaires et les installateurs que possible de vérifier leur système d'énergie solaire et s'ils ont l'isolateur affectée, pour le désactiver afin qu'il puisse être remplacé,» dit-il, tandis que les propriétaires d'avertissement de ne pas prendre des risques et contacter un électricien ou l'installateur.

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  42. Toutes les formes de production d'énergie présentent des risques. L'énergie solaire produit moins de 0,1% de nos mondiaux électricité besoins. L'énergie solaire ne peut pas répondre à charge de base des exigences à 3h du matin, et ne porte pas de réduire la charge de pointe à 6-20 heures le soir non plus. Il va également sans dire que tout programme de gouvernement se sont précipités avec des subventions massives attirera opérateurs Shonky.

    D'un précédent post sur l'énergie solaire: subventions de panneaux solaires sont un milliard de dollars pour fournir de l'électricité pas cher aux ménages aisés
    En fin de compte, le gouvernement a attiré l'argent de la population dans son ensemble pour aider les fabricants chinois de panneaux solaires, et à fournir de l'électricité "pas cher" à 107 000 ménages dans la plupart des zones de richesse moyenne-haute. Il réduit les émissions de l'Australie par un minable 0,015 pour cent, à un prix de carbone exorbitant de 300/ton $.
    Heureusement personne n'a été blessé jusqu'à présent.

    Un jour, l'énergie solaire sera probablement utile.
    Une nation encore tirer 18 000 MW en cette veille ne peut pas aller solaire ...
    Lorsque vos subventions sapent vos subventions
    L'énergie renouvelable est une industrie $ 250 000 000 000 qui fait environ 3% de notre électricité
    Panneaux solaires Imaginary Rort schéma des énergies renouvelables tout en alarmistes "inquiétude" sur les investisseurs de charbon.
    Le monde plus grand vendeur solaire photovoltaïque valait 13 milliards de dollars: maintenant en faillite
    Le gouvernement britannique cache son propre graphique comparant nucléaire au vent et solaire

    http://joannenova.com.au/2014/05/solar-panels-warm-your-house-or-burn-it-down-bankrupt-your-company/#more-35469

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  43. Tableau du jour: Pas de réchauffement de la planète à 212 mois


    Mardi 20 mai 2014

    C'est depuis 17 années et neuf mois ...

    Selon les données de satellite de RSS, dont la valeur pour Avril 2014, ne sera juste, la tendance de 'réchauffement de la planète' dans les 17 ans et 9 mois depuis Août 1996 est de zéro. Les 212 mois sans réchauffement de la planète représente plus de la moitié de la fiche de données de satellite 423 mois, qui a débuté en Janvier 1979. Personne aujourd'hui à l'école secondaire a vécu le réchauffement climatique.

    - voir graphique sur site :

    http://www.bluegrasspundit.com/2014/05/chart-of-day-no-global-warming-in-212.html?utm_source=feedburner&utm_medium=feed&utm_campaign=Feed%3A+bluegrasspundit%2FNwhs+%28Bluegrass+Pundit%29

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  44. "Le MH370 a été abattu en vol", "la CIA est au courant"

    Par: Annabel Claix
    19/05/14 - 12h02 Source: The Sydney Morning Herald, The Independent

    Rédigé de la plume du prolifique écrivain Nigel Cawthorne, "Flight MH370: The Mystery" ("Vol MH370: Le Mystère") a l'effet d'une bombe dix semaines après la disparition de l'avion. Le livre développe la thèse d'un exercice militaire mené par la Thaïlande et les USA qui aurait mal tourné. De quoi alimenter la thèse du grand complot toujours de mise en cas de crash inexpliqué. De plus, l'ancien Premier ministre malaisien a accablé la CIA sur son blog, l'accusant de détenir des informations voire de pouvoir contrôler un Boeing à distance.
    C'est la colère parmi les familles des disparus du vol Kuala Lumpur-Pékin. Le livre écrit dans la foulée de l'évaporation dans la nature du Boeing 777 de Malaysia Airlines blesse les proches des victimes présumées et jette le discrédit sur les autorités internationales.

