- ENTREE de SECOURS -



mercredi 30 avril 2014

« Fin de cycle et fin de croissance aux USA !… »

Mes chères contrariennes, mes chers contrariens !
 
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Alors que l’on nous rebat les oreilles de cette fameuse reprise de l’économie américaine qui devait tirer la croissance mondiale telle une locomotive à vapeur, en réalité de plus en plus de signes sont annonciateurs, et vraisemblablement précurseurs, d’une nouvelle fin de cycle.

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L’immobilier américain à nouveau en surchauffe !

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Vous pourrez lire cet excellent article de ZeroHedge concernant l’immobilier américain. Il est en anglais mais les images, c’est-à-dire les graphiques, parlent d’elles-mêmes ! La situation de l’immobilier US ressemble à s’y méprendre à celle de 2008 juste avant l’effondrement de Lehman Brother et l’entrée en récession du monde entier.
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Les ventes sont en baisse, les volumes sont faibles et n’ont jamais retrouvé d’ailleurs leurs niveaux d’avant-crise, les prix sont très élevés, en fait, les prix sont plus hauts que lors de leur dernier pic de 2007. Comme pour les marchés boursiers, tout est au plus haut et les actifs sont tous survalorisés, complètement gonflés à l’hélium de la création monétaire débridée de la FED de ces 5 dernières années.

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Une bulle boursière et obligataire !

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Là encore, les actions sont au plus haut, elles ont même dépassé, et pas que d’un peu, les points les plus hauts atteints avant le krach boursier de 2007 à 2008 et encore un peu en 2009 qui avait vu les actions chuter lourdement d’environ 50 %. Là encore, l’explication est simple. Non, il n’y a ni véritable croissance ni véritable reprise, en revanche la FED a imprimé beaucoup, vraiment beaucoup de nouvelle monnaie qui est venue gonfler ces actifs financiers. Les actions n’ont jamais été aussi hautes et les résultats des entreprises aussi ternes. N’écoutez pas tous ceux qui trouvent toujours les meilleures raisons du monde pour vous dire que c’est le moment d’entrer en Bourse. Ce n’est pas le moment, en tout cas rationnellement parlant. N’oubliez pas non plus qu’une bulle dure toujours plus longtemps que prévu. Un marché que l’on ne comprend pas (et c’est mon cas depuis deux ans) est un marché sur lequel on n’entre pas. Voilà une règle simple de saine gestion et tant pis pour les bénéfices que je ne ferai pas, au moins ils m’épargneront des pertes… que je ne ferai pas non plus !!
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Pour les obligations, c’est la même chose, jamais les États n’ont été aussi endettés pour ne pas dire surendettés et pourtant jamais ou presque les États n’ont emprunté aussi peu cher !! Cela est une incongruité économique. Le prix d’un crédit doit prendre en compte le risque. Plus l’emprunteur est endetté, plus il est risqué de lui prêter d’un point de vue économique, donc plus les prix du crédit accordé devraient être élevés… il n’en est rien. Plus c’est pire, moins c’est cher… Là encore la faute aux banques centrales qui, en inondant le marché de liquidités et en rachetant directement les obligations émises par les États que ce soit au Royaume-Uni, au Japon ou encore aux USA, viennent casser la formation des prix par le marché. Résultat ? Vous assistez à une triche généralisée et ce sont les banques centrales qui fixent le prix des actifs.

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Des résultats d’entreprises mauvais…

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Non, non et non ! Les bénéfices des entreprises non seulement ne progressent plus mais régressent dans de très nombreux secteurs et pas des moindres.
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Une entreprise comme McDonald’s a vu une baisse de 1,7 % de ses ventes aux USA, UPS est en panne, ou encore l’ensemble des grands distributeurs ferment les uns après les autres aux États-Unis. Wall Mart, qui est LA grande chaîne de distribution américaine (le Auchan de là-bas), fait face à de très réelles difficultés commerciales.

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Le chômage ne baisse pas… c’est la population active qui diminue !

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Si facilement le taux de chômage affiche une baisse, la réalité est toute autre. En effet, la réduction de la population active impacte directement les statistiques et lorsque l’on regarde les chiffres un peu plus attentivement, les Américains, tout simplement, ne cherchent plus de travail pour ceux qui le peuvent !
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Autre élément, les titulaires des programmes d’aides alimentaires ne baissent pas. Nous sommes toujours, malgré plusieurs années de reprise économique « extraordinaire », toujours aux alentours de 50 millions d’Américains (soit presque 20 %) bénéficiaires de ces aides alimentaires…
Si ce chiffre ne baisse pas, il ne progresse pas non plus. Il reste stable, ce qui tend à prouver et montrer qu’il s’agit d’une reprise en trompe-l’œil et que surtout celle-ci reposait avant tout sur le gonflement volontaire des actifs afin de favoriser la présentation comptable des bilans des banques.

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La reprise américaine est une reprise pour les banques, pas pour le peuple !

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Et c’est cela qu’il faut bien comprendre. Les actions menées par les banques centrales, justes ou injustes peu importe, ont été entreprises uniquement pour éviter l’effondrement du système financier mondial. En d’autres termes, ce qui a été fait l’a été uniquement pour sauver et stabiliser le système bancaire.
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Il est donc assez logique en tout cas d’un point de vue économique que nous nous retrouvions au bout de 4 à 5 années d’une politique de ce type avec une augmentation significative du prix de certains actifs qui sont en pleines bulles spéculatives portés par un afflux de liquidités tel qu’il devrait générer de l’inflation sauf que cette inflation est absorbée par ces bulles qui sont au nombre de 3. Bulle immobilière, bulle des actions et bulle obligataire.

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Pas de croissance et explosion de bulle à venir = fin de cycle à prévoir !

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Et évidemment le retour de la récession. On vous parlera d’une nouvelle crise mais en réalité comme toujours, il s’agit toujours de la même… On accusera les Russes, les Coréens du Nord ou encore je ne sais qui et on vous expliquera que l’on ne « pouvait ni savoir, ni prévoir », mais que « sur le long terme, les actions sont le meilleur placement » blablablabla et vous serez une nouvelle fois rincés, mais c’est la vocation et la raison d’être d’un épargnant.
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Mais cela n’est pas grave, après tout, vous n’aviez pas qu’à « aller jouer » en Bourse et personne ne pleurera sur votre triste sort, plus de 95 % des Français n’ayant pas d’actions…
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Non, le véritable problème c’est que nous allons tout droit vers un nouvel épisode récessif mondial et qu’il va intervenir avec des finances dans le rouge pour la grande majorité des États occidentaux, ce qui sera vite insupportable et dégénérera vite en faillite d’État sans recours à la planche à billets et à l’impression monétaire. Nous sommes donc condamnés à une fuite en avant si l’on ne veut pas que l’économie mondiale, actuellement structurellement déflationniste, ne s’effondre.
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Préparez-vous, l’hiver vient et restez à l’écoute.
À demain… si vous le voulez bien !!
Charles SANNAT
« À vouloir étouffer les révolutions pacifiques, on rend inévitables les révolutions violentes »
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http://www.zerohedge.com/news/2014-04-24/exactly-7-years-ago-2014-turning-out-be-eerily-similar-2007
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72 commentaires:

  1. Femme appelle Nestlé à en savoir davantage sur le fluorure dans l'eau en bouteille, reçoit des menaces de mort pour un mois

    Tuesday, 29 Avril, 2014
    JD Heyes

    (NaturalNews) Une femme qui a acheté une bouteille d'eau Pure Life de Nestlé affirme avoir été menacé à plusieurs reprises par un représentant de l'entreprise de service à la clientèle qui lui aurait dit qu'elle allait "couper la gorge» et «regarder la fuite de sang de vous" après que la femme est appelée avec questions sur le produit. Par conséquent des menaces alléguées, Shimrit Ellis, le client, porté plainte contre Pamela Vaughan, le représentant du service à la clientèle, et l'entreprise, Nestlé USA, ainsi que AnswerNet Inc., à Philadelphie. Selon tribunal documents, Ellis affirme qu'elle a acheté de l'eau, le 5 août 2012, alors appelé le département de service à la clientèle de Nestlé pour en savoir davantage sur les problèmes de santé liés au fluorure. "Peu de temps après, le demandeur, Shimrit Ellis, a commencé à recevoir des menaces de mort très graphiques et violents par téléphone d'une femme inconnue, ". les Etats de plainte "A titre d'exemple, entre autres, quelques-unes des friandises [sic] qui ont été apportées au demandeur par téléphone étaient, je vais couper la gorge; ' «J'ai finalement trouvé l'endroit où vous vivez et regardé vous allez travailler, vous allez mourir;». et «Les gens vont regarder la fuite de sang de vous quand je vous poignarder avec un couteau."

    «Alors scandaleux caractère '
    En outre, la plainte a déclaré, Vaughan aurait décrit le couteau qu'elle avait l'intention d'utiliser pour commettre l'assassiner. "Ce sont parmi beaucoup d'horribles menaces à la demanderesse», a déclaré la plainte. "Pamela Vaughan était si scandaleux de caractère et si extrême dans le degré de d'aller au-delà du pâle de la décence que est considéré comme intolérable dans une société civilisée, "Ellis de l'avocat, Warren Siegel, a écrit dans le costume. Ellis a dit qu'elle recevait des appels comme ça au moins trois fois par semaine pendant près d'un mois. Enfin, elle a décidé de les signaler au Service de police de Philadelphie. A ce moment, dit la plainte, "les relevés téléphoniques de la demanderesse a été cité à comparaître par la police et les appels ont été attribués à Nestlé péage Call Center, qui a révélé qu'ils ont été faits par une femme employé, identifié plus tard comme Pamela Vaughan, à qui le demandeur introduit la plainte initiale de l'ingrédient / additif, le fluorure, étant dans l' eau en bouteille . " Le Philadelphia Inquirer rapporte que, selon les dossiers en ligne de toute façon, il ne semble pas que Vaughan a encore été inculpé d'aucune infraction liée à l'appel d'Ellis. La plainte dit Ellis cherchait nord de $ 50,000 pour infliger intentionnellement une détresse émotionnelle. Selon cette liste des ingrédients, Pure Life ne contient au moins une partie du fluorure . Sources pour cet article

    http://nmaria9.blogspot.fr/2014/04/woman-calls-nestle-to-inquire-about.html

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  2. Vice-Premier ministre russe à la NASA: Hey, pourquoi tu ne trampoline pas à l'ISS ...


    Wednesday, 30 Avril, 2014


    Mettre fin au programme de la navette spatiale avant que nous ayons un remplacement a été une erreur commise par George Bush. Barack obama a doublé vers le bas sur elle et a annulé le remplacement de financer son expansion de l'État de droit. Maintenant, nous avons soit pour embrasser les fesses de la Russie ou de commencer à construire un trampoline géant ou fronde. Via NBC Nouvelles :

    Vice-premier ministre russe Dmitri Rogozine, une cible de sanctions américaines provoquées par la crise en Ukraine, a déclaré mardi que les sanctions seraient boomerang contre l'effort spatial de l'Amérique et essentiellement dit la NASA de faire un saut de vol ... sur un trampoline.
    "Après avoir analysé les sanctions contre notre industrie spatiale, je suggère aux Etats-Unis d'apporter leurs astronautes à la Station spatiale internationale à l'aide d'un trampoline », a déclaré Rogozine via sa langue russe compte Twitter .

    http://t.co/8zGQhr9GVi
    - Dmitry Rogozin (@ Rogozine) Avril 29, 2014

    http://www.bluegrasspundit.com/2014/04/russian-deputy-prime-minister-to-nasa.html?utm_source=feedburner&utm_medium=feed&utm_campaign=Feed%3A+bluegrasspundit%2FNwhs+%28Bluegrass+Pundit%29

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  3. Des points nul pour la comédie de stress-test de l'UE, mais français anneaux propriété d'affaissement de véritables

    Par Ambrose Evans-Pritchard Economics
    Le 29 Avril, 2014

    Soyez prudent si vous envisagez d'acheter une maison en France. L'essai de résistance de l'UE pour les banques a publié ce matin s'attend immobilier français à tomber 1.6pc cette année et un autre 1pc en 2015, même si les choses vont bien.

    Le "scénario défavorable" est une baisse cumulative de 31PC d'ici la fin de 2016. Cela reflète les inquiétudes des autorités de tutelle françaises qui ont nourri les données de l'Autorité bancaire européenne. Roumanie concurrence pour l'horreur.

    Italiens jugent leur pays moins volatile. Prix ??de l'immobilier chute 3.4pc cette année et 0.7pc prochaine si tout va bien, mais ne baissent 16pc dans une déroute en 2016.

    Espagne tombe 4.3pc cette année, puis commence à récupérer. Le pire des cas est une chute de 10.4pc au cours des deux prochaines années à un rebond en 2016 même en cas de crise. Les régulateurs espagnols sont délicieusement optimiste comme d'habitude, vivant apparemment dans un univers parallèle.

    Donc, si un choc mondial de l'ABE devait se produire - avec une hausse des taux à 10 ans des États-Unis de 250 points de base cette année, un autre "caprice" (la parole de la TSA) dans les marchés émergents, qui culmine dans un «arrêt brutal», et une chute du commerce mondial - on nous dit que l'Espagne pourrait esquiver la balle habilement. Il étire la crédulité. Consultants Madrid RR de Acuna dire qu'il ya encore un surplomb d'environ 2m de vacances en Espagne si vous incluez les propriétés dans la forclusion, sur les livres des banques, ou encore d'être fini.

    - voir tableau sur site -

    L'ABE dit Britanniques pourraient voir une baisse de 20pc en 2016. Je ne vois pas comment cela pourrait se produire quand il ya une pénurie chronique de logements et lorsque la mission centrale et dévorante du gouvernement britannique au début du 21e siècle est de soutenir nominale Prix de l'immobilier quoi qu'il arrive, un objectif qui peut toujours être atteint par une banque centrale souverain, une presse à imprimer, et taux de change flottant.

    La conspiration silencieuse des catégories de propriétés fixes et vote britanniques est de tirer l'échelle derrière eux, et de protéger la titularisation. Ce serait merveilleux si il y avait une chute de 20pc des prix pour corriger la plus grande fracture sociale dans le pays - le meilleur réalisé par la construction de maisons - mais, malheureusement, nous ne peuvent que rêver sur.

    Alors, le test de stress EBA crédible cette fois après les comédies précédentes, dépassé à chaque fois par une crise de la dette qui ont emporté toutes les hypothèses ? Non, ce n'est pas.

    Le scénario défavorable de l'inflation est 1pc cette année, ils entendent par là qu'il ne sera pas tomber plus bas encore dans une crise mondiale. Si c'est leur scénario extrême, ils peuvent ainsi obtenir avec intérêt.

    (suite en dessous:)

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  4. - voir tableau sur site -

    Données de la Banque centrale européenne publiées aujourd'hui montrent que l'argent M3 ralentit à nouveau, contracter € 26 milliards d'in Mars de mois en mois. Le taux de croissance annuel est tombé à 1.1pc. Crédit privé continue à se réduire à un taux de 2.2pc.

    Comme le FMI ne cesse de nous le rappeler, le taux d'inflation est crucial pour la dynamique de la dette de l'Italie, l'Espagne, la France, le Portugal, l'Irlande et la Grèce (et même pour les Pays-Bas). "Lowflation" de l'ordre de 0,5 pour ces pays - et plus ci-dessous que déjà - les étouffe lentement à travers l'effet dénominateur, soit une hausse du coût d'intérêt de la dette sur le PIB nominal plat ou en baisse.

    Le tableau TSA montre que l'inflation de l'Espagne sera 0.3pc cette année et l'année prochaine 0.4pc dans le pire des cas. Pour l'amour de Dieu, il est déjà en dessous. IPC était de moins 0.1pc en Mars, l'IPCH a été de moins 0.2pc, et le gouvernement utilise déjà un déflateur moins de 0.4pc pour calculer le PIB (ce qui est pratique pour une croissance globale présumée).

    Le test suppose que les obligations à 10 ans en Italie passera à 5.5pc en Espagne et 5.6pc en Espagne dans le pire des cas d'une crise mondiale complète soufflé. Sans doute, ils misent sur "Draghi" la vente de la BCE, le do-whatever-qu'il-faut gage de filet de sécurité des deux pays.

    Pourtant, la Cour constitutionnelle allemande a rendu une décision préliminaire qui indique dans un langage cloques que cette "mise" est une violation du droit des traités de l'UE, et probablement "ultra vires" (Oui, je sais que la Cour européenne n'a pas encore statué, mais l'EBA sait à l'avance comment il va se prononcer, et en tout cas la Bundesfassungsgericht est la cour souveraine supérieure et ne considère lui-même comme lié par la Cour de justice).

    Ainsi, le scénario du pire ne tient pas compte de l'éléphant qui est déjà debout au milieu de la pièce. Verdict: les points NUL .

    http://blogs.telegraph.co.uk/finance/ambroseevans-pritchard/100027150/null-points-for-eus-stress-test-comedy-but-french-property-slump-rings-true/

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  5. 17 Faits montrent à n'importe qui qui croient que l'économie américaine est très bien


    Par Michael Snyder,
    Avril 29th, 2014


    Non, l'économie est certainement pas "remise". Malgré ce que vous pouvez entendre des politiciens et des médias grand public, la vérité est que l'économie américaine est en forme bien pire que ce qu'elle était avant la dernière récession. En fait, nous sommes toujours à peu près où nous étions lorsque la dernière récession a finalement pris fin. Lorsque la crise financière de 2008 a frappé, il nous a fallu à un niveau beaucoup plus faible économiquement. Heureusement, les choses ont au moins stabilisé à ce niveau beaucoup plus faible. Par exemple, le pourcentage de travail Américains âge qui ont un emploi est resté remarquablement plat pour les quatre dernières années . Nous devrions être reconnaissants que les choses n'ont pas continué de s'aggraver encore. C'est presque comme si quelqu'un a frappé le bouton "pause" sur l'économie américaine. Mais les choses ne sont certainement pas de mieux en mieux, et il y a toute une série de signes que cette bulle de fausse stabilité sera bientôt à sa fin et que notre déclin économique va accélérer de nouveau. Voici les 17 faits pour montrer à tout le monde qui croit que l'économie américaine est très bien ...

