- ENTREE de SECOURS -



samedi 9 novembre 2013

Vue des paniers au réacteur n°4

http://www.washingtonsblog.com/2013/11/were-in-the-most-dangerous-moment-since-the-cuban-missile-crisis.html

2 commentaires:

  1. We’re In The Most Dangerous Moment Since the Cuban Missile Crisis

    Posted on November 8, 2013 by WashingtonsBlog

    http://www.washingtonsblog.com/2013/11/were-in-the-most-dangerous-moment-since-the-cuban-missile-crisis.html
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    Clip montrant la situation du N°4 à Fukushima:

    Plan des paniers de barres à 1:14
    Vue des réservoirs extérieurs à 1:53


    (...) Murray Jennex E., Ph.D., PE (ingénieur), professeur de MIS, San Diego State University, note :
    Les tiges dans la piscine de combustible usé peuvent avoir fondu .... (...) !!??
    Effectivement, sans présence de caméra sous-marine dans le bassin du n°4, et, dans la probabilité que des débris en plus de la grue (pont-roulant) qui serait tombé aient endommagé les paniers de barres, tout est possible. Or, les tiges (cassées ou pas) sont immergées (ce qui les refroidi et 'bloque' le rayonnement hors piscine. Mais, cette dernière aurait reçu un approvisionnement en eau salée venu de l'océan, ce qui augmenterait le risque d'oxydation des barres en zirconium. Eau qui a depuis été xx fois changée depuis la catastrophe du 11 Mars 2011. D'où aussi la question en suspend sur la rapidité d'oxydation des barres.

    Ce que la TEPCO va faire: Des containers ouverts seront immergés aux côtés des paniers verticaux. Le rôle des grues étant de déplacer les paniers immergés pour les mettre dans les containers sans qu'ils (les paniers) ne soient émergés. Après, les containers fermés seront sortis de la piscine.

    En réalité, les pastilles (d'Uranium ou Plutonium) contenues dans les crayons de 4 m ne peuvent pas fondre (corium) puisqu'elles ont été maintenues immergées (tiges cassées ou pas). Donc, cela n'est en rien comparable avec les autres réacteurs où là les tiges ont fondu (surchauffe à 3000°C par manque d'eau). Corium (tubes en zirconium + pastilles intérieures) qui s'est déposé en cuvier (fond concave de réacteur) et a traversé la coque par abrasion pour ensuite attaquer le bêton des fondations et 'disparaître' sous terre en allant jusqu'à se mêler aux eaux des nappes phréatique.

    Donc là, la situation est gérable compte tenu de 'l'absence' de trop forte radioactivité environnante (ce qui n'est encore une fois pas comparable avec les autres réacteurs qui eux ont explosé avant de se curiomiser, et donc l'absence d'images). Par contre, à la question d'opération durant plusieurs mois... là, serait de montrer que l'enlèvement de débris (dessus, entre paniers ou entre les tiges des paniers) poserait problème pour les déplacements des paniers.
    Notons que le réacteur lui-même penche de 31 pouces (78 cm) suite à l'affaissement du terrain par le tremblement de terre.

    'La suite au prochain numéro'.

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  2. Malgré que la TEPCO soit farouchement critiquée et critiquable pour sa gestion de la centrale nucléaire de Fukushima et, que des personnes demandent que le gestionnaire soit remplacé (depuis le 11/3/11), les 'heureuses grosses têtes' du monde nucléaire sur la planète ne se sont pas bousculé au portillon pour le faire !!

    Ainsi, tout le succès (ou l'insuccès) se retrouvera donc sur les seules épaules de la TEPCO après résolution des problèmes.
    Alors, la question bête à se poser serait de demander pourquoi les autres gestionnaires du nucléaire dans le monde se sentiraient 'un peu merdique' de n'intervenir ?

    Là, il serait retracé le parcours des constructions (qui sont toutes identiques dans le monde !) quant à montrer que les SEULES coupables sont les tuyauteries (en PVC) qui alimentent les réacteurs en eau depuis l'océan, ainsi que les lignes électrique aussi extérieures et non protégées qui alimentent les pompes dites 'de secours' !

    Ainsi, en ce 11 Mars 2011, un tremblement de terre (magnitude 9) à secoué la forteresse et destabilisé le réacteur n°4 dans ses fondations. Mais, le pire n'est pas là ! puisque le réacteur aurait pu (comme les autres) être alimenté en eau dessalée de refroidissement sans même qu'il n'y ait eu d'arrêt !
    Or, ce qui s'est passé, est que lors du tremblement de terre un tsunami (raz-de-marée) a suivi et, a apporté des pierres et des gravats divers du fond de l'océan. Pierres & gravats divers qui sont retombé sur les tuyauteries extérieures - courant parfois à-même le sol - et les ont perforé/disloqué/cassé empêchant ainsi l'eau d'arriver aux réacteurs. Et, comme les lignes électrique aériennes ont aussi subi des dommages, le courant n'a pu arriver aux pompes dites 'de secours'. Pompes qui soit dit entre parenthèses étaient placées dans un local en contre-bas rapidement innondé !

    Donc, les réacteurs chauffant l'eau intérieure qui s'échappe en vapeur par la cheminée, ont subi une baisse dangereuse de niveau jusqu'à être à sec. Donc, les paniers de tiges (d'Uranium ou Plutonium) ont brûlé comme une casserole sèche sur le feu, et ont fondu. Cette confiture (appelée corium) s'est donc déposé au fond du réacteur et attaqué par la grande chaleur le cuvier pour couler ensuite sur les fondation en bêton armé. Mais, comme il y a eu libération des pastilles d'Uranium ou Plutonium (de 7 gr chacune empillées en crayons de 4 m), il y a eu donc aussi libération d'hydrogène ce qui a fourni l'explosion de 3 réacteurs sur 4.
    Donc, depuis, les réacteurs explosés/déchapeautés ne sont pas approchables (compte-tenu de la trop grande radioactivité régnante) et ne sont qu'arrosés continuellement pour 'empêcher' la radioactivité de sortir des réacteurs curiomisés.

    Mais, pour en revenir à la semblablité des constructions de centrales à travers le monde, il est à noter que toutes ont des tuyauteries et fils électrique extérieurs non protégés et donc pouvant se rompre comme à Fukushima lors d'un tremblement de terre ou chute d'avion.

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