    "Personne ne veut d'un nouveau Lockerbie"

    Nigel Cawthorne, auteur du livre polémique sur le MH370, n'hésite pas à détailler dans "Le Mystère" une thèse dérangeante, celle du dérapage d'un exercice militaire international en mer de Chine. Selon lui, c'est soit la Thaïlande, soit les États-Unis qui, prenant part à cet entraînement, aurai(en)t abattu l'avion de ligne qui regagnait Pékin avec à son bord 239 personnes. L'avion aurait été descendu peu après la fin des contacts radio avec les contrôleurs aériens.

    Une erreur inavouable car trop dangereuse pour la paix internationale, certainement au vu des relations entre les USA et la Chine. Nigel Cawthorne est définitif: "Personne ne veut d'un nouveau Lockerbie, donc ceux qui sont impliqués ont tout intérêt à se taire", avance l'auteur. C'est pourquoi une véritable opération de dissimulation des preuves aurait été lancée après la dramatique maladresse des armées, imagine-t-il encore.

    Fausses boîtes noires

    À la clé de ce complot mensonger: une campagne de désinformation, une fausse aide pour retrouver les débris de l'avion et surtout le largage de fausses boîtes noires émettrices au large de l'Australie pour détourner l'attention des pays sincèrement impliqués dans les recherches.

    L'écrivain d'origine britannico-américaine a construit son livre accusateur sur base de deux éléments: des exercices militaires réels sur terre, en mer et dans les airs, en cours au moment de la disparition de l'avion et le témoignage d'un témoin oculaire. Ce dernier, un Néo-Zélandais prénommé Mike McKay, affirme en effet avoir vu un avion en feu faire une descente vertigineuse dans le golfe de Thaïlande. Un témoignage qui n'avait soi-disant rien donné.

    (suite en dessous:)

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  45. "Les familles ne sauront jamais"

    Pour Nigel Cawthorne, qui estime que de telles erreurs militaires "sont des choses qui arrivent", l'élément le plus évident de cette affaire est l'absence de carcasse de l'appareil. "Après tout, on n'a jamais retrouvé d'épave dans le sud de l'océan indien, ce qui en soi est suspect", écrit-il, confortant les divers témoignages de professionnels de l'aviation qui estiment impossible qu'un avion disparaisse sans laisser de trace. "Les familles ne sauront cependant sûrement jamais ce qu'il est advenu de l'avion", concède cependant l'écrivain.

    Du côté des familles, on est ulcéré de ce pavé dans la mare qui ne se fonde que sur une hypothèse invérifiable. Le livre, qui a rempli les rayons australiens, arrive en effet dix semaines seulement après la disparition de l'avion. "Personne ne sait ce qui s'est passé, alors pourquoi publier un tel livre à ce stade de l'enquête?", s'indigne la mère d'un passager. "Cela n'apporte aucune réponse. C'est dévastateur pour les familles".

    Nigel Cawthorne est de plus un auteur souvent décrié pour la nature de ses ouvrages, qui, souvent partisans des rumeurs les plus folles, dépeignent les histoires les moins reluisantes. Il est notamment réputé pour ses livres sur la vie intime de personnes influentes et décrit sa propre maison comme une "usine à bouquins". Cette polémique tombe exactement en même temps que l'annonce à Cannes de la sortie du film "The Vanishing Act" qui relatera de près ou de loin l'évaporation du MH370. La bande-annonce (vidéo ci-dessous) promet de livrer "l'histoire cachée" du drame bien qu'un des réalisateurs se défende de dévoiler le sort du vol. "C'est impossible vu que les faits (concernant le MH370, ndlr) évoluent jour après jour", a-t-il justifié.

    "Boeing et la CIA mieux informés qu'ils ne le prétendent"

    En marge de ce futur best-seller, des déclarations de l'ancien Premier ministre malaisien font mouche: Mahathir Mohamad a en effet qualifié de "perte de temps et d'argent" les recherches de débris du Boeing et la quête de derniers signaux provenant des boîtes noires. L'ancien Premier de Malaisie a estimé, sur son blog personnel, que "quelqu'un cache quelque chose. Il est injuste que Malaysia Airlines et la Malaysie endossent tous les reproches". Il y a ensuite écrit que la CIA disposait d'informations concernant la disparition du vol mais les cachait soigneusement au gouvernement malaisien et au monde.