    # 1 Le taux d'accession à la propriété aux États-Unis a chuté à son plus bas niveau en 19 ans.

    # 2 Les dépenses de consommation en biens durables a diminué de 3,23 pour cent depuis Novembre. C'est un signe clair que le ralentissement économique est en avance.

    # 3 grands détaillants ferment les magasins à un rythme plus rapide que nous avons vu depuis l'effondrement de Lehman Brothers.

    # 4 Selon le Bureau of Labor Statistics, 20 pour cent de toutes les familles dans les Etats-Unis n'ont pas un seul membre qui est employé. Cela signifie que une personne sur cinq familles dans l'ensemble du pays est complètement chômeurs.

    # 5 Il n'y a que 1,3 million d'emplois en moins dans l'économie américaine que lorsque la dernière récession a commencé en Décembre 2007. Pendant ce temps, la population a continué de croître de façon constante depuis ce temps.

    # 6 Selon un nouveau rapport de la National Employment Law Project , la qualité des emplois qui ont été "créés" depuis la fin de la dernière récession ne correspond pas à la qualité des emplois perdus au cours de la dernière récession ...

    Les industries à bas salaires constituaient 22 pour cent des pertes de la récession, mais 44 pour cent de la croissance de la récupération.
    Industries mi-salaires constituaient 37 pour cent des pertes de la récession, mais seulement 26 pour cent de la croissance de la récupération.
    Industries supérieur salaires représentaient 41 pour cent des pertes de la récession, et 30 pour cent de la croissance de la récupération.

    # 7 Après ajustement pour l'inflation, les hommes qui travaillent à temps plein dans l'Amérique d'aujourd'hui gagnent moins d'argent que les hommes qui travaillaient à temps plein en Amérique il y a 40 ans.

    # 8 Il est difficile à croire, mais 62 pour cent de tous les Américains font $ 20 ou moins d'une heure à ce point.

    # 9 Neuf des dix principales professions aux États-Unis paient un salaire moyen de moins de 35.000 dollars par an.

    # 10 La classe moyenne au Canada maintenant fait plus d'argent que la classe moyenne aux États-Unis fait.

    (suite en dessous:)

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  6. # 11 Selon une étude récente, 40 pour cent de tous les Américains ne pouvait pas venir jusqu'à 2000 $ à l'heure actuelle, même si il y avait une situation d'urgence majeure.

    # 12 Moins d'un sur quatre Américains a suffisamment d'argent mis de côté pour couvrir les six mois de frais s'il y avait une perte d'emploi ou d'urgence importante.

    # 13 Un incroyable 56 pour cent de tous les Américains ont crédit subprime en 2014.

    # 14 Comme je l'ai écrit l'autre jour, il y a maintenant 49 millions d'Américains qui sont aux prises avec l'insécurité alimentaire.

    N ° 15 il y a dix ans, le nombre de femmes aux États-Unis qui avaient des emplois étaient plus nombreuses que le nombre de femmes aux États-Unis sur les timbres alimentaires de plus de 2 contre 1. Mais maintenant, le nombre de femmes aux États-Unis sur les timbres alimentaires dépasse effectivement le nombre de femmes qui ont un emploi.

    # 16 69 pour cent du budget fédéral est passé soit sur les droits ou sur les programmes de bien-être.

    # 17 Le nombre d'Américains de recevoir des prestations du gouvernement fédéral chaque mois dépasse le nombre de travailleurs à temps plein dans le secteur privé de plus de 60 millions .

    Pris individuellement, ces chiffres sont tout à fait remarquable.

    Pris collectivement, ils sont absolument à couper le souffle.

    Oui, les choses se sont améliorées pour les riches au cours des dernières années. Le marché boursier a atteint de nouveaux niveaux records et les prix de l'immobilier dans les Hamptons ont grimpé à des sommets sans précédent.

    Mais ce n'est pas l'économie réelle. Dans l'économie réelle, la classe moyenne est chassée de l'existence. La qualité de nos emplois est en baisse et les prix continuent juste à la hausse. Cette réalité se reflète très bien dans un commentaire que l'un de mes lecteurs gauche sur un de mes articles récents ...

    Il s'aggrave chaque mois qui passe. La banque alimentaire "j'aide", a peine grincé par les 3 derniers mois. Les bailleurs de fonds sont obligés de se retirer, de prendre soin de leurs propres familles. Salaires vers le bas, les prix, les mathématiques simples vous dit que nous ne pouvons pas tenir beaucoup plus longtemps. Les choses vont si vite, vous devez adopter une nouvelle façon de penser. Exemple que je viens a dû mettre des pneus neufs sur mon camion. Normalement, j'aurais essayé d'obtenir par à l'hiver prochain. Mais de la façon dont les prix sont en mouvement, je décide de les obtenir alors que je pouvais encore les moyens. Il est de la même manière avec de la nourriture. Je ne vois rien qui va arrêter la tendance à la hausse pour un certain temps. Donc si vous avez un peu d'argent, et l'espace, acheter alors que vous pouvez vous le permettre. Et ne jamais oublier, il y aura des gens moins bien lotis que vous. Aidez-les si vous le pouvez.
    Et la bulle boursière faux que les riches profitent en ce moment ne va pas durer beaucoup plus longtemps. Il s'agit d'une bulle artificielle qui a été pompé par l'impression de l'argent sans précédent par la Réserve fédérale, et comme toutes les bulles que la Fed crée, elle finira par éclater.

    (suite en dessous:)

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  7. Aucun des tendances à long terme qui détruisent systématiquement notre économie ont été abordées, et aucun de nos grands problèmes économiques ont été corrigés. En fait, comme je l'ai montré dans cet article récent, nous sommes réellement en forme bien pire que nous étions juste avant la dernière crise financière majeure.

    Espérons que cette bulle courant de fausse stabilité dure aussi longtemps que possible.

    C'est ce que j'espère pour.

    Mais ne nous y trompons pas en pensant qu'il est permanent.

    Il sera bientôt éclater, et puis la douleur réelle commence.

    http://theeconomiccollapseblog.com/archives/17-facts-to-show-to-anyone-that-believes-that-the-u-s-economy-is-just-fine

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  8. Restive est de l'Ukraine glisse des mains de gouvernement de Kiev


    Par Marko Djurica
    Horlivka, Ukraine Wed 30 avril 2014 09:36 EDT


    Horlivka, Ukraine(Reuters) - Des hommes armés masqués en tenue militaire ont saisi les bureaux du gouvernement dans une autre ville ukrainienne mercredi, dans un autre signe que les autorités pro-occidentaux à Kiev perdent le contrôle de cœur industriel de l'Est du pays bordant la Russie.

    Les hommes armés, qui ont tourné à l'aube, ont pris le contrôle des bureaux de Horlivka, une ville de près de 300.000 personnes, a déclaré un photographe de Reuters. Ils ont refusé d'être photographié.

    Les hommes lourdement armés portaient les mêmes uniformes militaires sans insignes que les autres non identifiés "hommes verts" qui ont rejoint les manifestants pro-russes avec des clubs et chaînes en prenant le contrôle de villes à travers Donbass en Ukraine le charbon et l'acier ceinture.

    Les tentatives visant à contenir l'insurrection par le gouvernement de Kiev ont révélé largement insuffisant, les forces de sécurité à plusieurs reprises déjoué par les séparatistes.

    L'Ouest et le nouveau gouvernement ukrainien accusent la Russie d'être derrière les troubles, une charge Moscou nie.

    Daniel Baer, l'ambassadeur américain auprès de l'OSCE, un chien de garde de la sécurité européenne, a déclaré aux journalistes à Vienne: "Je pense qu'il est très clair que ce qui se passe ne serait pas possible sans un engagement russe."

    Un responsable de la police à Donetsk, la capitale de la province où les séparatistes ont déclaré une "République populaire de Donetsk", a déclaré séparatistes étaient également dans le contrôle de la station de police Horlivka, après avoir saisi le siège de la police régionale plus tôt en Avril.

    La prise de contrôle de mercredi a suivi la chute des bâtiments du gouvernement le mardi plus à l'est à Luhansk, capitale de la province orientale de l'Ukraine, conduisant à la maison à quel contrôle beaucoup sur la région densément peuplée a glissé du gouvernement central à Kiev.

    "Ils ont pris eux. L'administration et la police du gouvernement," le fonctionnaire de police a dit de Horlivka.

    Référendum sur la sécession

    La ville se trouve juste au nord de Donetsk, où les séparatistes essentiellement russophones ont appelé un référendum sur la sécession pour le 11 mai.

    Beaucoup espèrent suivre la rupture de Crimée de l'Ukraine en Mars et annexion par la Russie, après le renversement du président d'alors soutenu par Moscou, Viktor Ianoukovitch en Ukraine à la fin de Février dans un bras de fer entre l'Occident et la Russie sur la direction stratégique de l'ex- république soviétique.

    (suite en dessous:)

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  9. La région du Donbass est le foyer de géants acier fonderies et usines lourds qui produisent environ un tiers de la production industrielle de l'Ukraine.

    Une insurrection armée a commencé il au début Avril, avec Kiev presque impuissant à répondre de peur de provoquer une invasion par des dizaines de milliers de soldats russes massées à la frontière.

    Oleksander Turchynov, président par intérim de l'Ukraine jusqu'à ce qu'une élection le 25 mai, a réaffirmé mercredi que la police étaient incapables de réaffirmer le contrôle de la région.

    «Notre tâche principale est de prévenir la menace terroriste de se propager à d'autres régions de l'Ukraine", a déclaré une réunion des gouverneurs régionaux à Kiev.

    "Les dirigeants russes fait tout pour empêcher l'élection. Mais l'élection aura lieu le 25 mai," at-il dit.

    Il y avait d'autres signes lundi que la Russie paie un prix économique pour son implication dans l'Ukraine, à partir de laquelle il a annexé la région de la Crimée après pro-Moscou le président de l'Ukraine a été évincé en Février par les manifestants réclament des liens plus étroits avec l'Europe.

    Le Fonds monétaire international a déclaré sanctions internationales imposées à Moscou sur la crise en Ukraine faisaient mal le russe économie.

    Le FMI a réduit ses prévisions de croissance 2014 pour la Russie à 0,2 pour cent, passant de 1,3 pour cent et de prévision des sorties de capitaux de 100 milliards de dollars cette année.

    La principale mission du FMI en Russie, Antonio Spilimbergo, également dit aux journalistes que la Russie était "connaît récession» et que la résolution de la crise en Ukraine permettrait de réduire considérablement propres incertitudes économiques de la Russie.

    "Si vous comprenez par la récession deux trimestres de croissance économique négative, la Russie connaît la récession maintenant", a déclaré Spilimbergo.

    Ukraine souffre également de la crise, avec une production économique reculé de 1,1 pour cent en glissement annuel au cours des trois premiers mois de 2014, selon les chiffres du gouvernement publié mercredi.

    (Reportage additionnel par Pavel Polityuk et Natalia Zinets à Kiev, Lidia Kelly à Moscou; Écrit par Matt Robinson et Giles Elgood , édité par Peter Millership)

    - voir clip sur site:

    http://www.reuters.com/article/2014/04/30/us-ukraine-crisis-idUSBREA3T0G720140430

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  10. La Chine va dépasser les Etats-Unis comme la plus grande économie du monde CETTE ANNÉE

    Posté le 30 Avril, 2014
    par WashingtonsBlog

    Chine peut effectivement avoir surpassé États-Unis en 2010 ou 2011
    Financial Times rapporte :
    Les États-Unis est sur le point de perdre son statut de plus grande économie du monde, et est susceptible de glisser derrière la Chine cette année, plus tôt que largement anticipé, selon les principaux organismes statistiques au monde.
    C'est - à juste titre - première page des nouvelles (de la pointe de chapeau à Drudge pour le titre):
    Mais ce n'est pas tout à fait surprenant.
    Comme nous l'avons signalé en Avril 2012, le principal analyste économique de la Chine (et ex-pat américain) professeur Michael Pettis ont fait valoir en 2011 que le PIB de la Chine pourrait déjà plus élevé que l'Amérique en termes de parité de pouvoir.
    Et nous avons constaté que Arvind Subramanian - ancien directeur adjoint au Département des études du Fonds monétaire international, et maintenant senior fellow conjointement à l'Institut Peterson d'économie internationale - dit que la Chine a adopté des Etats-Unis en 2010 .

    http://www.washingtonsblog.com/2014/04/china-surpass-usa-worlds-largest-economy-year.html

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  11. Prise en bas de l'économie mondiale à punir la Russie

    Kurt Nimmo Infowars.com
    30th Avril, 2014

    Les États-Unis et la nomenklatura non élu de l'Union européenne ont décidé de sacrifier l'économie mondiale dans le but de punir la Russie pour sa réponse à la crise en Ukraine.
    Ministre britannique des Finances dit la douleur économique subi par les sanctions le prix à payer.
    Lundi, les Etats-Unis a annoncé des sanctions serré sur les responsables russes et un certain nombre de banques et de compagnies russes, y compris Sobinbank et société d'énergie Stroytransgaz Groupe.
    Le mardi l'ancien ambassadeur américain en Russie, Michael McFaul, a déclaré à MSNBC qu'imposer une nouvelle série de sanctions sur le secteur bancaire russe et industries du gaz va se répercuter négativement toute l'économie mondiale.
    "Le débat est entre ceux qui veulent dissuader Poutine et le punir par rapport à ceux qui s'inquiètent de l'économie mondiale", a déclaré McFaul.
    Il a ajouté que les sanctions économiques plus complètes sont "vont mal, d'abord et avant tout, les Européens, et peut-être de notre économie. D'une part, [Obama] veut repousser sur Poutine. D'autre part, il ne veut pas précipiter une récession mondiale ".
    L'exportateur de gaz naturel russe, Gazprom, a averti mardi de nouvelles sanctions seront nuire à son fonctionnement et le statut économique. Gazprom fournit 30% du gaz naturel de l'Europe. Gazprom a publié l'avertissement après l'Ukraine a dit qu'il faudra la société au tribunal en réponse à un doublement des prix après le coup Février. Ukraine doit le géant de gaz de plus de 2 milliards de dollars.
    "L'économie européenne est à peine maintenant d'une récession," Nouriel Roubini a déclaré à Bloomberg TV le lundi. L'éminent économiste a dit une nouvelle escalade de la crise en Ukraine "pourrait basculer en arrière de la zone euro dans la récession."
    "Il y a le début d'une reprise économique, mais c'est une reprise qui est fragile, c'est anémique, c'est inégal, en particulier dans la périphérie de la zone euro. Je dirais que la dernière chose que la zone euro ne peut se permettre et besoin en ce moment est un autre choc provenant d'une augmentation des prix du gaz et ou même une coupure de l'approvisionnement en gaz en provenance de Russie pour les économies d'Europe occidentale. Cela ferait pencher les économies européennes en récession si cela devait se produire ", a t-il dit.
    En raison de l'interdépendance de l'économie mondialiste, une poursuite de la récession dans la zone euro finirait par affecter la croissance économique dans le monde.

    http://www.thedailysheeple.com/taking-down-the-global-economy-to-punish-russia_042014

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  12. L'EPA propose le plus grand accaparement des terres dans l'histoire du monde, veut tout contrôler


    NaturalNews Réseau NaturalNews.com 29th Avril, 2014
    par JD Heyes


    la liberté de l'alimentation commence par la liberté de la terre, parce que si vous n'avez aucun contrôle sur votre propriété, vous n'avez pas de contrôle réel sur ce que vous pouvez l'utiliser pour, y compris la croissance de vos propres aliments biologiques.

    Et si l'Environmental Protection Agency (EPA) arrive à ses fins, ce qui les droits de propriété que vous avez encore peut disparaître pour toujours.

    Dans un mouvement que certains législateurs ont appelé «le plus grand accaparement des terres dans l'histoire du monde», l'EPA se déplace à réquisitionner juridiction sur tous les cours d'eau publics et privés aux États-Unis qui sont «intermittents, saisonniers et pluviale», selon Alana Cook WorldNetDaily .

    En fait, écrit-elle, l'EPA - avec l'Army Corps of Engineers - à la fin de Mars publié une règle commune proposée intitulée «eaux des Etats-Unis" dans le but de clarifier ce qui les ruisseaux et les zones humides sont protégés en vertu de la Clean Water fédéral Loi. Une déclaration publiée par l'EPA a déclaré que "la règle proposée profitera aux entreprises en augmentant l'efficacité dans la détermination de la couverture de la Clean Water Act» - quoi que cela signifie.

    Certains législateurs secouent la tête.

    «Activité économique Absolument gel '

    Cook écrit:

    Selon le témoignage du budget du Congrès [ récemment ] , les eaux des États-Unis donneraient l'EPA l'autorité sur les cours d'eau sur une propriété privée, même si les lits d'eau ont été à sec, dans certains cas pour des centaines d'années.

    Président Comité Crédits Rep Harold Rogers, R-KY, a déclaré «l'impact économique de ce qui serait profonde."

    «Une collectivité qui a besoin de s'appuyer sur privée terre qui avait sur elle un de ces soi-disant cours d'eau que vous considériez un cours d'eau en vertu de la nouvelle règle devra parcourir des milliers, des centaines de miles à DC, pour obtenir l'approbation ", a déclaré Rogers.

    Rogers a également fait valoir qu'il "serait absolument geler l'activité économique dans ce pays."

    Voilà pour faire bénéficier les entreprises.

    Rogers a ajouté que la proposition est "une preuve en soi de la mauvaise intention de cette administration vers le secteur privé."

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  13. Plus tard, lorsqu'on lui a demandé par le sénateur Lisa Murkowski, R-AK, sur la façon dont la règle affecterait les libertés civiles des Américains et leur capacité à faire des affaires, EPA administrateur Gina McCarthey était insaisissable, disant seulement que la règle est actuellement affiché sur l'APE site Web pour une période de commentaires publics de 90 jours et que la base scientifique car elle n'a pas encore été déterminée [lire la règle proposée ici: http://www2.epa.gov ].

    Cook écrit que la règle proposée "bricole avec la définition des eaux navigables», qui était le point central d'une bataille judiciaire entre l'EPA et de la Cour suprême des États-Unis en ce qui concerne l'acte.

    "Nous clarifions la protection des eaux en amont qui sont absolument vitales pour les communautés en aval", a déclaré McCarthy.

    "Nettoyer l'eau est essentiel pour chaque Américain, des familles qui comptent sur des lieux sûrs pour nager et les poissons sains à manger, aux agriculteurs qui ont besoin de sources d'eau abondantes et fiables pour leurs cultures, aux chasseurs et aux pêcheurs qui dépendent des eaux saines pour loisirs et de leur travail, et aux entreprises qui ont besoin d'un approvisionnement régulier en eau pour les opérations ", a t-elle ajouté.

    Jo-Ellen Darcy, secrétaire adjoint de l'Armée de travaux de génie civil, a fait valoir que les eaux de la nation et les zones humides »sont des ressources précieuses qui doivent être protégés, aujourd'hui et pour les générations futures."

    «L'élaboration de la réglementation d'aujourd'hui permettra de mieux protéger nos ressources aquatiques, par le renforcement de la cohérence, la prévisibilité et la transparence de nos décisions juridictionnelles», dit-elle. «Les clarifications de la règle se traduira par un meilleur service public à l'échelle nationale."

    "Les incertitudes concernant les exemptions agricoles»

    En ce qui concerne le chef de l'EPA, elle a expliqué que son organisme travaille en étroite collaboration avec le ministère de l'Agriculture des États-Unis à réglementer davantage 56 plus pratiques agricoles qui sont maintenant considérés comme exemptés en vertu de la loi.

    "Nous n'avons pas seulement pris les exemptions, mais nous avons développé cette règle d'interprétation qui a identifié 56 pratiques agricoles, en collaboration avec l'USDA, de sorte que si ces pratiques agricoles sont ce que vous faites, vous n'avez pas besoin de demander une seule question de savoir si elles 're exonérés », a déclaré McCarthy.

    Les critiques du régime disent ce genre de sur-réglementation voudrait dire que l'EPA - en collaboration avec le Bureau of Land Management (BLM), le ministère de l'énergie et de l'Army Corps of Engineers - serait capable de "dicter sur un jamais-avant -tout vu échelle de droits de pâturage, la production alimentaire, la santé animale et l'utilisation de l'énergie sur des terres privées, "Cook écrit.

    "Nous entendons des groupes agricoles aux États-Unis sur les incertitudes concernant les exemptions agricoles», a déclaré Murkowski. "Ils disent que ce n'est pas si ferme-friendly que les déclarations qui ont été faites par votre administration."

    Sources:

    http://www.wnd.com

    http://www2.epa.gov

    http://www.naturalnews.com

    http://www.thedailysheeple.com/epa-proposing-biggest-land-grab-in-the-history-of-the-world-wants-control-over-everything_042014

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  14. Le Mouvement de la jeunesse Obama et la saisie des enfants américains


    Dave Hodges Le Common Sense
    30th Avril, 2014


    Il est actuellement un vaste complot destiné à vous séparer de vos enfants et de donner au gouvernement un contrôle complet sur vos enfants. Pour faire simple, humaine, Santé et des Services (HHS) et leur émissaire de niveau de l'État, des services de protection des enfants (CPS) sont engagés dans une conspiration qui culminera dans (1) l'Agenda 21 de ventilation conçu de la famille; (2) l'élimination de tout semblant d'autorité parentale sur les enfants; et, (3) un accès illimité et sans entraves à saisir les enfants de la maison en quantités illimitées pour quelles que soient fins malveillantes qui pourraient dicter le volume des saisies de l'enfant.

    L'intrigue est international commence par l'ONU

    Ce programme émane d'un partenariat entre les divers organismes des Nations Unies et ICF, agissant au nom de HHS, CPS et Obamacare (c.-La Loi sur les soins de santé abordables). La preuve dans cet article, ainsi que les liens inclus, démontrera que lorsque Obamacare est pleinement opérationnel, nos familles, en particulier nos enfants vivront dans un cauchemar infernal Mouvement des Jeunesses hitlériennes dans lesquelles l'État détient et peut saisir vos enfants.

    Après avoir examiné les documents HHS, CPS et de l'ONU. Ce qui est actuellement indiqué dans les médias alternatifs n'est que la pointe de l'iceberg en ce qui concerne les intentions de HHS 'vers le résultat final des enfants dans ce pays. Après avoir examiné les documents, il ne fait aucun doute que Barack Obama représente les intérêts internationaux qui cherchent à éliminer autant d'enfants possible de les maisons de leurs parents, dans l'esprit du Mouvement des Jeunesses hitlériennes.

    Mais d'abord, permettez-moi de passer rapidement en revue les récentes révélations de l'intention HHS / CPS / Obamacare pour mener ce que j'ai surnommé "interventions de l'invasion de domicile."

    Obamacare Invasion de domicile et interventions

    Selon un règlement Obamacare précédemment non déclarée, qui a réussi à échapper à un "examen" par les médias grand public, des millions de familles américaines seront ciblés pour violation de domicile par les forces du gouvernement fédéral au nom de la prévention de la négligence parentale entraînant un handicap dans leur enfants. Et le quatrième amendement sera condamné, comme de ce-delà du 1er Janvier 2014 fonctionnaires fédéraux peuvent entrer dans votre maison sans mandat pour «intervenir» dans le but de sauver les enfants "à risque élevé".

    Définition de Obamacare de risque élevé

    L'exposition de la nature extrême et intrusive de l'Obamacare par des visites de l'invasion de domicile voit enfin la lumière du jour dans les médias alternatifs. Toutefois, cette exposition est grossièrement sous-estimée. Comme point de départ, je passerai brièvement en revue ce que l'on fait le tour dans les médias alternatifs. Selon les services de santé humaines, votre famille est admissible dans cette section Hitler pour «intervention» dans les situations suivantes:

    1. Familles où la mère n'est pas encore 21.

    2. Familles où une personne est un consommateur de tabac.

    3. Familles où les enfants ont un faible rendement des élèves, des retards de développement ou un handicap.

    4. Familles avec des personnes qui servent ou ont servi autrefois dans les forces armées, y compris des familles qui ont des membres des forces armées qui ont eu plusieurs déploiements en dehors des États-Unis.

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  15. 5. Bien que ce ne soit pas largement rapporté, déscolarisés et leurs familles seront ciblés pour les «interventions» que seront les familles qui s'opposent à ce que leurs enfants prennent des vaccins.

    Il n'est pas question que toutes les catégories ci-dessus, justifie une invasion de domicile suivie par «assainissement.« Les visites ne sont pas effectuées par des fonctionnaires HHS comme cela a été rapporté dans plusieurs publications. Les visites de l'invasion de domicile sont effectuées par la SCP au nom de HHS.

    HHS a conçu une politique détaillée de 110 pages de manuel qui porte sur les critères constituant la négligence des enfants. Ce manuel de la politique qui est le guide créé par le HHS pour les visites d'intervention à domicile »CPS fait les critères ci-dessus, actuellement rapportés dans les médias alternatifs, regardez apprivoisés par comparaison.

    HHS, CPS et la criminalisation de la parentalité

    Dans la page de manuel 110 HHS / CPS, les variables qui comprennent la négligence de l'enfant, digne de l'intervention du gouvernement est effrayant au-delà des mots que je peux trouver pour exprimer leurs intentions non déguisées. L'ensemble de ce document, qui servira de manuel de terrain par CPS en faveur de l'Obamacare sape l'autorité parentale à un niveau qui dépasse l'entendement.

    "Nous sommes de HHS et nous sommes ici pour vous aider."

    Combien d'entre vous ont jamais mise à la terre par vos parents et non autorisés à jouer dehors avec vos amis ? C'est maintenant illégal en vertu du manuel des politiques HHS / CPS. Ils marquent le traitement que la négligence par l'isolement. Il n'y a pas de délais énoncés qui constituent l'isolement et il est laissé au représentant de champ. Cette érode évidemment la discipline parentale.

    Si votre enfant est jugé être sous-performants à l'école, on parle de la négligence de l'éducation et est digne de l'intervention gouvernementale. En outre, si votre enfant est absent pendant cinq jours dans un mois quelconque de l'école, la même accusation serait portée contre le parent.

    Si votre enfant a TDA ou TDAH, vous pourriez être accusé de négligence parce que le document en détail comment cela peut être en quelque sorte causé par une mauvaise alimentation, bien que les variables associées à la cause ne sont pas spécifiés.

    Le document va sortir de sa façon de préciser que la pauvreté et la négligence ne sont pas inextricablement liés. Ensuite, le document sort de sa façon de lier la pauvreté à la négligence de l'enfant. Lire entre les lignes américaines. Comme nous sommes déjà au courant, beaucoup d'enfants pauvres qui disparaissent des scandales tels que Second Mile Fondation de Jerry Sandusky, le scandale Franklin infâme et CPS le scandale de l'année dernière avec les 78 quartiers disparus de l'État de l'Oklahoma, finissent souvent par être mis dans le sexe de l'enfant réseaux de trafic exploités et financés par des notables tels que Dyncorps et la banque HSBC.

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  16. Bien sûr, pas de programme inspiré Obama ne serait pas complet sans une attaque sur le deuxième amendement. Obamacare ne fait pas exception comme l'un des critères de négligence envers les enfants sont les parents qui sont aussi propriétaires d'armes à feu.

    La présence d'alcool dans la maison est un déclencheur pour une allégation de négligence et après "intervention." Bien sûr, les parents alcooliques peuvent présenter un danger clair et présent pour le bien-être de l'enfant. Toutefois, dans le manuel de la politique les conditions d'inquiétude sur l'alcool ne précisent pas le montant et le pourcentage de ressources de la famille impliqués nécessaire pour obtenir de l'alcool. En d'autres termes, une canette de bière à la maison peut être considérée comme constituant la négligence des enfants par le personnel de terrain Obamacare CPS.

    Si votre enfant a engage dans tout type de comportement illicite ou criminel, votre famille est à risque. Levez vos mains si vous avez fumé pot avant l'âge de 18 ans, ou bu comme un adolescent, ou engagés dans tout type d'activité sexuelle avant l'âge de 18 ans, jamais dormi sur le couvre-feu, ou jamais volé à l'étalage ? Si jamais vos enfants s'engagent dans ceux-ci et une multitude d'autres transgressions, vous êtes en danger de perdre vos enfants. Cela signifie également que si votre enfant n'est jamais impliqué dans une bagarre à l'école ou est affecté détention, l'école sera tenu de rendre compte du comportement de la HHS / CPS et vous pouvez vous attendre à avoir un «chez intervention d'invasion« session avec votre amical Obamacare CPS enquêteur.

    Si jamais vous êtes en retard pour ramasser votre enfant à la garderie ou de suivi de l'école, vous allez maintenant être déclarés à la CPS.

    Si vous avez déjà été déprimé ou avez été traité pour un trouble mental (p. ex SSPT, l'anxiété, etc), vous êtes à risque de perdre vos enfants.

    Même les familles d'immigrants illégaux ne sont pas à l'abri de cette folie. Les enfants sont jugés par le travailleur de terrain pour ne pas être totalement acculturés, ne correctement parlent pas la langue, présente des signes de mal du pays et est jugé ne pas avoir formé un nombre indéterminé d'amis et formé un réseau social cohérent, les allégations de négligence peuvent être faites .

    J'invite le lecteur à passer un peu de temps à examiner le document de qui sera le poste de manuel de politiques pour les inspections à domicile forcées. S'il vous plaît noter que lorsque le lecteur reçoit au-delà du langage fleuri et préoccupation professe pour les enfants, que la langue est rédigé de façon si large que pratiquement n'importe quelle condition humaine, aucun cas de la famille ou le comportement de l'enfant peuvent être interprétés comme négligence envers les enfants. Il est littéralement pas de fin à la tyrannie qui attend l'art d'être parent de nos jours.

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  17. La chose importante à noter est l'utilisation de la langue dans ce manuel. Les parents qui sont jugés par un agent de terrain Obamacare CPS, opérant sous le drapeau HHS, d'être négligents envers leurs enfants sont considérés comme ayant créé des «handicaps» au sein de leurs enfants. Comme le lecteur découvrira bientôt, l'utilisation du terme «handicap» est essentielle pour comprendre à quel point cette administration est prêt à aller pour saisir les enfants dans un but néfaste.

    Malheureusement, ce n'est encore que le début. Il est beaucoup plus à se préoccuper de commencer par qui est ultimement responsable de ces attentats.

    Rencontrez les créateurs des anneaux Kidnapping État sponsorisés enfants

    L'auteur principal de ce manuel fou pour HHS / CPS et leurs interventions de l'invasion de domicile est conçu Diane DePanfilis, Ph.D., MSW Elle est vice-doyen aux. La recherche et professeur agrégé de travail social de l'Université du Maryland. Plus important encore, elle est co-éditeur du Manuel de pratique protection de l'enfance . En d'autres termes, DePanfills a été un acteur majeur dans les pratiques inconstitutionnelles nous voyons dans CPS dans les 50 états. Comme si ce n'est pas inquiétant assez, tous les autres auteurs ont leurs origines professionnelles et des affiliations avec la même organisation.

    Lindsay Taylor Ritter, de Caliber, un international ICF

    Matthew Shuman, MSW, un consultant avec Caliber, un international ICF

    Jean Strohl , Consultante Caliber, un international ICF,

    Jeannie Newman , MSW, MIBS, un consultant avec Caliber, un international ICF

    C'est à ce moment-là, j'ai senti un rat. Nous avons l'auteur principal étant un auteur CPS conçu pour enseigner à leurs agents de terrain sur les méthodes de façon à abuser des parents et de saper l'autorité parentale. Et tous les auteurs qui ont contribué viennent de la même société exact, ICF. A ce point, qu'il est prudent de poser la question, qui est l'ICF ?

    ICF est le plus grand joueur que vous n'avez jamais entendu parler

    ICF internationales partenaires clients gouvernementaux et commerciaux pour offrir des services de conseil et des solutions technologiques dans le changement climatique, l'énergie, l'environnement, le transport, les programmes sociaux, la défense et les marchés de la sécurité intérieure. Dans mon esprit, ce ICF établi comme un acteur majeur dans l'introduction et la mise en œuvre de l'agenda mondialiste en concevant correspond programmes fédéraux. Et comme il s'est avéré qu'ils sont un acteur majeur dans Obamacare grâce à l'acquisition de la filiale, Caliber Associates.

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  18. Calibre est un "chef de file reconnu dans la fourniture de la recherche, de la consultation et de l'innovation dans les services sociaux et les questions de ressources humaines." ICF acquis Caliber en 2005 afin de «servir HHS, le ministère de la Justice des États-Unis, le Département de la Défense des États-Unis, et les États-Unis Département de l'éducation. "Caliber Associates et leurs quatre auteurs qui ont contribué au manuel de terrain HHS / CPS, qui sera utilisé pour faire respecter les règlements de protection de l'enfance, était le lien indéniable à Obamacare ce manuel de terrain. Mais comme je l'ai découvert, le terrier du lapin est allé encore plus loin.

    Après avoir trouvé les co-auteurs du manuel de politique HHS / CPS qui guidera ces inspections à domicile forcées, j'ai senti l'odeur distincte de l'Organisation des Nations Unies et d'Action 21 et bien sûr, c'est exactement ce que j'ai trouvé.

    L'Organisation des Nations Unies et Obamacare

    À certains moments, je sens que j'ai le playbook mondialiste et je suis en mesure d'anticiper souvent leur prochain mouvement. S'il vous plaît permettez-moi d'illustrer brièvement comment les mondialistes ont opéré dans un autre domaine, l'éducation, puis dessine le parallèle à la façon dont l'ONU est profondément impliqué dans Obamacare.

    Le curriculum de base commun, qui balaie le système d'éducation de la nation, est le produit de "l'éducation pour tous." L'éducation pour tous vient du bras de l'éducation des Nations Unies, l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation la science et la culture (UNESCO). Tronc commun est passé de l'UNESCO à la National Governors Association, qui à son tour affermé le développement des détails de différentes ONG qui à son tour a envoyé les normes de chaque État pour la mise en œuvre. C'est le modèle standard que les mondialistes suivre lors de la mise en œuvre d'un programme controversé et Obamacare suit un schéma similaire à celui fait tronc commun.

    Il ne fait aucun doute que les dispositions de protection des enfants qui auraient été à Obamacare, proviennent de l'Organisation des Nations Unies

    Pourquoi veulent-ils nos enfants ?

    Dans le document des Nations Unies intitulé, droits de l'homme, les personnes handicapées, ICF et la Convention des Nations Unies relative aux droits des personnes handicapées (toolkit de formation), la mise en œuvre des programmes visant à aider les gens, en particulier les enfants, handicapés, sont venus du monde Organisation de la Santé (OMS) [Page 36], l'UNESCO [Page 37], l'Organisation internationale du Travail (OIT) [Page 36] et le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF) [Page 38]. Comme on peut le voir dans le titre, ICF et les Nations Unies se sont associés pour protéger les personnes / enfants handicapés.