    Enfin, il a précisé que le fabricant Boeing, tout comme "certaines agences gouvernementales", savent parfaitement comment prendre à distance le contrôle d'appareils de ligne comme le Boeing 777. "Allez savoir pourquoi, les médias n'écriront jamais quoi que ce soit qui implique Boeing ou la CIA", a-t-il déploré.

    http://www.7sur7.be/7s7/fr/30180/Boeing-disparu/article/detail/1891260/2014/05/19/Le-MH370-a-ete-abattu-en-vol-la-CIA-est-au-courant.dhtml

    http://conscience-du-peuple.blogspot.fr/2014/05/le-mh370-ete-abattu-en-vol-la-cia-est.html

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  46. WikiLeaks ignore l'avertissement «décès de, menace de nommer pays NSA ciblée

    21 mai 2014 04:52


    Malgré les avertissements que cela "pourrait conduire à une augmentation de la violence" et potentiellement décès, groupe anti-secret WikiLeaks dit qu'il prévoit de publier le nom d'un pays visé par une opération de surveillance des États-Unis massif.

    Lundi de cette semaine, les journalistes de L'interception a publié un rapport basé sur de fuites documents US National Security Agency fournies par l'ancien entrepreneur Edward Snowden qui suggéraient que la NSA a été la collecte en vrac le contenu de toutes les conversations téléphoniques effectués ou reçus dans deux pays à l'étranger . Seule une de ces nations, cependant - les Bahamas - a été nommé par l'interception. Les autres, les journalistes Ryan Devereaux, Glenn Greenwald et Laura Poitras a écrit cette semaine, a été retenu en raison de " préoccupations crédibles que cela pourrait conduire à une augmentation de la violence." WikiLeaks a depuis accusé l'interception et sa société mère First Look médias de la censure et dit qu'ils vont publier l'identité du pays si le nom reste expurgée dans l'article original. Greenwald de l'interception a riposté sur Twitter, cependant, et a déclaré que son évacuation a choisi de publier plus de détails que le Washington Post, où les journalistes déjà signalé sur un programme de collecte d'appel connexe, mais ont choisi de rédiger de manière plus approfondie. "Nous condamnons FirstLook pour la suite de la Washington Post en censurant l'interception de masse de toute une nation," WikiLeaks tweeté lundi. "Ce n'est pas le lieu de FirstLook ou le Washington Post à nier les droits de tout un peuple de savoir qu'ils sont enregistrés masse," WikiLeaks ajouté. "Il n'est pas le lieu de FirstLook ou WaPo de décider comment un peuple seront [choisir] à agir contre les violations massives de leurs droits par les États-Unis. " Quand Greenwald a défendu sa décision de publier les noms des quatre pays où les métadonnées de téléphonie sont recueillis par le NSA mais refuser un cinquième où le contenu est enregistré ainsi, WikiLeaks a dit qu'il pourrait être interprété comme signifiant que le pays inconnu ne mérite pas de savoir qu'ils sont en cours gardé, mais Greenwald a déclaré l'interception était " très convaincu "cela pourrait conduire à décès. Plus tard, WikiLeaks assimilé cela comme un acte de racisme.

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  47. Mais que la conversation a dégénéré, le WikiLeaks Twitter a annoncé qu'il allait divulguer la nation allons identifier si l'interception n'a pas, malgré les demandes du gouvernement des États-Unis de quitter cette information expurger par crainte de ce que la réponse pourrait être. "Quand est vrai informations publiées innocents lésés ?" WikiLeaks a demandé. "Pour répéter ce Pentagone point de parler faux est de faire du mal à tous les éditeurs." "Nous allons révéler le nom du pays dont la population est censuré étant masse enregistrées en 72 heures," WikiLeaks a écrit à 18h35 HNE le mardi soir. Si l'organisation a l'intention de respecter cette promesse, que l'identité du pays pourrait être révélé avant le week-end. Comme RT rapporté plus tôt cette semaine, L'histoire d'interception a formulé des allégations que la NSA a utilisé un programme au nom de code MYSTIC pour recueillir des enregistrements téléphoniques de base dans au au moins cinq pays, similaires aux métadonnées qui a été controversée recueillies en vrac national comme l'a révélé l'un des premiers documents publiés par Snowden l'année dernière. Dans les Bahamas et une plus locale, cependant, l'interception a indiqué que les documents de la NSA révèlent un autre programme, SOMALGET nom de code, est déployé afin de traiter « plus de 100 millions d'événements d'appels par jour." SOMALGET, le document indique, est un "programme pour systèmes de collecte embarqués ouvertement installés sur les réseaux cibles, principalement pour la collecte et le traitement des réseaux sans fil / mobiles de communication." Selon l'interception, la décision de mettre sur écoute tous les appels dans et hors des Bahamas a été prise unilatéralement et à l'insu de l'île de gouvernement ou ses trimestre-de-un-million de personnes.