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  19. Conclusion

    S'il vous plaît me souviens que, plus tôt dans l'article, j'ai fait le point que le manuel de terrain CPS HHS visée enfants négligés que les enfants qui ont un handicap. Il est bien évident que l'une des conditions mentionnées dans le manuel HHS / CPS va produire des enfants qui ont un handicap. Sous cette forme, je peux tirer d'autre conclusion que Obamacare est finalement soutenue par l'État l'esclavage des enfants.

    Sous Obamacare, pratiquement tous les aspects de la parentalité est criminalisée. Tout enfant peut être considéré comme ayant une invalidité pour laquelle l'Etat est la seule source de traitement légitime. Quand Obama a été candidat à la présidence en 2008, il a promis de construire une force de sécurité civile qui "était tout aussi forte, aussi bien financée que nos militaires." Et quand on combine cette conspiration au décret d'Obama 13603 qui appelle à une conscription civile obligatoire pour compléter un projet militaire à venir, il est clair que ce fou a l'intention d'asservir un grand segment de la population et il obtiendra beaucoup de ses conscrits de Obamacare. Et beaucoup d'entre vous qui sont familiers avec l'Agenda 21 et de leurs points de vue exprimés à l'égard des droits parentaux et les droits des enfants, n'ont pas besoin de moi pour faire relier les points, vous avez déjà fait.

    Malheureusement, il n'existe pas de statistiques fiables qui diront le public américain combien de ses enfants ont été enlevés dans ces circonstances parce que les statistiques d'enlèvement apparaissent comme une intervention de la SCP. Une chose que nous pouvons être sûrs, c'est que vos droits parentaux sont partis comme vous simplement le soignant temporaire pour l'Etat quand il s'agit de savoir qui a autorité sur vos enfants.

    Mon conseil à tous les parents, ne pas répondre à la porte quand vous voyez la dame sonner à votre porte.

    Je ne peux pas voir un moyen de sortir de ce dilemme que de résister grâce à l'utilisation de la force. Les hommes de main Obamacare ne seront pas entrer dans ma maison pendant que je respire encore. Je prédis que HHS / CPS va bientôt être armé car ils seront, et devrait, rencontrer de la résistance massive des citoyens.

    Amérique, nous devons résister à cette tyrannie odieuse avec tous les moyens à notre disposition.

    Voulez-vous protéger vos enfants ?

    http://www.thedailysheeple.com/the-obama-youth-movement-the-seizing-of-american-children_042014

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  20. La France a participé au génocide

    Rwanda : les faits sont têtus
    30 avril 2014
    Michel Sitbon

    Il y a vingt ans, on assistait au génocide des Tutsi. On pouvait deviner aussitôt qu’il y avait une implication française. Dès avril, Courrier international publiait un article du journal de gauche américain The Nation qui dénonçait de façon précisément documentée le fait que l’armée génocidaire bénéficiait de livraisons d’armes financées par l’entremise de la succursale égyptienne du Crédit Lyonnais. Le récent scandale autour de cette banque avait assez mis en lumière ses liens avec l’Élysée pour qu’une telle information ne prenne immédiatement sa dimension politique, ce que The Nation soulignait.

    Une poignée de militants et de spécialistes, ou des personnes ayant été amenées à connaître le Rwanda, par relation familiale ou autre, des exilés en Europe ou ailleurs, pouvaient comprendre dès le premier jour qu’il se passait dans ce petit pays d’Afrique la pire des choses. Rapidement les images effroyables percuteront la conscience planétaire, mais la presse respectera rigoureusement l’omerta sur l’engagement français pourtant massif et officiel jusqu’en décembre 1993, quelques mois plus tôt. En avril, l’armée française était revenue, encore une fois officiellement, en même temps que l’armée belge, pour évacuer les ressortissants occidentaux alors que se déchaînait la mort pour tous les Tutsi.

    Il faudra les travaux de la Mission d’information parlementaire, en 1998, pour qu’on comprenne que des militaires français étaient restés après décembre 1993, non moins officiellement, au titre de la coopération militaire, mais discrètement, en infraction de fait avec les accords d’Arusha qui avaient décidé du retrait des troupes françaises trop engagées aux côtés du régime, et leur remplacement par des forces de maintien de la paix de l’ONU.

    Et il aura fallu plus longtemps encore pour apprendre, à partir de 2003, 2004, que des français sont restés « tout le long » du génocide, comme l’expliquait le général Dallaire à Daniel Mermet, il y a dix ans. Surtout, ont commencé à affluer les témoignages de bourreaux et de rescapés pour expliquer combien des « Blancs » ou « Français » ont pu être présents à des étapes cruciales du génocide, comme le 13 mai 1994, pour le grand massacre des résistants Tutsi de Bisesero.

    Mais dès juillet 1994, on avait des indications sérieuses de ce qu’il pouvait y avoir responsabilité française dans l’attentat contre le Président Habyarimana qui servira de signal au lancement du génocide. Une dénonciation en provenance d’un chef de milice de Kigali était publiée, après authentification, par Colette Braeckman, dans Le Soir, de Bruxelles. Y étaient désignés les deux soldats français responsables du tir. Ne pouvait alors qu’ajouter à la suspicion l’absence de dénégation ou même d’enquête de l’armée française alors que même que celle-ci détenait les pièces à conviction. Un officier français, le commandant de Saint-Quentin, aujourd’hui général, s’était précipité sur les débris de l’avion encore fumants. Ainsi qu’on le sait aujourd’hui grâce à l’expertise ordonnée par le juge Trévidic, les tirs étaient partis d’à côté de son cantonnement, au camp de Kanombe, où il se chargeait par ailleurs d’entraîner les para-commandos qui seront – avec la Garde présidentielle également encadrée par des français –, les fers de lance de l’entreprise génocidaire.

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  21. C’est aussi ce mois de juillet 94 que paraissait dans Libération un article du journaliste spécialisé en affaires africaines, Stephen Smith, dans lequel celui-ci prétendait dévier l’accusation précise lancée contre l’armée française par Le Soir de Bruxelles, sans même l’évoquer, et en soulevant une contre-accusation sans fondement contre le FPR, d’avoir été l’auteur de l’attentat du 6 avril. Cette accusation, manifestement concoctée par les services de désinformation de l’armée, sera reprise au fil des ans, par le capitaine Barril, le juge Bruguière, Pierre Péan ou d’autres. Elle sera poussée jusqu’à l’ignominie lorsque sera osé le syllogisme suivant lequel le FPR porterait y compris la responsabilité du génocide pour l’avoir « provoqué »...

    Après quatre années de scandaleuse absence d’enquête, en 1998, le juge Bruguière finira par en ouvrir une, non seulement très tardivement, mais destinée d’abord à empêcher une commission d’enquête parlementaire de s’emparer de ce dossier – deux juridictions ne pouvant, en théorie, examiner les mêmes faits. Il n’y aura pas de commission d’enquête, mais une simple mission d’information, présidée par Paul Quilès, qui aura largement l’occasion de vérifier l’étendue des responsabilités françaises – ce qui n’empêchera pas son Président d’en tirer des conclusions diamétralement inverses.

    On a pu suivre la saga du juge Bruguière et de Pierre Péan, alimentant le négationnisme du parti génocidaire, essentiellement à base de faux témoignages fabriqués par les services ou de rapports plus que douteux. Péan poussera ses « investigations » au Congo, où il prétendra avoir trouvé des millions de morts, six, huit, dix ou douze... « Deuxième génocide » dont il avoue lui-même qu’il serait le résultat de la détérioration des conditions sanitaires imputable à la guerre dont il attribue la responsabilité intégrale aux « rwandais » – soit au FPR, aux « Tutsi ». Des démographes ont pu vérifier que si les conditions sanitaires du Congo sont effectivement déplorables, elles n’ont malheureusement pas varié au fil des décennies, et ces « millions de morts » – dont une bonne part de l’opinion, surtout au Congo, aura fini par se convaincre –, ne sont qu’un produit de la propagande négationniste développée par le parti génocidaire, suivant le mécanisme classique de l’accusation en miroir qui aura été employé tout le long du processus génocidaire, avant, pendant, comme après.

    Bruguière partant en retraite, on a pu voir le juge Trévidic reprendre ses enquêtes, et découvrir, consterné, le déplorable travail de son prédécesseur, dont l’instruction exclusivement à charge du FPR ne valait pas mieux que de la vulgaire propagande de guerre. La réouverture de l’enquête, avec les expertises qui s’imposaient, permettra de vérifier assez rapidement que l’attentat était bien l’œuvre du parti génocidaire, les tirs provenant donc de ce camp de Kanombe où Grégoire de Saint-Quentin entraînait les para-commandos de l’armée rwandaise.

    Last but not least, le juge Trévidic procédera à des perquisitions chez le capitaine Paul Barril, qui avait auparavant servi de conseiller au juge Bruguière. Dans un coffre, était trouvé un document : une lettre du 27 avril 1994, signée du ministère de la défense du Rwanda et adressée donc à Paul Barril, dans laquelle est confirmée la commande d’un millier d’hommes destinés à se battre aux côtés de l’armée génocidaire.

    Sera-t-on parvenu ici à résumer vingt ans de débats ?

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  22. Où en sommes-nous aujourd’hui ?

    Il y a vingt ans, nous entreprenions de faire un journal, Maintenant, pour dénoncer le scandale de l’implication française dans le génocide des Tutsi et ce qui nous semblait pire encore : la complicité des médias qui camouflaient ces responsabilités criminelles de leur État.

    Vingt ans plus tard, le rédacteur en chef de Maintenant, Mehdi Ba – qui, en 1997, publiait Un génocide français, chez l’Esprit frappeur –, parvient à produire un documentaire diffusé sur une chaîne de télévision nationale début avril, excellent film sur les sept premiers jours du génocide, mais dans lequel la responsabilité française est peu abordée – « un travail sur le génocide » qui n’est pas « focalisé exclusivement sur Mitterrand et consorts », explique-t-il.

    Depuis vingt ans, il y aura eu au moins un universitaire, éminent historien de surcroît, Jean-Pierre Chrétien, pour se scandaliser de la politique mise en œuvre par la France et son armée au Rwanda. Interviewé cette fin mars dans Libération, sur une double page, il dénonce ce qu’il voit comme un débat « franco-français » : « la responsabilité française ne doit pas être l’unique objet du débat, cela ne fait que braquer un peu plus l’opinion ». « Les africains existent et agissent par eux-mêmes, ce ne sont pas des pions que l’on instrumentalise », conclut-il.

    On a même pu entendre que la « focalisation » sur les responsabilités françaises serait en somme un point de vue... raciste, retirant leurs responsabilités d’humains aux Noirs responsables de leurs crimes comme tout le monde. Là encore on est face à une amusante accusation en miroir, les dénonciateurs d’un crime raciste se voyant à leur tour qualifiés de racistes, alors même qu’ils ne font que demander la prise en compte des responsabilités, jusque-là totalement exonérées, des français qui pourraient être impliqués... Or, si l’on veut sortir de l’ordre purement émotionnel dans lequel il faudrait ménager « l’opinion », n’y a-t-il pas quelques faits qui permettraient d’y voir plus clair ? Et ne peut-on craindre qu’à force de ne pas vouloir « focaliser », on ne travaille qu’à donner une image floue des responsabilités, dans laquelle on se garde, par exemple, de pointer sur la dimension pourtant essentielle de leur hiérarchie.

    Or, il ne fait aucun doute qu’au sommet de la pyramide des prises de décisions, ainsi que le reconnaissait la Commission d’enquête citoyenne de 2004 dans ses conclusions, il y avait François Mitterrand. En quoi sa position se distingue-t-elle ? Par exemple en ceci qu’il était le seul acteur qui ne dépende pas des autres.

    La question de savoir qui a instrumentalisé qui, au Rwanda, n’en est pas moins passionnante. On s’y perdrait tant sa complexité est manifeste. Dès l’origine, lors du processus conduisant à l’indépendance du pays, dans les années 1959-1962, on ne saurait dire. Grégoire Kayibanda manipulait-il son employeur, Monseigneur Perraudin ? Et le colonel Logiest, de la gendarmerie belge, était-il « instrumentalisé » par Perraudin et Kayibanda ? De ce point de vue, pourrait être décisif le document datant de 1954, mis à jour par Gabriel Périès, dans lequel cet autre colonel belge, Louis Marlière, voyait, « dans les régions densément peuplées du Ruanda-Urundi », de bonnes perspectives d’application des méthodes de guerre révolutionnaire, qu’il avait pu étudier en Indochine, enseignées par le colonel, français, Lacheroy.

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  23. Qui manipulait qui ? Kayibanda et ses amis verront tout de suite l’intérêt de prendre le pouvoir pour eux-mêmes en liquidant les élites Tutsi. Et Perraudin, il est manifeste qu’il voyait là l’occasion d’appliquer la « théologie de la libération » promue par Vatican II – ne s’agissait-il pas de prendre le parti des pauvres Hutu contre l’aristocratie Tutsi ? Quant à Marlière et Logiest, on sait qu’en plus d’avoir bénéficié des leçons de Lacheroy, ils disposaient du renfort de Trinquier, cet autre colonel français, fameux pour avoir été le principal divulgateur des méthodes de « guerre révolutionnaire » qu’il avait eu l’occasion d’appliquer en Indochine et en Algérie, et qui précisément se retrouvait embauché, avec ses « Affreux », au sein de la même gendarmerie belge, au Katanga voisin. Ceci au moment même où se négociaient les indépendances du Rwanda et du Burundi, justement sous la houlette de la « gendarmerie » belge... Gabriel Périès nous aura permis de reconnaître jusque dans les structures de l’État rwandais indépendant les schémas de Trinquier.

    Au fil des ans l’État ethniste rwandais se construira avec l’appui inconditionnel de l’Église catholique, en la personne de Mgr Perraudin qui officiera jusqu’en 1988. En plus du soutien de l’Église, on sait que cette parfaite dictature totalitaire organisée sur la base des principes de quadrillage définis par Trinquier, sera aussi la coqueluche des organismes internationaux, et quasiment maintenue sous perfusion par un flux non négligeable d’aides au développement de tous types.

    On peut suivre comment progressivement ce qui était une ancienne colonie belge entrera dans l’orbite du « pré-carré » français. Déjà sous de Gaulle, on relève les très fréquentes mentions du Rwanda dans le journal de son âme damnée, Jacques Foccart. On peut sourire de telle vente de caravelle présidentielle, sous Pompidou, préfigurant le fameux Falcon qui servira de cercueil au président Habyarimana et aux espoirs d’une paix négociée, en 1994. Sous Giscard, on note la signature d’accords de coopération de gendarmerie, encore...

    Lorsqu’éclate la guerre de 1990, les réfugiés Tutsi d’Ouganda réclamant de pouvoir rentrer chez eux après trente ans d’exil, on sait comment l’intervention française sera décidée en un instant, et aussitôt mise en œuvre. François Mitterrand avait déjà considérablement resserré les liens avec le régime raciste rwandais, en particulier par l’entremise de son fils, réputé entre autres pour son amitié avec le fils Habyarimana.

    Comme la vérité n’apparaît que par pans, à mesure des investigations, ce n’est qu’en 1999 que j’apprendrai, par Jean-Pierre Chrétien d’ailleurs, que, lors de cette intervention française de 1990, dès le premier jour, il sera question d’une attaque du FPR sur Kigali, laquelle servira de prétexte à une rafle de 10000 Tutsi. Or, me révélait Chrétien, il s’agissait là d’une fausse attaque, d’une pure provocation... Les lignes du FPR étaient bien loin de Kigali alors, et des tirs et des explosions avaient été produits dans les environs de la ville pour faire croire à une telle attaque, aux seules fins de justifier de l’intervention française et de la répression anti-tutsi qui l’accompagnait sans attendre.

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  24. C’est aussi dès les débuts de l’intervention française que se mettra en œuvre le génocide des Bagogwe, et on ne peut que relever que celui-ci se produit dans un secteur au cœur duquel les français ont installé un de leurs camps – et leur complicité dans ce premier épisode génocidaire est indubitable, même si elle mériterait d’être étudiée de façon plus complète, en « focalisant » sur cette dimension particulièrement scandaleuse et tragiquement annonciatrice de ce qui suivra.

    On sait après comment les moyens de l’alliance française permettront au régime d’Habyarimana de décupler son armée monoethnique, non seulement en hommes, mais avec tout l’équipement nécessaire et, mieux encore, un encadrement pléthorique fournit gracieusement par les moyens de la coopération française.

    On dispose aussi désormais d’innombrables témoignages d’anciens militaires ou miliciens rwandais qui détaillent comment les Français prenaient en charge en particulier leur formation idéologique, insistant sur la dimension d’ennemi intérieur Tutsi, tous les Tutsi devant être considérés comme des alliés potentiels du FPR... C’est le même raisonnement qui conduira à considérer que les Tutsi réfugiés dans les collines de Bisesero étaient forcément une « cinquième colonne » du FPR, puisqu’en plus ils se défendaient, qui plus est avec succès dans un premier temps.

    Qui manipulait qui ? Vraiment passionnante, dans ce numéro de La Nuit rwandaise, l’interview de Jean-François Dupaquier, qui raconte l’extraordinaire opération de désinformation à laquelle se livrait Richard Mugenzi, au sein des services de renseignement rwandais, sous la direction du colonel Anatole Nsengiyumva – enquête qui est l’objet de son livre, L’agenda du génocide. Ainsi, Mugenzi avait été formé, par des Français, à produire un flux continu de faux compte-rendus d’écoutes, « désinformant », en travaillant méthodiquement, tous les jours, en moyenne sept fois par jour dit-il, à trafiquer de prétendues « interceptions » des communications du FPR pour leur faire dire ce que le parti génocidaire voulait faire croire qu’elles disaient. Comme le souligne Dupaquier, ce travail d’intoxication servait d’abord et avant tout à tromper... les militaires français – ce dont atteste le fait que ces prétendues « interceptions » de messages originellement en anglais ou en swahili étaient directement rendues en français...

    Les services français travaillaient ainsi à intoxiquer l’armée française... Mais pas seulement, bien sûr : ces « documents » prétendant attester de la méchanceté du FPR servaient aussi à sa diabolisation auprès des rwandais et des observateurs de manière générale. Qui manipulait qui ? Dupaquier n’a pas tort de relever le talent machiavélique du colonel Nsengiyumva, donnant ses instructions au jour le jour à Richard Mugenzi. Or le colonel Nsengiyumva était le principal correspondant des français à l’état-major, en plus d’être le bras droit du colonel Bagosora, lui-même animateur principal du parti génocidaire et militaire le plus proche des Français, le premier rwandais à avoir fait l’École de Guerre en France, et compère du lieutenant-colonel Maurin qui dirigeait les opérations.

    Ainsi, Nsengiyumva intoxiquait tout le monde, y compris les Français, mais il le faisait pour le compte des Français, et selon une méthode, une recette, enseignée par les Français et, en l’occurrence, plausiblement le colonel Robardey, qui était précisément chargé de la mise au point des méthodes des services de renseignements rwandais.

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  25. Qui manipulait qui ? Était-ce l’Église qui, en amont, manipulait aussi bien le parti raciste rwandais que l’armée française, son gouvernement et sa présidence ? Ou bien l’Église – dont il n’est pas abusif de dire qu’elle aura suscité ex nihilo le « nationalisme » hutu –, avait-elle prêté son concours au projet de guerre révolutionnaire pour les « zones densément peuplées du Ruanda-Urundi » concocté par le colonel Marlière bien avant que Perraudin ne commence ses prêches ?

    Était-ce le parti raciste rwandais – avec à sa tête ce qu’on appelait l’Akazu, en l’occurrence l’entourage de la femme du président – qui manipulait Paris ou Paris qui tirait les ficelles à Kigali ? Dans l’interview qu’il accorde à La Nuit rwandaise, Jean-François Dupaquier évoque aussi le fait, déjà relevé par d’autres observateurs, qu’il aurait été possible d’arrêter le processus génocidaire à tout moment, et le fait que celui-ci avait été nettement facilité par l’appui inconditionnel et systématique que Paris apportait au parti raciste, contre les démocrates, aussi bien au sein de l’armée que de l’État rwandais.

    On parle là d’instrumentalisation, mais qui payait ? Sait-on que l’opération génocide aura été entièrement sous subvention du contribuable français, puisque l’État d’Habyarimana était endetté au-delà de tout, et ne pouvait subsister que par l’effacement de ses dettes par la coopération française ? Un analyste financier, Martin Marschner, a déjà pu dénoncer à répétition le fait qu’un milliard aurait été débloqué par le Budget français, à l’époque sous la responsabilité de Nicolas Sarkozy, ministre du Budget, pour financer cette opération très spéciale – une accusation qui n’aura fait l’objet d’aucun démenti à ce jour.

    Richard Mugenzi, sous les instructions du colonel Nsengiyumva, balançait en moyenne sept « télégrammes » par jour, désinformant sur les communications internes du FPR – comme sur les communications d’autres acteurs, si on comprend bien –, dans le sens exclusif d’une radicalisation de l’affrontement. Ainsi, on voit les services rwandais très en pointe dans l’entreprise de manipulation. Mais que faisait pendant ce temps la DRM, cette direction du renseignement militaire – tout nouveau service à l’époque – créée postérieurement à la guerre du golfe, en 1992, et dont les premiers terrains d’action seront le Rwanda et la Bosnie ? On sait que son patron, le général Jean Heinrich, considérait son service comme le mieux renseigné sur le Rwanda, mieux que tout autre service occidental, ainsi qu’il pouvait s’en glorifier devant la Mission d’information parlementaire. On sait aussi que la DRM incarnait en Bosnie la ligne pro-serbe de l’état-major français, et au Rwanda les pro-hutu, ce service se distinguant par ses œillères idéologiques et la violence de ses analyses, partageant le point de vue des tueurs, en Bosnie comme au Rwanda. Peut-on dire que Heinrich se laissait manipuler par Nsengiyumva ? Ça ne semble pas raisonnable.

    Et qui manipulait qui, de Mitterrand ou d’Habyarimana ? On sait ce qu’il advint d’Habyarimana, et on a toutes les raisons de penser que c’est François Mitterrand qui aura pris personnellement la responsabilité de son élimination [1]. Mitterrand était-il alors manipulé par Bagosora, qu’on appellera un temps « le cerveau du génocide » ?

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  26. On insiste beaucoup pour suggérer qu’à aucun moment, bien sûr, Mitterrand n’aurait pu concevoir une chose telle qu’un génocide, et que celui-ci lui aurait en quelque sorte échappé des mains, les massacres, prévisibles, prenant une ampleur inattendue. Or, le fait est là, que ce génocide était tout sauf imprévisible – surtout pour les services de renseignement les mieux informés... –, et la surprise à laquelle prétendent les acteurs principaux du dossier ne pouvait être que feinte. Cela faisait trente-cinq ans que ce génocide était au programme, et la preuve avait été faite plus d’une fois que ce n’était pas une intention en l’air.

    En ce début 1994, la chose n’était pas moins claire. Pour ce vingtième anniversaire, Jean-Hervé Bradol, à l’époque responsable de MSF au Rwanda, se remémore ces pages douloureuses, et rappelle comment en février-mars 94, à Kigali, se multipliaient les journées « ville morte » où les miliciens Interahamwe installaient leurs barrages meurtriers, interdisant de fait aux Tutsi de circuler. « Il y avait déjà des pogroms de Tutsi et on savait que ça allait s’amplifier. A chaque journée ville morte, il y avait des blessés et des morts par dizaines », raconte-t-il dans une interview au Monde.

    On peut regretter que le même journal se soit insuffisamment intéressé à ce précieux témoin à l’époque, préférant laisser la place aux reportages lénifiants de Jean Hélène, ou aux redoutables analyses de Jacques Isnard, qui l’un comme l’autre véhiculaient le pipeau des massacres interethniques qui polluera l’information pendant des semaines [2].

    Bradol peut rappeler que dès le 13 avril, ses collègues de MSF basés à Goma produisaient un rapport dénonçant explicitement le génocide. Lui-même, malgré les réticences sémantiques qu’il reconnaît avoir eues à l’époque, aura saisi la chose, certes avec retard, mais dès le 22 avril. Il faudra attendre néanmoins la mi-mai, et que le génocide soit quasiment terminé, après son parachèvement à Bisesero, pour entendre les déclarations publiques de Bradol, au journal de TF1, dénonçant non seulement le génocide mais les responsabilités françaises. Au même moment, le Pape Jean-Paul II, le secrétaire général de l’Onu, Boutros Boutros Ghali, et même Alain Juppé, l’alors ministre des Affaires étrangères français, finissaient par admettre le fait génocidaire, nié éhontément par tous depuis le 6 avril.

    Comment aurait-on pu être surpris de ce résultat qu’on avait méthodiquement amené ? Dès le premier jour de l’intervention française commençaient les rafles de Tutsi à grande échelle. Au bout de quelques mois prenaient place les premiers massacres génocidaires. Ensuite, des programmes de radio Mille collines aux livraisons massives de machettes, n’y avait-il pas là une indiscutable cohérence ? On disposait même d’un rapport de commission internationale d’ONG très documenté sur le niveau d’implication de l’armée française dans les crimes relevés. Lesquelles associations seront revenues de leur mission avec l’urgence d’informer les autorités comme le public du très grand risque de génocide si on ne changeait pas aussitôt de politique.

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  27. On était en 1993, un an avant, et on se souvient de comment Alison des Forges, de Human Rights Watch, était nonchalamment reçue à l’Elysée, par Bruno Delaye, alors patron de la cellule Afrique de Mitterrand, où il prenait la succession de Jean-Christophe, fameux dans la région sous le nom de Papamadit. Jean Carbonare, alors président d’honneur de Survie et membre de cette commission internationale d’investigateurs triés sur le volet pour leur réputation et leur compétence, en sera le porte-parole, un soir, au journal télévisé, et on aura souvent eu l’occasion de rappeler son interpellation de Bruno Masure : « il faut faire quelque chose... vous aussi vous pouvez faire quelque chose pour empêcher cette horreur... » Il n’est pas interdit de regretter que la presse ait fait alors la sourde oreille à cet appel, pourtant si véhément, venant d’une personnalité dont l’autorité morale était indiscutable, et alertant sur des faits aussi graves.

    Il n’y a aucune ambiguïté quant au sens général de la politique entreprise lorsqu’on voit le limogeage de la ministre de la coopération Edwige Avice, sanctionnant l’instruction donnée au général Varret, chef de la Mission militaire de coopération, de mettre en place un plan de « démobilisation », ce dont Jarret était supposé spécialiste pour en avoir déjà mis en œuvre au Tchad. Le général n’aura pas le temps de terminer sa mission que sa ministre était démise, et sera confronté à son retour du Rwanda, au nouveau ministre, Marcel Debarge, manifestement choisi par Mitterrand pour remédier à ce désordre dans sa stratégie.

    On se souvient aussi de cette fraction « power », transversale aux divers partis, qu’aura suscité le nouveau ministre de la coopération français allant à son tour en visite à Kigali. Ce sera le véritable lancement de l’opération génocide, cette dernière séquence où Mitterrand installe son staff : son chef d’état-major particulier, l’amiral Lanxade, passant chef d’état-major des armées, le général Quesnot remplaçant ce dernier à l’Élysée, le général Huchon prenant la tête de la MMC en remplacement de Varret. C’est au même moment que se mettront en place aussi les deux instruments principaux pour mener à bien la politique du génocide : la DRM, de Heinrich, organisant la désinformation, et le désormais fameux COS, ce Commandement des opérations spéciales qui permet au chef d’état-major et au Président de diriger les unités d’élite sur le terrain. Avec l’avantage d’être une procédure recouverte d’un secret total, et dotée d’une chaîne de commandement la plus courte possible, avec son état-major spécifique dans un coin des sous-sols du ministère de la défense, boulevard Saint-Germain.

    Au cours du même voyage, Debarge en profitait pour annuler les instructions que le général Varret venait de donner aux DAMI, ces soldats français engagés jusqu’au cœur des unités de l’armée rwandaise. Suivant la volonté d’Edwige Avice, Varret avait ordonné qu’il n’y ait plus de « bavures » et que soit freinée l’action anti-terroriste, fer de lance de la chasse aux Tutsi. On comprend que, passant derrière lui, Debarge demandait en somme qu’en ne levant pas le pied de la politique anti-terroriste, les « bavures » continuent.

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  28. À ce propos, il serait intéressant d’étudier de plus près ce qu’a été le « terrorisme » au Rwanda, entre 1990 et 1994. S’il est clair que le parti génocidaire pourrait avoir la responsabilité de l’attentat contre Habyarimana, celui-ci n’était-il pas le dernier d’une longue liste ? On a vu plus haut comment dès le premier jour, en 1990, était activé le mécanisme de provocation, une fausse attaque sur Kigali ayant été le prétexte des premières rafles anti-Tutsi, contre l’ennemi intérieur. Le recours à ce concept était si constant dans la gestion du dossier rwandais que cet « ennemi intérieur » s’était vu affublé d’un acronyme : l’ENI. Mais la lutte contre cet ENI sera constamment réactivée par des attentats, un terrorisme, qui justifiait le déploiement de la politique anti-terroriste, mise en place sur des bases en l’occurrence strictement racistes, et avec une finalité génocidaire explicite d’emblée.

    Car il est certain que ce n’était pas le FPR qui était à l’origine de ces attentats. Mais si ce n’était le FPR, qui cela pouvait-il bien être ? Gageons que le travail de Richard Mugenzi aidait à faussement attribuer ces actes de manière générale, et pas seulement le 6 avril. Mais qui d’autre que le même service du colonel Nsengiyumva, chapeauté par le colonel Robardey, aurait donc pu mettre en place une politique d’attentats destinés simplement à être faussement attribués à l’ENI pour justifier de sa persécution ?

    Cette étude pourrait s’avérer particulièrement intéressante d’une part parce qu’il n’y a aucun doute sur le fait que ce n’était pas, loin de là, la politique du FPR, que de faire ainsi artificiellement monter la tension. Et d’autre part, il y a peu de doutes aussi sur le fait que les véritables auteurs soient à rechercher du côté des services politiques du régime, coachés par leurs instructeurs français. Ainsi, il y aurait là un cas d’école de l’exploitation du terrorisme par les apprentis sorciers de la guerre révolutionnaire à la française. L’utilisation du terrorisme suivant ce mécanisme qui consiste à attribuer ses actes à l’adversaire est un des ingrédients de base des théories développées par le colonel Lacheroy dans les années cinquante. Néanmoins, comme le dit son apôtre Trinquier dans La guerre moderne, les Français n’y auront pas trop recours en Indochine, où le peu de terrorisme du même genre qu’on a pu voir aura été l’œuvre des services américains – et Trinquier recommande à ce sujet la lecture du roman de Graham Greens Un américain bien tranquille. On a déjà pu relever que Trinquier reconnaît alors, implicitement, que si ce n’était pas le cas en Indochine, la manipulation du terrorisme aura été par contre un des principaux ingrédients de la très sale guerre livrée en Algérie. Qu’en était-il donc au Rwanda ?
    **
    Les spécialistes ont pu voir, depuis plusieurs années maintenant, leur petite communauté se déchirer, de peur de « braquer l’opinion », lorsque l’enquêteur Serge Farnel est revenu du Rwanda avec des brassées de témoignages établissant que des soldats « blancs », « français », ont participé au plus grand massacre du génocide, les 13 et 14 mai 1994, quand les nombreux Tutsi réfugiés dans les collines de Bisesero ont été exterminés.
    Échaudé par ces débats, notre collaborateur, ami et néanmoins éditeur, Bruno Boudiguet, sera parti sur les traces de Farnel, et il aura bien vérifié, plus que recoupé, les résultats de son enquête : dès fin avril, arrivaient à Kibuye des « Blancs », « Français », et les 13 et 14 mai, ils étaient là, à Bisesero, usant de mortiers et de mitrailleuses pour parvenir à tuer plusieurs dizaines de milliers de Tutsi, hommes, femmes et enfants.

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  29. Près d’une centaine de témoins rapportent dans le détail ce qu’il en est.

    Expert du sujet depuis bien plus de vingt ans, Jean-François Dupaquier publie un nouveau livre [3], pour cette vingtième commémoration, dans lequel il évoque la question de la présence française pendant le génocide, et plus particulièrement en mai. Il relève un extrait de l’agenda du premier ministre, Jean Kambanda, condamné à la peine maximale par le tribunal d’Arusha : en juin, le chef du gouvernement génocidaire recevait « le milicien qui a tué un mercenaire blanc ». Ce n’est pas dans ce livre mais dans un article diffusé par Afrikarabia, sur internet, que Dupaquier nous explique, au détour d’un papier rendant compte des plaintes déposées contre Paul Barril, que ce « mercenaire blanc » aurait été tué par des miliciens en raison de ses états d’âme après le grand massacre de la mi-mai à Bisesero.

    Il y a vingt ans se tenait le contre-sommet organisé par Survie à Biarritz. Y était auditionnée Colette Braeckman, la journaliste belge ayant diffusé les informations quant à la participation de soldats français à l’attentat du 6 avril. Dans la salle, Stephen Smith demande : « et si c’était des mercenaires ? »
    Plus récemment, on entendait objecter que ces hommes blancs parlant français et en uniformes, tels que les décrivent les témoins du 13 mai, pourraient aussi bien s’être procurés leurs costumes dans un magasin de farces et attrapes... Et ne pourrait-il s’agir de mercenaires francophones sud-africains ou provenant de pays de l’est...? Ainsi, à bien écouter, on ne devrait pas écrire « français », mais « présumés français »...

    « Appelez ça comme vous voulez, moi je m’en fous », chantait jadis Maurice Chevalier.

    Mais combien de temps va-t-on encore se déshonorer à protéger la saleté des crimes coloniaux ?

    Permettez que j’insère ici, presque sans rapport, un témoignage personnel : un soir, il y a quelques semaines, entre dans notre librairie, rue Keller, à Paris, un monsieur intéressé par un livre en vitrine. Il parvient lui-même à l’extraire d’entre les étagères : Rwanda, 13 mai 1994 : un massacre français, par Serge Farnel. « Ça m’intéresse parce que j’y étais », nous dit-il. On devine à sa taille athlétique qu’il ne bluffe pas forcément quand il nous raconte avoir fait partie de l’unité de Thierry Jouan, les parachutistes du service action de la DGSE basés à Cercottes. Trop fameuse sous le nom de 11ème choc, cette unité formée après guerre par le fameux général Aussaresses, sera dissoute et réincorporée dans le 13ème RDP. L’élite des tueurs de l’armée française, réputés et craints très au-delà de la casbah d’Alger.

    Ce n’est qu’après le départ de ce client peu banal qu’on découvrira que le colonel Thierry Jouan a publié, lui aussi, un livre, dans lequel il révèle avoir été au Rwanda pendant le génocide, comme logisticien d’une ONG... Dupaquier déduit de la lecture de son livre – ou d’autres informations ? – que ce séjour de Jouan au Rwanda se serait produit au mois de mai. On a toutes les raisons de croire qu’en effet Thierry Jouan, patron de fait du 11ème choc, un des officiers les plus médaillés de l’armée, n’était pas là seul, et qu’il n’avait probablement pas été envoyé au Rwanda avec ses hommes en plein génocide seulement pour regarder.