    http://rt.com/usa/160240-wikileaks-greenwald-intercept-phones/

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  48. Santa Cruz devient le premier comté de la Californie d'interdire la fracturation hydraulique


    21 mai 2014 01:21


    Le comté de Santa Cruz est devenu le premier pays à mettre en œuvre en Californie une interdiction «permanent» sur la fracturation hydraulique, ou fracking, en plus de tout autre développement de pétrole et de gaz à terre.

    Conseil de surveillance du comté a voté 5 à 0 mardi d'interdire préventivement fracturation dans le comté.

    "Certains disent que c'est un geste symbolique," a déclaré superviseur Bruce McPherson, selon de KQED. "Mais je pense que c'est un message qui doit être envoyé et écouté, en particulier sur notre qualité de vie et en particulier sur l'impact que cela pourrait encore sur notre approvisionnement en eau, si elle se produit dans cette commune ou dans les comtés adjacents ".

    Le processus de fracturation implique dynamitage fissures dans les roches des milliers de mètres sous la terre avec de l'eau et du sable pour libérer les dépôts piégés de pétrole et de gaz. Les puits d'injection utilisés pour disposer de très toxique fracking eaux usées ont contribué à l'activité accrue du tremblement de terre à travers le pays. Les eaux usées - criblé avec des produits chimiques et des contaminants dangereux et souvent non déclarés - a été liée à un hôte de droits et de l'environnement santé préoccupations .

    Une étude récente a constaté que certaines des zones les plus ravagées par la sécheresse de l'US sont également fortement ciblées pour le développement du pétrole et du gaz en utilisant la fracturation hydraulique, ce qui aggrave la pénurie d'eau. En Californie, 96 pour cent des nouveaux puits de fracturation ont été trouvés à être situées dans des zones où la concurrence pour l'eau est élevée.

    Une urgence de la sécheresse pour l'ensemble de l'Etat - qui a l'habitude de traiter avec partage de l'eau et des problèmes d'accès - a été déclaré en Janvier. La ville de Santa Cruz a institué le rationnement de l'eau obligatoire pour les résidents le mois dernier.

    Le conseil du comté de Santa Cruz à l'origine voté pour adopter un moratoire de 10 mois sur la fracturation hydraulique et le développement du pétrole et du gaz Septembre dernier.

    Alors que Santa Cruz est le premier comté de l'État à interdire la fracturation hydraulique, les comtés de Butte, Mendocino, Monterey, Santa Barbara, San Benito, et Orange envisagent tous leurs propres interdictions ou moratoire, selon à la nourriture et l'eau de montre.

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  49. Beaucoup de villes de Californie ont pris des mesures pour interdire la pratique. Beverly Hills récemment devenue la première ville de l'État de passer une interdiction pure et simple, tandis que Los Angeles et Culver City pourraient bientôt emboîter le pas.

    Pendant ce temps, un projet de loi de l'État de Californie qui interdire la fracturation - jusqu'à il ya consensus scientifiques sur sa sécurité - est dans les limbes, que la législation a été déplacé lundi au fichier d'attente Appropriations Committee.

    En mai 2013, Mora comté du Nouveau-Mexique est devenu le premier pays dans le pays à interdire la fracturation hydraulique.

    Selon à l'alimentation and Water Watch, un total de 419 mesures locales contre la fracturation ont été adoptées aux États-Unis.

    http://rt.com/usa/160316-santa-cruz-ban-fracking/

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  50. Les restrictions imposées sur le magasin de données de la NSA après d'intenses discussions sur le projet de loi de surveillance

    Loi sur la liberté Etats-Unis se dirige vers la Maison de gouvernement nécessaire pour «promptement» des enregistrements téléphoniques de purge qui ne contiennent pas «des renseignements étrangers»


    Spencer Ackerman à New York
    theguardian.com ,Mardi 20 mai 2014 20.32 BST


    Négociations de dernière minute sur les détails d'un projet de loi de surveillance du Congrès ont entraîné des restrictions autour de dépôt massif de l'Agence nationale de sécurité des données de l'appel analysés.