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  30. S’agissait-il de « mercenaires » ? Forcément, puisque même le premier ministre utilise le terme dans son agenda. Et puisqu’on dispose même des contrats de Barril destinés à la fourniture de tels « mercenaires ». Est-ce que ça change vraiment quelque chose ? Les soldats sont tous peu ou prou « mercenaire » aujourd’hui, au niveau de salaires extrêmement élevés que touchent les officiers envoyés dans de telles opérations extérieures. Que leur rémunération soit directement prélevée sur les caisses de l’État ou versée indirectement par la société de Paul Barril, par exemple, cela change-t-il quelque chose à la question qui nous préoccupe ?

    Mais, à propos : quelle serait donc la question ? Résumons-la ici : la France, représentée par son armée, ses gouvernements et son chef de l’État, s’est lourdement compromise en commettant le crime le plus impardonnable. Ce crime effroyable, maintenant il faut le reconnaître. Et que justice se fasse.
    **
    Jean-Paul Gouteux disait « la vérité sur un génocide émerge toujours ». Il se battait confiant de ce qu’un jour ceci ne serait pas en vain, et qu’à force de dénoncer « la nuit rwandaise », on finirait pas voir jaillir le jour. J’objectais alors qu’un siècle après, la vérité sur les responsabilités françaises dans le déclenchement de la première guerre mondiale est toujours loin de s’être imposée, et que plus de deux siècles plus tard celle sur le génocide vendéen est encore absurdement débattue. Aujourd’hui, on peut commencer à se demander si Jean-Paul n’avait pas raison, et si, indépendamment de la redoutable liste des crimes enfouis, la vérité sur le génocide des Tutsi ne pourrait pas émerger.
    Il y a un an, en avril 2013, La Nuit rwandaise prenait l’initiative de deux journées de colloque, au Lavoir Moderne Parisien, sous l’intitulé « Rwanda : 20 ans ça suffit ! », suggérant que la reconnaissance des responsabilités françaises ne pouvait plus attendre. Y était lancé l’idée qu’une telle année pouvait être l’occasion d’une campagne nationale pour la levée du secret défense. Nous faisions valoir alors qu’un tel dispositif de protection des informations sensibles pour la sécurité du pays ne peut décemment être utilisé pour protéger quelque chose d’aussi scandaleux qu’une responsabilité à quelque degré que ce soit dans un crime aussi effroyable que le génocide des Tutsi. Dès lors que c’est l’objet de la moindre suspicion, l’État se doit d’ouvrir l’accès à tous les documents ne serait-ce que pour démontrer son innocence, s’il y a lieu.

    Or, on est bien au-delà de la simple suspicion. Depuis vingt ans, un certain nombre de chercheurs ou de commissions d’investigation ont pu explorer la question. Rappelons que dès 1994 paraissaient trois livres sans ambiguïté : Complicité de génocide ? de François-Xavier Verschaeve, aux éditions de la Découverte, Histoire d’un génocide, de Colette Braeckman, chez Fayard, et, très explicite, Un génocide franco-africain, sous titré « faut-il juger les Mitterrand ? », par Pascal Krop, aux éditions Lattés.

    Évitons de détailler ici l’abondante bibliographie qui s’ensuivit, qui pourrait ressembler à un catalogue de publicité pour l’Esprit frappeur, Izuba, et Aviso, sans oublier les contributions notables de Tahin-Party ou des éditions Tribord, entre autres. Rappelons simplement le livre de Jacques Morel (aujourd’hui malheureusement épuisé), La France au cœur du génocide des Tutsi ; 1500 pages A4 où sont exposés bien assez d’éléments pour justifier d’ouvrir une instruction...

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  31. Mais il nous faut rendre ici un hommage particulier aux travaux de Serge Farnel et de Bruno Boudiguet [4] auxquels on doit précisément d’avoir focalisé sur cette question tant débattue de la participation directe qui fait bien plus que compléter le tableau de l’implication française au Rwanda, puisqu’elle révèle, mieux que toute analyse, ce qu’était le sens de l’action entreprise par François Mitterrand, ne laissant place à aucune ambiguïté sur la nature de la politique mise en œuvre secrètement par l’armée : il s’agissait bien de mener à son terme un génocide, et on voit comment on aura eu le souci de son exécution jusqu’au bout, et que les Tutsi soient bien « tous » exterminés, y compris les résistants du « ghetto de Varsovie » de Bisesero, y compris jusqu’aux premiers jours de l’opération Turquoise, ainsi qu’il est vain de le nier face à la connaissance aujourd’hui accumulée et mise en ordre.

    Les déclarations de Paul Kagame à Jeune Afrique, pour ce 6 avril 2014, vingt ans après le début du génocide des Tutsi, marquent plus qu’une étape relativement à tous les faux semblants qui recouvrent cette cruelle vérité. Le Président du Rwanda demande qu’on sorte de l’hypocrisie. Le problème d’un pays comme la France, en 1994, ce n’est pas tant de « ne pas en avoir assez fait pour sauver des vies », mais bien plutôt d’en avoir trop fait. Il demande qu’on regarde enfin « l’essentiel » : « le rôle direct de la Belgique et de la France dans la préparation politique du génocide et la participation de cette dernière à son exécution même ». Cette déclaration aura suffit à provoquer un incident diplomatique, et la ministre des Affaires étrangères rwandaise, Louise Mushikiwabo, pouvait dire combien la réaction française lui semblait déplorable. Car, pour aller de l’avant, les relations franco-rwandaises ne peuvent faire l’impasse de la vérité historique, expliquait la ministre : « Nous allons devoir regarder la vérité en face. La vérité est difficile. » « Il est compréhensible qu’il soit très difficile d’accepter la vérité d’être proche de quelqu’un associé au génocide » a-t-elle pu ajouter sans qu’on sache si elle pensait à François Hollande, qui a pu se considérer proche de François Mitterrand, y compris aux époques de la préparation et de l’exécution du génocide. « C’est malheureux parce que l’histoire est l’histoire », a poursuivi la ministre, estimant que « le peuple français en général ne devrait pas être tenu dans l’ignorance de ce que certains responsables français ont fait ».

    À ce niveau de clarté dans l’accusation, il ne peut plus être question de faux-semblants. Les autorités d’un pays, s’appuyant sur un copieux travail d’investigation mené par elles-mêmes et conforté par de multiples chercheurs indépendants, peuvent ainsi tranquillement lancer une accusation aussi lourde envers un autre pays. Réponse doit être donnée.

    C’est ce qui est arrivé aussitôt sous forme d’une interview exclusive accordée à Jean-Pierre Elkabach, pour Europe 1, par le premier ministre du temps du génocide – et de son année de préparation –, Édouard Balladur. Le plus haut responsable encore vivant, François Mitterrand n’étant plus des nôtres. « Vous sentez vous visé ? » demande Elkabach. « Je ne me sens pas visé », répond celui qui aura quand même fait déplacer d’urgence le journaliste le plus fameux de la République, pour donner, de chez lui, la réplique à Kagame, sans plus attendre, le jour même de la parution de son interview dans Jeune Afrique, dont les déclarations principales étaient connues, par des dépêches Reuters et AFP annonçant cet article depuis à peine plus de 24 heures.

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  32. Amusant, le reproche que l’ancien premier ministre de Mitterrand fait à l’actuel Président du Rwanda : il n’aurait « pas réussi à rassembler l’ensemble du peuple de son pays, les Tutsi et les Hutu ».

    Du temps où il était si activement soutenu par la France, sous le gouvernement d’Édouard Balladur, on n’a pas souvenir que le Rwanda ait particulièrement bien réussi à « rassembler les Tutsi et les Hutu », et la solution française de faire exterminer les uns par les autres ne peut pas vraiment être considérée comme un modèle. Même si le génocide n’avait pas été imputable à la politique du gouvernement d’Édouard Balladur, il n’y a certes pas de quoi être fiers de ce résultat. Le fait qu’à l’inverse Paul Kagame ait, en fait, réussi à faire coexister tout le monde, et que naisse une génération où ne se distinguent plus Hutu et Tutsi, ne semble pas avoir frappé notre ex-premier ministre. Que le Rwanda soit parvenu à ce résultat là dans un contexte de constante menace de revanche du parti génocidaire installé aux frontières – avec, encore, le soutien français –, est encore plus remarquable.

    Il est certain que la presse française gagnerait à retirer un instant ses œillères : une présentation plus véridique du Rwanda d’aujourd’hui au public améliorerait le niveau du débat et aurait pu économiser à Édouard Balladur, premier responsable vivant du génocide des Tutsi, de s’embourber dans de tels argumentaires qui ne sont que l’occasion de rappeler que, pour lui, au Rwanda, il n’y a jamais eu que Hutu et Tutsi, et qu’il ne conçoit pas, aujourd’hui encore, qu’il puisse y avoir une chose telle que des Rwandais.

    Mais, acculé, Balladur est très loin de pouvoir se permettre le luxe de la vérité. Il enfile les contrevérités sans aucune gêne : « le gouvernement que je dirigeais a, dès qu’il a été installé, mis fin à toute livraison d’armes au Rwanda... » – ose-t-il dire à Jean-Pierre Elkabach, alors qu’on a les factures de livraisons jusque pendant le génocide, et que même la Mission d’information parlementaire a dû en reconnaître, de ces livraisons d’armes qu’il nie en bloc –, « ...et retiré les troupes françaises – il n’y en avait plus que quelques dizaines ». Le vieux monsieur se souviendrait-il mal ? « Dès qu’il a été installé », au premier « conseil restreint » consacré au Rwanda, le 2 avril 1993, son ministre de la coopération, Michel Roussin, annonçait qu’il allait falloir « recompléter le matériel et les munitions », sans trop regarder à la dépense, précisait-il.

    Le ministre de la Défense, François Léotard, demandait lui que l’effectif soit porté à « 1200 hommes », ce qui correspondait à un quadruplement du contingent français au Rwanda. L’amiral Lanxade, également présent, annonçait lui, tranquillement, qu’il allait falloir « recourir à l’action directe de nos forces ». Et le dernier mot revenait au Premier ministre – le même qui affirme crânement aujourd’hui avoir alors « retiré les troupes françaises », n’en laissant tout au plus que « quelques dizaines », et avait en fait alors pris comme première décision d’ajouter « un millier » d’hommes. « Nous devons être davantage présents », expliquait-il ce 2 avril 1993, « il faut apporter des moyens supplémentaires à nos forces ».

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  33. Autre curieuse imprécision de la mémoire de l’homme politique : lorsque le journaliste lui demande « depuis quand » ces troupes « étaient là », le premier ministre responsable d’avoir dès sa prise du pouvoir multiplié les effectifs de l’opération Noroît qui était présente depuis en octobre 1990 – trois ans plus tôt –, répond imperturbablement, très sûr de lui : « elles étaient là depuis une vingtaine d’années », « une quinzaine d’années » – ce qui donne l’occasion à Elkabach d’évoquer Valéry Giscard d’Estaing, sous lequel avait effectivement été signé un modeste accord de coopération de gendarmerie au titre duquel une poignée de coopérants militaires s’étaient installés au pays des mille collines. Oubliant un peu vite François Mitterrand...

    Lorsqu’Elkabach demande à Balladur ce qu’il pense de la déclaration de Barack Obama suivant laquelle « le génocide n’était ni un accident ni inévitable », l’ancien premier ministre dit qu’il « ne comprend pas ce que ça veut dire ». C’est pourtant clair, et à défaut d’avoir compris les choses à l’époque, Balladur aurait pu se documenter depuis. Que le génocide n’ait pas été « un accident » est évident au vu non seulement de son intense préparation mais y compris du fait qu’il était annoncé ouvertement par les leaders du parti génocidaire, et analysé comme un risque sérieux de toutes parts. Qu’il n’ait pas été « inévitable » n’est pas moins évident. Encore aurait-il fallu que la première puissance en position de l’éviter – la France gouvernée par Édouard Balladur –, en ait eu l’intention. Sachant qu’elle en avait les moyens, ne serait-ce que par son influence sur le parti génocidaire qu’elle avait parrainé.

    Ayant entendu parler de ces fameux « trois jours » des débuts de l’opération Turquoise au cours desquels seront massacrés les derniers résistants de Bisesero, Elkabach évoque le fait que les massacres avaient continué, et que « peut-être les militaires français fermaient l’œil ». Et Balladur de répondre affirmativement, mentant sans la moindre gêne : « Les militaires français n’étaient pas au Rwanda à ce moment-là. Nous étions à la frontière entre le Rwanda et le Zaïre, et surtout j’avais demandé qu’ils n’interviennent pas au centre du Rwanda. » Le Premier ministre n’était peut-être pas au courant de la visite ces jours-là de son ministre de la défense, François Léotard, au poste avancé de Gishyita, non seulement « à l’intérieur du Rwanda » mais à deux pas de Bisesero. On comprend par contre qu’il aura été obéi puisqu’il dit avoir justement demandé que les soldats français « n’interviennent pas » – et qu’ainsi les hommes de Turquoise laissent les massacres se faire, sous leurs yeux, tel l’adjudant Thierry Prungnaud qui racontait, l’année dernière à Laure de Vulpian [5] comment, de ce poste de Gishyita, il regardait à la jumelle les miliciens pourchasser les rescapés.

    Ne soyons pas toutefois si critiques à l’heure où il faut féliciter Édouard Balladur d’avoir donné formellement son accord à la levée du secret défense. Hormis le fait que c’est une nécessité pour la justice et une revendication de plus en plus largement exprimée, cette prise de position publique du premier ministre responsable à l’époque des faits devrait suffire à provoquer l’indispensable ouverture des archives. Relevons aussi qu’Édouard Balladur tient à préciser qu’il ne sait pas ce qu’il y a dans ces dossiers, comme pour se dédouaner par avance de ce qui pourrait apparaître...

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  34. Un autre invité surprise de cette vingtième commémoration est un militaire de Turquoise, le capitaine Guillaume Ancel, auteur de mémoires qu’il annonce honnêtement dans la catégorie « roman », on ne sait trop pourquoi puisqu’il dit bien par ailleurs qu’il s’agit du récit de son expérience de l’opération Turquoise6. Peut-être aura-t-il choisi cette qualification de « roman » pour se prémunir de ce que ceci soit utilisable en justice ?

    On sait qu’un autre capitaine, Paul Barril, a ainsi dû, par exemple, prétendre que son livre de souvenirs était une fiction pour éviter que les informations qu’il contient puissent être utilisées contre lui par le juge Trévidic. En lisant le livre d’Ancel, on voit son souci constant de présenter sous le meilleur jour possible son attitude et celle de ses camarades de l’époque, mais il n’hésite pas non plus à dénoncer le fait archi connu que Turquoise était prévue comme une opération offensive, qui aurait été annulée en dernière minute – ce dont il témoigne de façon on espère non « romancée » aux journalistes.

    C’est par contre la première fois qu’on entend une telle critique de l’exfiltration des génocidaires au Kivu voisin : les armes saisies dans la « zone humanitaire sûre » auraient été restituées aux Forces armées rwandaises – ce dont il se serait chargé lui-même, avec réticences dit-il. Ancel affirme même que les soldes de l’armée rwandaise ont été alors pris en charge par le budget français...

    Mieux encore, ou pire, comme on voudra, dans une interview accordée à Laure de Vulpian, sur France Culture, l’ancien capitaine de Turquoise livre sans détour la conclusion qui s’impose : « En leur livrant des dizaines de milliers d’armes, nous avons transformé les camps de réfugiés du Zaïre en base militaire. On a clairement été à l’origine d’une continuation des combats qui ont fait des centaines de milliers de morts. »

    Désormais, le tableau est complet.

    Et il n’y aurait plus ainsi qu’à remettre de l’ordre dans les crimes de la République.

    Il aura fallu vingt ans, mais il semblerait qu’on approche du moment où le travail de la justice pourrait commencer, la vérité étant en marche.

    Est-il permis de rêver qu’on en finisse ainsi avec l’État colonial ?

    Michel Sitbon | La Nuit rwandaise

    http://www.legrandsoir.info/rwanda-les-faits-sont-tetus.html

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  35. Pendant ce temps, Gazprom envoie à l'Ukraine une nouvelle facture

    Soumis par Tyler Durden sur 30/04/2014 09:34 -0400


    Comme le jour de la libération de fonds à l'Ukraine du FMI se rapproche - résoudre tous leurs problèmes avec encore plus de dettes, on nous dit de croire - le russe Gazprom a gentiment rappelé au gouvernement ukrainien qu'il leur doit ... $ 3,49 milliards ! et sa raison le 7 mai !

    * GAZPROM DIT UKRAINE DOIT 3.49B $ DE GAZ 30 AVRIL
    Comme le rapporte Bloomberg,

    Gazprom estimation préliminaire comprend facture NATGAS fournis dans Avril, porte-parole Sergei Kupriyanov dit par e-mail.