    Intenses à huis clos des pourparlers entre les législateurs et les responsables de l'administration Obama et de renseignement qui s'est achevé mardi après-midi ont finalisé la langue de la loi sur la liberté Etats-Unis. Le projet de loi devrait recevoir un vote sur le plancher de la Chambre jeudi.

    Le dernier rebondissement pour le projet de loi est une disposition élargie qui obligerait le gouvernement à «rapidement» des enregistrements téléphoniques de purge qui ne contiennent pas "d'informations de renseignement étranger," l'élagage efficace dossiers non pertinents à partir des arbres de la NSA de données téléphoniques analysés.

    Mais plusieurs autres modifications au projet de loi, qui libertés civiles déjà examinés édulcorées après une série de compromis législatifs, ont coûté le soutien critique de groupes d'avance sur le vote de jeudi de la vie privée.

    En vertu de la nouvelle disposition, le gouvernement devrait «adopter des procédures de minimisation qui nécessitent la destruction rapide de tous les enregistrements détaillés des appels" remis par les entreprises de télécommunications "que le gouvernement détermine ne sont pas des renseignements étrangers."

    Le gouvernement serait en fin de compte de "détruire tous les enregistrements détaillés des appels produites dans l'ordre prescrit par les procédures".

    Une version antérieure de cette langue a chargé le gouvernement simplement de détruire les enregistrements des appels «au plus tard cinq ans après la production de ces documents, à l'exception des documents qui sont nécessaires à une enquête autorisée."

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  51. Bien que plusieurs mesures de protection de la vie privée au sein de la loi sur la liberté Etats-Unis ont été dilués au cours des dernières semaines , plusieurs personnes familières avec les négociations ont dit qu'ils pensaient que la nouvelle disposition de mieux protéger la vie privée de l'ancien, car il représente la première restriction connue sur "magasin d'entreprise" de la NSA de l'analyse des données.

    Le «magasin d'entreprise» est l'entrepôt numérique où les magasins de la NSA tous les dossiers d'appel des États-Unis, il a amassé lors de la recherche pour les connexions à des numéros de téléphone cibles qu'elle estime peuvent être liés à des groupes terroristes spécifiques. Jusqu'à cette année, les données jusqu'à trois "houblon" d'un tel numéro a été ajusté pour inclusion dans le magasin.

    Une fois les données est placé dans le magasin, les analystes de la NSA sont confrontés pratiquement aucune restriction sur leur capacité de recherche à travers elle.

    "NSA peut appliquer la gamme complète de SIGINT [signaux de renseignement] de matériel technique analytique» à des enregistrements téléphoniques placés dans le magasin, selon une note dans une ordonnance du tribunal Fisa déclassifié par le gouvernement l'année dernière. Recherches à travers les données placées dans le magasin de l'entreprise peuvent se produire "sans condition" que articulé soupçon raisonnable de la connexion à des actes répréhensibles existent; ni la NSA nécessaire pour garder un "registre vérifiable" de recherches effectuées dans le magasin de l'entreprise.

    La quantité de données contenues dans le magasin de l'entreprise est volumineuse. A Janvier rapport de libertés civiles chien de garde du gouvernement américain estime que les 300 recherches de données téléphoniques des Américains de la NSA dit il effectué en 2012 donneraient "dossiers portant sur plus de 120m des numéros de téléphone" dans cette seule année.

    Le chien de garde, la vie privée et des libertés civiles Oversight Board, a recommandé que la NSA doivent posséder la même "articulé soupçon raisonnable" pour rechercher des données dans le magasin de l'entreprise comme il se doit d'analyser des enregistrements téléphoniques fois recueillies.

    Jusqu'à présent, la loi sur la liberté Etats-Unis, de plus en plus le projet de loi de consensus sur les réformes de surveillance, a quitté le "magasin d'entreprise" seul.

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  52. Dans le cadre du projet de loi, le gouvernement ne serait plus collecter les enregistrements des appels en vrac. Mais il serait autorisé à acquérir les données de téléphone des Américains quand un juge certifie qu'il n'y a articulé un soupçon raisonnable d'un lien avec le terrorisme ou l'espionnage étranger, et il peut recueillir des enregistrements téléphoniques des contacts des contacts - deux "houblon" - de la personne d'origine ou par téléphone représentent les objectifs du gouvernement.