    La date limite pour les paiements mensuels 7e jour de la prochaine mo., conformément au contrat d'approvisionnement

    Gazprom estime dette en souffrance de l'Ukraine à Mars à plus de $ 2.2b
    Ukraine importé ~ 2.6bcm de NATGAS en Avril, les calculs de Bloomberg sur la base de données de l'unité CDU-TEK de ministère russe de l'Energie; gaz évalué à ~ $ 1.3b, basée sur le prix courant pratiqué par Gazprom
    Gazprom prix pour l'Ukraine a soulevé à 485/kcm $ à compter du 1er Avril vs 268.50/kcm $

    Juste comment est Washington va faire face quand tout c'est «aide» est rincé tout droit à travers la nation dont l'économie qu'il essaie de provoquer des «coûts» à travers des sanctions ...?

    http://www.zerohedge.com/news/2014-04-30/meanwhile-gazprom-sends-ukraine-new-invoice

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  36. Ukraine : les USA et l’UE sont à court d’idées pour faire pression sur la Russie

    Par La Voix de la Russie

    L’UE et les Etats-Unis cherchent de nouveaux moyens d’exercer une pression sur Moscou. La Russie qui se serait ingérée activement dans la crise en Ukraine risque de dégénérer en guerre civile d’envergure.
    Les stratèges occidentaux maîtrisent la technique consistant à faire porter le chapeau à autrui. Une des dernières initiatives est de créer une communauté européenne de l’énergie qui permettra de réduire la dépendance du Vieux Continent vis-à-vis du gaz russe.
    Récemment, le président français François Hollande a soutenu l’initiative du premier ministre polonais Donald Tusk de créer une communauté de l’énergie en Europe. Sa tâche est de rendre le Vieux Continent « plus indépendant, plus harmonieux, plus uni dans la politique énergétique ». L’éloquence mise à part, l’essentiel est donc de réduire la dépendance de la Russie.
    Hollande et Tusk ont l’intention de soumettre cette proposition à l’ordre du jour au sommet du Conseil européen en juin. Le président du Conseil Hermann Van Rompuy a soutenu cette initiative. Mais cette politique portera préjudice à l’Occident lui-même, estime le politologue Vladimir Kozine.
    « Toute nouvelle proposition portera un coup aux organisateurs eux-mêmes. En ce qui concerne un éventuel « Mur de Berlin » de la sécurité énergétique, qu’ils créent toute sorte de consortiums, politiques ou énergétiques. Des militaires sont déjà formés, du type de ceux de l’OTAN. Qu’ils extraient du pétrole, qu’ils le raffinent eux-mêmes et qu’ils se l’envoient les uns aux autres. Et surtout, qu’ils livrent du gaz à l’Ukraine, et ce à titre gracieux. »
    Il faut minimiser les possibilités de la Russie, un des plus grands fournisseurs de l’UE, de dicter les prix des exportations des matières premières et ses volumes, voilà un des arguments principaux de Tusk. Le premier ministre polonais a même formulé les principes visant à libérer les Européens de la dépendance gazière. En particulier, il s’agit de créer un mécanisme commun et transparent pour conclure les contrats gaziers.
    Néanmoins, les prix ne peuvent pas être établis sans la participation de la Russie. Dans le commerce, il est impossible de conclure des contrats sans une des parties. En l’occurrence en l’absence du fournisseur. Alors, Tusk semble avoir confondu l’économie et la politique.
    La position dure vis-à-vis de la Russie de Washington et Bruxelles, patrons de l’Ukraine pour ne pas dire ses chefs, encouragent les nouvelles autorités ukrainiennes. Elles tentent d’écraser les manifestations des partisans du référendum dans l’Est du pays en violant les accords de Genève et en recourant aux forces armées, à des troupes spéciales et des néonazis en armes. Mais cela ne leur a pas suffi. Le premier ministre ukrainien Arséni Iatséniouk a accusé Moscou de déclencher la troisième guerre mondiale, de tenter de s’emparer de l’Ukraine et a appelé à frapper la Russie. Apparemment, les partisans occidentaux de la confrontation avec la Russie ont ordonné aux leaders du coup d’Etat armé à Kiev d’agir sans se laisser arrêter par de quelconques restrictions. T

    http://french.ruvr.ru/2014_04_30/Le-gambit-ukrainien-de-Washington-en-avant-dans-le-passe-8690/

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    1. Bizarre que pour le prix du baril de pétrole il n'y ait pas de sanctions envers les pays producteurs !

      Le pétrole est-il réellement trop cher ?

      (...) Vénézuéla - Aujourd'hui, PDVSA, la société vénézuélienne appartenant à l'État, investit 1,7 milliards de dollars en coûts directs de l'importation de l'essence, et subventionne les ventes d'essence dans le marché vénézuélien interne. Le prix de vente de l'essence est de 0,015 $ US par litre (1 centime d'€/l.), sur un prix fixe en monnaie locale qui a été en vigueur depuis 1997. Étant donné le faible prix de l'essence, il est distribué gratuitement aux stations de gaz. (...)

      http://en.wikipedia.org/wiki/Gasoline_and_diesel_usage_and_pricing

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  37. Europe : les prisons sont pleines à craquer

    Par La Voix de la Russie

    Le surpeuplement des prisons figure parmi les principaux problèmes qui se posent aux services d'exécution des peines dans les pays européens, constate le Conseil de l'Europe dans son rapport annuel consacré au système pénitentiaire publié le 29 avril.

    Le nombre de détenus incarcérés en Europe s'élève à environ 1,7 million de personnes. Les prisons les plus surpeuplées sont celles de la Serbie et de l'Italie. Des étrangers constituent environ 21% de la population carcérale européenne. Un détenu coûte en moyenne 103 euros par jour, mais ce montant varie sensiblement selon les pays, passant de 3 euros en Bulgarie à 620 euros en Suède.

    En France, le nombre de personnes incarcérées a augmenté de 5% en 2012, si bien que l'on y compte actuellement 117 détenus pour 100 places. Depuis 2003, la population carcérale française s'est accrue de 26%.

    Un peu plus de 11% des personnes incarcérées en Europe purgent des peines de 10 ans et plus. Un quart des détenus européens purgent des peines de moins de trois ans. 20% des détenus sont condamnés pour vol, 17% pour trafic de stupéfiants et 13% pour meurtre. Des femmes constituent près de 5% de la population carcérale.

    Selon le Conseil de l'Europe, en moyenne sept suicides pour 10.000 détenus ont été enregistrés en 2012. En France, en Slovénie et en Autriche, ce taux est deux fois plus élevé: 15 personnes sur 10.000 mettent fin à leurs jours dans les prisons de ces pays

    http://french.ruvr.ru/news/2014_04_30/Europe-les-prisons-sont-pleines-a-craquer-8224/

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    1. Outre le fait que la violence est montrée tous les jours à la télé ainsi que dans les journaux et que chacun reproduit les exemples qu'on lui donne, s'il y a de plus en plus de malfaiteurs, il y a de plus en plus de personnes en prisons et, phénomène exponentiel de plus en plus des 'sortis de prisons' - comme il en est 'de plus en plus qui passent le bac' ou, 'de plus en plus le permis de conduire - et donc, ces libérés ont appris auprès de leurs congénères tous les 'trucs' pour mieux braquer une banque, acheter une arme ou tuer quelqu'un !

      Ainsi, les photos ou films de nus sont-ils généralement interdits de publication et repoussés comme étant nocifs voire dangereux !! alors que les scènes de crime s'étalent sur les chaînes à longueur de journée !! C'est: la volonté du gouvernement. C'est lui qui veut çà et non le contraire demandé par toutes et tous !

      C'est la répression policière sur les routes, les lois provocantes et injustes et les Dirigeants qui profitent de leur passage au 'sommet de l'Etat' pour s'en foutre plein les poches !

      Alors, qui sont les vrais coupables ? Et pourquoi ne vont-ils jamais en prison ?

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  38. Ukraine : la dette pour le gaz russe atteint près de 3,5 mds USD

    Par La Voix de la Russie

    Au 30 avril, la dette de l'Ukraine pour le gaz russe s'élève à 3,492 milliards de dollars, a annoncé le porte-parole du groupe Gazprom Sergueï Kouprianov, soulignant qu'il s'agissait d'estimations préliminaires.
    « Compte tenu de la récente demande de Naftogaz Ukraine et des volumes que nous avons déjà livrés ce mois, au 30 avril, la dette totale de l'Ukrainepour le gaz russe a atteint, selon des estimations préliminaires, 3,492 milliards de dollars », a déclaré M. Kouprianov aux journalistes.
    Début avril, Gazprom a fait savoir que la dette de Kiev pour le gaz se chiffrait à 2,2 milliards de dollars et qu'elle pourrait augmenter de 5 à 6 milliards d'ici la fin de l'année.
    Le 17 avril, le président russe a déclaré qu'à défaut de paiements, Moscou passerait d'ici un mois au prépaiement des livraisons de gaz à l'Ukraine.

    http://french.ruvr.ru/news/2014_04_30/Ukraine-la-dette-pour-le-gaz-russe-atteint-pres-de-3-5-mds-USD-4054/

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  39. L'augmentation du salaire minimum rejetée au Sénat américain

    AFP
    Liberation
    mer., 30 avr. 2014 18:54 CDT

    Les républicains ont tué dans l'œuf la proposition des démocrates, qui souhaitaient voir le salaire minimum fédéral passer de 7,25 dollars de l'heure à 10,10 dollars.

    Une tentative des démocrates du Sénat américain pour augmenter le salaire minimum au niveau national a été comme prévu tuée dans l'oeuf mercredi par l'opposition républicaine, alors que Barack Obama et ses alliés ont fait de cette hausse un thème électoral. La majorité démocrate du Sénat a échoué à atteindre le seuil de voix requis pour lancer l'examen de leur proposition de loi, visant à augmenter le salaire minimum horaire fédéral à 10,10 dollars (7,28 €/h) contre 7,25 dollars (5,22 €/h), son niveau depuis 2009. Le salaire minimum n'est pas indexé sur l'inflation aux Etats-Unis, et n'augmente que lorsque le Congrès adopte une loi fixant le nouveau taux.

    Actuellement, 41 Etats ont un salaire minimum supérieur ou égal au plancher fédéral. Dans les neuf autres Etats (Géorgie, Caroline du Sud...), c'est le taux fédéral qui s'applique pour la plupart des emplois. L'Etat de Washington, dans le nord-ouest du pays, a actuellement le taux le plus haut, à 9,32 dollars de l'heure, selon le département fédéral du Travail. «Cela va nuire à ceux qui ont un emploi aujourd'hui et gagnent des petits salaires, et cela va nuire à l'économie», a argué le républicain texan John Cornyn. «Si certains Etats veulent augmenter le salaire minimum, c'est leur choix».

    Les républicains martèlent qu'une telle augmentation briderait la création d'emplois, citant notamment une récente étude du Bureau du budget du Congrès (CBO), un organisme parlementaire indépendant et respecté dont les attributions sont comparables à celles de la Cour des comptes en France. Selon ce rapport, publié en février, augmenter graduellement le salaire minimum à 10,10 dollars de l'heure d'ici 2016 conduirait à réduire le nombre d'emplois de 500 000 à la fin 2016, soit 0,3%, tout en faisant sortir de la pauvreté 900 000 personnes.

    «Ils sont de retour au 19e siècle», a déploré le sénateur démocrate Charles Schumer, de New York. «Un petit groupe d'intérêt bloque, c'est une honte». Le président Obama soutient une telle hausse et a signé un décret portant à 10,10 dollars le salaire des contractuels de l'Etat fédéral dont le contrat sera établi ou renouvelé à partir du 1er janvier 2015. Il a fait valoir que le pouvoir d'achat du salaire minimum américain, qui n'est pas indexé sur l'inflation, avait régressé de 20% en un tiers de siècle.

    L'initiative des démocrates fait partie d'un plus grand plan, vraisemblablement voué à l'échec en raison de l'opposition ferme des républicains du Congrès aux mesures démocrates, pour combattre les inégalités, leur thème de campagne pour les élections législatives de novembre prochain.

    http://fr.sott.net/article/20961-L-augmentation-du-salaire-minimum-rejetee-au-Senat-americain

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  40. La Russie lancera un satellite européen malgré les sanctions US

    BRUXELLES, 30 avril - RIA Novosti/La Voix de la Russie

    Un lanceur russe Proton mettra en orbite le satellite de télécommunications Astra 2G pour la Société européenne des satellites (SES) basée à Luxembourg malgré les sanctions américaines, a annoncé mercredi à Bruxelles le porte-parole de SES Yves Feltes.

    Selon M.Feltes, le lancement d'Astra 2G programmé pour le deuxième trimestre 2014 depuis le cosmodrome de Baïkonour (Kazakhstan) a été maintenu malgré l'adoption de sanctions américaines et européennes contre la Russie en réaction à l'adhésion de la Crimée à la Russie.

    Selon certains médias, la mise en orbite des satellites Astra 2G (Luxembourg), Turksat (Turquie) et Inmarsat (Grande-Bretagne) par un lanceur russe Proton pourrait être annulée. Ces satellites contiennent des composantes électroniques américaines et sont donc concernés par les sanctions. Le lancement du satellite européen Eutelsat 3B et la mise en orbite du satellite russe Express-1M4R pourraient être annulés pour la même raison.

    Le bureau du département d'Etat américain pour le contrôle des armes a récemment déclaré qu'il interdirait d'exporter des produits hautement technologiques à vocation militaire en Russie.

    http://french.ruvr.ru/news/2014_04_30/La-Russie-lancera-un-satellite-europeen-malgre-les-sanctions-US-9882/

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  41. Plus proche de la guerre. L'arrogance de Washington est capable de mener le Monde à sa destruction

    Dr. Paul Craig Roberts
    Mondialisation
    mer., 30 avr. 2014 12:00 CDT

    Le régime Obama qui se complaît dans le mépris et l'arrogance a poussé par témérité imbécile la crise ukrainienne en une crise avec la Russie. Que ce soit intentionnellement ou stupidement, les mensonges propagandistes de Washington mènent la crise à la guerre. Sans plus aucune volonté d'écouter plus avant les menaces dénuées de sens de Washington, Moscou ne prend plus aucune communication téléphonique d'Obama et des hauts fonctionnaires américains.

    La crise en Ukraine a pour origine le renversement par Washington du gouvernement démocratiquement élu et son remplacement par des sbires choisis par Washington. Ceux-ci ont procédé en paroles et en actions contre les populations des anciens territoires russes que des leaders du parti communiste soviétique ont rattaché à l'Ukraine. La conséquence de cette politique idiote est une agitation provenant de la population d'origine russe et/ou parlant le russe, poussant pour un rattachement à la Russie. La Crimée a déjà rejoint la Russie et l'Est de l'Ukraine ainsi que d'autres parties du pays ont pas mal de chance de faire de même.

    Au lieu de comprendre son erreur, le régime Obama a encouragé les marionnettes de Washington installées à Kiev à utiliser la violence contre ces zones russophones qui s'agitent pour un référendum de façon à ce qu'elles puissent voter pour leur rattachement à la Russie. Le régime Obama a encouragé la violence et ce malgré la claire prise de position du président Poutine de ce que l'armée russe n'occuperait pas l'Ukraine à moins que la violence ne soit utilisée contre les manifestants.

    Nous pouvons donc en conclure de manière quasi certaine que soit Washington n'écoute pas quand on lui adresse la parole ou bien qu'il désire la violence.

    Comme à la fois Washington et l'OTAN ne sont pas positionnés en ce moment précis pour bouger des forces signifiantes en Ukraine avec lesquelles elles confronteraient l'armée russe, pourquoi donc le régime Obama essaie-t-il de provoquer une action de la part de l'armée russe ? Une réponse possible à cette question est que le plan de Washington de virer la Russie de sa base navale de la Mer Noire (à Sébastopol) ayant foiré, son plan B est de sacrifier l'Ukraine à une invasion russe de façon à pouvoir diaboliser la Russie et ainsi forcer de plus grandes dépenses pour l'armée des membres de l'OTAN ainsi que d'obtenir plus de persuasion pour le déploiement des troupes de l'organisation.

    En d'autres termes, le gros lot du plan B est une nouvelle guerre froide et des milliers de milliards de dollars de bénéfices pour le complexe militaro-industriel et de la sécurité américain.

    (suite en dessous:)

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  42. La poignée d'hommes (600) et d'avions que Washington a envoyé pour "rassurer" les régimes incompétents de ces endroits fauteurs de troubles permanents que sont la Pologne de l'Ouest et la région de la Baltique, ainsi que les quelques navires lance-missiles envoyés en Mer Noire ne ressemblent à rien d'autre que de la provocation symbolique.

    Les sanctions économiques appliquées à des individus officiels russes ne signalent rien d'autre que l'incapacité de Washington. De véritables sanctions toucheraient les états marionnettes de l'empire menbres de l'OTAN bien plus que ces mêmes sanctions ne toucheraient la Russie.

    Il est très clair que Washington n'a absolument aucun désir de traiter quoi que ce soit avec le gouvernement russe. Ses demandes ont rendu cette conclusion inévitable. Washington demande que le gouvernement russe retire le tapis de dessous les pieds des populations qui manifestent en Ukraine et qu'elles se soumettent à Washington et ses sbires de Kiev. Il demande aussi que la Russie réfute la réunification avec la Crimée et rende la Crimée à Washingrton de façon à ce que le plan de virer les russes de leur base navale de Sébastopol puisse être entériné et aller de l'avant.

    En d'autres termes, Washington demande que la Russie raffistole Rondu-Pondu et le lui rende.

    Ceci est tellement irréaliste que cela surpasse toute définition de l'arrogance. Le fou de la Maison blanche dit à Poutine: "J'ai foiré ma prise de votre pré carré, je veux que vous arrangiez tout ça pour moi et que vous assuriez le succès de la menace stratégique que j'avais l'intention d'amener dans votre jardin."

    La "pressetituée" occidentale et les états européens marionnettes de Washington soutiennent cette demande irréaliste. En conséquence, les leaders russes ont perdu toute confiance dans la parole et les intentions de l'occident et c'est de cette façon que commencent les guerres.