    Le nouveau langage serait apparemment restreindre la NSA de conserver les données sur les contacts des objectifs ne semble pas avoir une connexion à des renseignements étrangers - les observateurs que la surveillance se réfèrent parfois comme le problème "pizza guy", où la NSA amasse des données sur aléatoire et des personnes ou des comptes non pertinents liés aux objectifs.

    Mais la langue ne définit pas les termes clés, tels que la durée d'un enregistrement peut être refusé avant sa destruction "rapide". Il ne précise comment le gouvernement va "déterminer" un enregistrement d'appel n'est pas liée à des renseignements étrangers si, comme cela peut arriver avec le magasin de l'entreprise d'aujourd'hui, les programmes automatisés de la NSA passer au crible les données.

    "Mise en place des limites significatives sur l'utilisation de la NSA de ce vaste bassin de données est essentielle pour protéger les Américains de la vie privée - et à tout effort de réforme du Congrès ne devrait pas laisser la NSA avec une porte dérobée grande ouverte à de nombreux Américains. D'appel des enregistrements via la boutique en entreprise », a déclaré Patrick Toomey, un avocat avec l'American Civil Liberties Union, qui a mis l'accent sur la boutique de l'entreprise.

    Un accord sur la restriction de magasins corporatifs a été plus facile à atteindre que sur une définition différente critique contenue dans la loi sur la liberté Etats-Unis - qui définit la source des documents, le gouvernement sera en mesure de recueillir.

    Cette catégorie est "un terme spécifique de sélection." Ce sont les données de racines à partir de laquelle le gouvernement doit soupçonner de liens avec le terrorisme ou d'espionnage pour lancer la collection d'enregistrements d'appels. Sans avoir ce terme, le gouvernement ne peut pas collecter obtenir les dossiers d'appel en cause.

    La version de la loi sur la liberté Etats-Unis qui a déblayé comités de la Chambre plus tôt ce mois-ci la définit simplement comme un terme qui "décrivent unique [s] d'une personne, une entité ou un compte."

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  53. Mais la version qui sera à la tête sur le sol, sur l'insistance de l'administration Obama, a élargi la définition, ouvrant la porte à la collecte de données plus large que l'architecte du projet de loi a d'abord envisagé.

    Le projet de loi définit désormais un "terme de sélection spécifique» comme un «terme discret, comme un terme visant spécifiquement à identifier une personne, entité, compte, ou dispositif, utilisé par le gouvernement pour limiter la portée de l'information ou des choses tangibles cherché."

    Des sources proches du processus ont dit que le gouvernement avait fait pression pour une définition encore plus large.

    les groupes de protection des renseignements avaient déjà regardé avec consternation que leur facture a augmenté progressivement favorisé moins restrictive sur la NSA et ses exigences de transparence sur ce destinataires des ordres de surveillance peuvent communiquer à leurs clients est devenue plus faible.

    Mais après le projet de loi finalisé a été libéré mardi, la loi sur la liberté Etats-Unis a perdu le soutien de l'Institut de technologie ouverte, qui avait vigoureusement plaidé en sa faveur depuis son introduction Octobre à la Chambre.

    "Nous ne pouvons pas en bonne conscience, appuyer cette version du projet de loi, où les réformes clés affaibli - en particulier celles destinées à mettre fin à la collecte en vrac et d'accroître la transparence - ont été considérablement édulcorée», a déclaré le directeur de la politique Kevin Bankston dans une déclaration .

    «Nous sommes extrêmement déçus que, plutôt que de respecter les souhaits de la magistrature à l'unanimité et les comités de renseignement, la direction de la Chambre et l'administration Obama ont choisi de perturber le compromis âprement disputée que beaucoup d'entre nous étaient prêts à soutenir il ya deux semaines. "

    Amie Stepanovich, avocat au droits numériques groupe Access, qui a également révoqué son soutien pour le projet de loi, a déclaré: "Il est très décevant d'assister leaders succombent à la pression exercée par l'administration Obama et d'autres, tournant le dos à la compromission la version des Etats-Unis de la liberté que beaucoup soutenu il ya deux semaines ".

    Julian Sanchez, du Cato Institute a tweeté : "Donc, apparaît comme personne n'est satisfait de New Coke USA LIBERTÉ, mais il a démissionné de l'alternative étant (encore pire) projet de loi [de la commission du renseignement Maison]."

    http://www.theguardian.com/world/2014/may/20/nsa-reform-restrictions-data-surveillance-talks

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