    Les politiciens européens sont en train de mettre leurs pays en grand péril et à quelle fin ? Les politiciens européens sont-ils menacés, corrompus, les fait-on chanter, sont-ils achetés avec des sacs d'argent ou sont-ils tellement habitués à suivre Washington comme de bons toutous, qu'ils sont incapables de quoi que ce soit d'autre ? Comment l'Allemagne, la GB et la France vont-ils bénéficier d'être forcés à une confrontation avec la Russie par Washington ?

    L'arrogance de Washington est sans précédent et est capable de mener le monde à la destruction totale. Où est le sens de la préservation, l'instinct de survie de l'Europe ? Pourquoi l'Europe n'a-t-elle pas déjà émis des mandats d'arrêts pour tous les membres du régime d'Obama ? Sans la couverture offerte par l'Europe et les médias "pressetitués", Washington serait incapable de mener le monde à la guerre.

    http://fr.sott.net/article/20960-Plus-proche-de-la-guerre-L-arrogance-de-Washington-est-capable-de-mener-le-Monde-a-sa-destruction

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  43. La police peut rechercher sur votre téléphone portable sans mandat ? La Cour suprême est sur le point de décider


    Soumis par Tyler Durden sur 30/04/2014 23:01 -0400

    Soumis par Michael Krieger de liberté Blitzkrieg blogue ,


    Deux cas très importants liés à la protection de l'amendement 4 de données de téléphones portables se sont présentés devant la Cour suprême hier. La question ici est de savoir si ou non la police peut fouiller le portable de quelqu'un lors de son arrestation. Comme d'habitude, ministère de la Justice de l'administration Obama fait valoir contre les citoyens, et en faveur de la (police) état. N'oublions pas que la "justice" Ministère a également soutenu en faveur de la police étant en mesure de placer des dispositifs de repérage par GPS sur les voitures des gens sans mandat de retour en 2011. Heureusement, la Cour suprême a statué contre elle.

    Naturellement, le gouvernement fédéral dans le cas actuel discuteront tous les criminels qu'ils ont pu apporter à la justice à la suite de ces violations de la vie privée, mais ils ne seront certainement pas remarquer épidémie actuelle de l'Amérique d'arrestations illégales, ainsi que les arrestations pour petits non crimes violents qui se produisent chaque jour. Par exemple, n'oublions pas les statistiques qui sont sortis à l'automne dernier du FBI qui ont montré la police fait une arrestation toutes les deux secondes aux Etats-Unis. J'ai couvert en détail dans mon post: Terre du libre: police américaines procéder à une arrestation toutes les 2 secondes en 2012.

    Cela se traduit par 12,2 millions d'arrestations en 2012, seulement 521 196 qui ont été pour des crimes violents. Donc les flics devraient être en mesure de rechercher les téléphones portables de millions d'Américains étant arrêtés pour des crimes non violents tels que la possession de drogues ? Ou que dire de l'artiste de rue à New York qui a été illégalement arrêté pour monter un spectacle de marionnettes ? Ou le gars qui est maison a été perquisitionné par la police pour un compte Twitter de la parodie. Permettre flics pour consulter les téléphones portables lors de son arrestation dans un Etat policier heureux de déclenchement semble barbare, immoral et carrément stupide pour moi.

    En outre, n'est-il pas intéressant de constater que le gouvernement fédéral semblent tellement obsédés par enlever vos libertés civiles pour attraper les petits délinquants, mais ils ne pouvaient pas mettre un seul banquier derrière les barreaux pour le crime beaucoup plus flagrant de détruire l'économie américaine et de ruiner des millions de vie ?

    (suite en dessous:)

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  44. Voici quelques extraits de une du New York Times article pour vous aider à mettre à jour sur ce qui est en jeu:

    WASHINGTON - Dans un test majeur de la façon d'interpréter le quatrième amendement à l'ère numérique, la Cour suprême mardi examinera deux cas à savoir si la police a besoin des mandats pour perquisitionner les téléphones portables des personnes qu'ils arrêtent.

    "Les implications de ces cas sont énormes", a déclaré Orin S. Kerr, professeur de droit à l'Université George Washington, notant que près de 12 millions de personnes sont arrêtées chaque année, souvent pour des infractions mineures, et qu'environ 90 pour cent des Américains ont des téléphones cellulaires.

    Les juges devront décider comment appliquer une phrase du 18ème siècle - l'interdiction du Quatrième amendement de «perquisitions et saisies déraisonnables" - à des appareils qui peuvent contenir 100 fois plus d'informations que dans la bibliothèque de 72 000 pages de la collection du Congrès de James Madison de papiers.

    D'autres disent qu'il doit y avoir une norme différente en raison de l'énorme quantité de données et disponible par le biais des téléphones cellulaires. En Février, par exemple, la Cour d'appel pénale du Texas supprimé des preuves trouvées sur le téléphone d'un élève du secondaire qui a été arrêté sur des accusations de causant une perturbation sur un autobus scolaire. «Recherche de téléphone portable d'une personne," le tribunal a déclaré, "c'est comme chercher son bureau à la maison, ordinateur, coffre de banque et armoire à pharmacie à la fois."

    Les fonctionnaires de la Californie ont dit aux juges que les recherches sont nécessaires parce que les téléphones portables peuvent être utilisés pour mettre des bombes. M. Les avocats de Riley a répondu que "ce résonne presque comme une préoccupation quotidienne."

    Oh oui, détruire les droits de la vie privée des 320 millions de personnes en raison d'un téléphone pourrait déclencher une bombe. Vous ne pouvez pas obtenir beaucoup plus stupide et pathétique que cet argument.

    En tout état de cause, la Cour suprême a entendu les arguments d'hier, et de ce que je peux rassembler les juges semblent quelque peu divisé. Les juges conservateurs semblent à l'autre avec le gouvernement fédéral, tandis que les juges libéraux apparaissent sur le côté de la vie privée. Professeur Orin Kerr de l'Université George Washington Law School a écrit dans le Washington Post qu'il s'attend à une règle de milieu-sol, ce qui rendrait les recherches juridiques dans certains cas et illégale dans d'autres.

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  45. Sur une note liée, la Cour Suprême de Pennsylvanie juste a statué contre les libertés civiles en ce qui concerne les recherches de voiture sans mandat. considérant que, dans la police passé, auraient besoin d'un mandat dans tous les cas, sauf si il y avait «situation d'urgence», maintenant l'odeur supposée de pot ou une de signalisation pour un chien de recherche est assez bon. Ceci est très préoccupant compte tenu du fait que, souvent, des moments comme "cause probable" est une excuse de merde de violer vos droits et pas de médicaments sont jamais trouvés. La vidéo virale du Tennessee sur Jour de l'Indépendance de l'année dernière est un cas d'espèce. Rappelons: Vidéo Extrêmement puissant: Heureux le 4ème Juillet à partir d'une police de l'État de Checkpoint .

    http://www.zerohedge.com/news/2014-04-30/can-police-search-your-cell-phone-without-warrant-supreme-court-about-decide

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    1. Imaginez l'avenir d'un américain qui aurait téléchargé le film "La boum" avec Sophie Marceau !...

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  46. Fonds monétaire: le FMI aide l'Ukraine à $ 17,000,000,000

    Le Fonds monétaire international est en danger de faillite Ukraine milliards prêts à des prêts sur une période de deux ans. L'UE a déjà sorti un milliard d'euros, approuvé la levée des droits de douane.

    Washington - Le Fonds monétaire international (FMI) une aide de prêt à l'Ukraine d'un montant de 17 milliards de dollars (12,3 milliards d'euros) pour deux ans libéré. Cela a été décidé par le Conseil exécutif de l'Organisation, le mercredi à Washington.

    L'argent devrait aider à rétablir la stabilité financière du pays et de mettre la croissance économique à long terme en transition, a déclaré le FMI.

    Douze milliards de dollars ont été fournis comme nouvelle aide de crédit, cinq milliards devrait être refinancée. $ 3,2 milliards ont été placés immédiatement en vue, y compris deux milliards d'aide domestique, selon le rapport.
    Le FMI s'attend à ce que prétend être qu'après le déblocage de fonds supplémentaires de soutien financier pour un montant d'environ 15 milliards de dollars de sources internationales dans le pays le plus économiquement et financièrement en difficulté.

    Le FMI appelle l'Ukraine en échange de l'aide de prêts de profondes réformes économiques. Le gouvernement de transition avait déjà annoncé des licenciements massifs et des coupes sociales douloureuses. Kiev estime la demande totale des subventions à plus de 27 milliards de dollars.
    La libération de l'appui du FMI s'applique à d'autres pays comme une condition préalable, à son tour, fournit de l'argent. l'Union européenne avait déjà la mi-Avril donné un milliard d'euros d'aide financière à l'Ukraine. Les ministres des Affaires étrangères de l'UE ont également décidé de supprimer la quasi-totalité des droits de douane pour les marchandises en provenance d'Ukraine.

    Avec la renonciation profonde des droits à l'importation, une partie de l'accord d'association prévue est prévu. Entre autres, l'UE balaie 95 pour cent des droits de douane sur les produits industriels et 82 pour cent des droits de douane sur les produits agricoles. La subvention de l'UE d'un milliard d'euros pour le long avec déjà approuvés € 610.000.000 s'écoule dans le budget de l'Ukraine. Le Congrès américain a récemment donné milliard dolaires libre.

    L'ancienne république soviétique est proche d'une faillite de l'Etat par son propre compte. À la fin de 2013, la situation a été si menaçante que le gouvernement était pratiquement incapable. La dette totale atteint est estimé à 41 pour cent du produit intérieur brut. 2007, le chiffre s'élevait à 12,3 pour cent.

    La Russie a annoncé une aide de 18 milliards de dollars avant la crise. Lorsque le gouvernement de Kiev a démissionné sous la pression de l'opposition, Moscou a cessé à la fin de Janvier ses aides. En outre, le géant russe de l'énergie Gazprom fixé pour ses fournitures de gaz revendications supplémentaires de plusieurs milliards à l'Ukraine. L'agence de notation américaine Standard & Poor a abaissé la cote de crédit de l'Ukraine à "CCC".
    Le FMI a eu de mauvaises expériences avec l'Ukraine dans le passé. Un programme lourds 15 milliards de dollars d'aide pour l'ancienne république soviétique a été arrêté après moins d'un an et moins de 3,5 milliards décaissés en 2011. Le pays a tenu à ce moment-là pas à ses promesses de réforme.

    http://www.spiegel.de/politik/ausland/ukraine-iwf-hilft-mit-krediten-von-17-milliarden-dollar-a-967099.html

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  47. La Maison Blanche veut un système d'identification à la chinoise pour les internautes

    Paul Joseph Watson Infowars.com
    30th Avril, 2014

    Le test est prêt à commencer le mois prochain sur un programme pilote qui pourrait conduire à la mise en place d'un système d'identification de style chinois pour les utilisateurs d'Internet, un «écosystème de l'identité» que les critiques craignent créerait une porte dérobée à la réglementation gouvernementale de la World Wide Web.

    De la Maison Blanche "Stratégie nationale pour les identités approuvées dans le cyberespace" remplacerait le système actuel de l'aide de mots de passe pour accéder à vos comptes en ligne sensibles avec quelque chose qui ressemble à une carte d'identité biométrique qui permettrait de relier un individu à l'ensemble de leurs services publics, tels que les bons d'alimentation, bien-être ainsi que d'une myriade d'autres choses comme les demandes d'hypothèques et les demandes de licences.

    "La proposition initiale a été prompt à souligner que ce n'est pas une carte d'identité nationale obligatoire du gouvernement fédéral. Mais en cas de succès, il pourrait ouvrir la voie à un protocole d'authentification interopérable qui fonctionne pour n'importe quel site Web, à partir de votre compte Facebook à votre compagnie d'assurance de santé, " écrit Meghan Neal, avertissant que la proposition est "une boîte effrayant de vers à ouvrir".

    La portée du programme pourrait éventuellement être étendu à une carte d'identité pour accéder à l'Internet lui-même, graisser les patins pour chaque citoyen d'exiger l'autorisation du gouvernement d'utiliser le World Wide Web, un privilège qui pourrait être refusé à des criminels, des terroristes et autres indésirables accusé, qui, selon la littérature du gouvernement fédéral inclut les personnes qui détiennent certaines convictions politiques anti-establishment.
    Le programme porte plus qu'une vague ressemblance à une proposition de 2007 par la Chine qui menaçait de forcer les blogueurs à enregistrer leurs identités réelles et les données personnelles via un seul système d'identification centralisé comme un moyen pour le gouvernement communiste de contrôler l'information et punir les dissidents.

    Cette idée a été abandonnée pour être trop draconien, mais l'administration Obama est de pousser de l'avant avec son propre système d'identification de l'Internet dans la poursuite d'un programme de cybersécurité plus large que le sénateur Joe Lieberman a déclaré publiquement retour en 2010 vise à mimer de style chinois censure du monde entier web.

    Retour lorsque le plan NSTIC a été introduit, Declan McCullagh de CNet a noté qu'elle représentait "l'équivalent virtuel d'une carte d'identité nationale", car il finirait par être obligatoire pour le dépôt des déclarations fiscales de l'IRS, la demande de prestations ou le renouvellement des licences.

    La notion de gouvernement des États-Unis étant en mesure de fournir un «écosystème de l'identité" sécurisé immunitaire contre le piratage et le vol de données est aussi parfois naïf donné instances précédentes d'informations volé . L'accident de train qui a été le lancement du site Obamacare est également un argument très fort pour le gouvernement de rester en dehors de ces programmes.

    http://www.thedailysheeple.com/white-house-wants-chinese-style-id-system-for-internet-users_042014

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    1. Faux prétexte annoncé ! Car, la NSA connait depuis toujours l'identité de chacun des internautes ainsi que sa position géographique en temps réel. Mais, par le système du devoir présenter photo sur l'écran - comme un logo accroché à la veste d'un invité lors d'un salon par exemple - vise à réduire le nombre de discution en ligne (Imaginez que la femme blanche avec qui vous parlez soit en réalité un homme noir !) en ciblant plus profondément les différends religieux, poussez chacun à s'exprimer en ce sens pour en venir aux insultes et condamnations ! Pareil en politique discutée et représailles immédiates suite à l'identification d'un voisin ou connaissance de vue !

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  48. 16 signes que vous êtes un esclave de la Matrice


    Sigmund Fraude Waking temps
    30th Avril, 2014



    Le monde d'aujourd'hui est un endroit étrange. Nous sommes inondés de signaux de début dans la vie, encourager chacun de nous à marcher sur un chemin particulier, d'établir des oeillères nous le long du chemin pour nous décourager de chercher des solutions de rechange à ce que le troupeau est en train de faire ou de penser. La vie est si complexe que les heures supplémentaires, si nous prêtons attention, nous nous rendons compte qu'il y a un infini nombre de possibilités à ce que l'expérience humaine pourrait être, et nous venons voir que le monde est en feu parce que les individus remettent en question bien trop peu pourquoi les choses sont la façon dont ils sont, à défaut de constater que leur état d'esprit ou un comportement doit ajustement en faveur de modèles plus intelligents, communes sensical, ou d'existence durables.

    Pas destiné à être ouvertement critique des choix de style de vie d'une personne ou situation personnelle, les suivants 16 signes que vous êtes un esclave de la matrice sont destinés uniquement comme une approche d'observation pour vous aider à identifier les domaines de votre vie où vous pouvez être absent une opportunité à vous libérer de l'auto-destructrice de la conception de votre vie de quelqu'un d'autre.

    Lire sur, et s'il vous plaît prendre un moment pour commenter ci-dessous avec tout ce que vous souhaitez ajouter à la liste ou de l'objet à.

    1. Vous payez des impôts aux gens que vous aimeriez voir enfermés en prison. C'est peut-être le plus grand indicateur que nous sommes esclaves de la matrice. La notion traditionnelle de l'esclavage évoque des images de gens enchaînés forcés à travailler dans les plantations de soutenir riches propriétaires de plantations. La version moderne de cette imposition est forcé, où nos revenus sont automatiquement quai avant que nous ne voyons l'argent, indépendamment de si oui ou non nous approuvons la façon dont l'argent est dépensé.

    2. Vous allez chez le médecin, mais vous êtes toujours malade. Les soins médicaux modernes, pour l'ensemble de son progrès scientifique, sont malheureusement devenus soins malades, où nous sommes rarement informés de bien manger et tendent à notre santé mentale et physique, mais sont régulièrement conseillé de consommer des médicaments et des procédures coûteuses qui sont poussés par la matrice à but lucratif des soins de santé.

    3. Vous avez choisi l'équipe démocrate ou républicain équipe et discutez avec vos amis, votre famille et collègues de travail sur la politique. C'est ce que la stratégie de contrôle de diviser pour régner ressemble dans notre société. Les deux principaux partis sont corrompus par et à travers, et les candidats indépendants ne sont même pas autorisés à participer à des débats publics. En croyant en l'une de ces parties et brûler votre énergie personnelle à argumenter avec d'autres gens ordinaires vous retourner votre âme la matrice , et de faire votre part en veillant à ce que «nous le peuple» ne seront jamais Unies contre la corruption.

    (suite en dessous:)

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  49. 4. Vous travaillez dur de faire quelque chose que vous détestez pour gagner des dollars fiduciaires. Le travail est important et l'argent ne payer les factures, cependant, beaucoup de gens perdent les meilleures années de leur vie à faire des choses qu'ils détestent, juste pour l'argent. La vérité sur l'argent aujourd'hui, c'est que nous n'avons pas d'argent, mais à la place, l'inflation monnaie fiduciaire qui est une propriété privée et manipulé. Comme il est toujours nécessaire de se débrouiller dans ce monde, il est préférable que vous obtenez plus de valeur pour votre temps en faisant quelque chose que vous appréciez ou en travaillant avec des gens que vous ne méprisez pas. Il est plus facile que vous pouvez penser à vivre sur moins d'argent que ce que nous croyons que nous devons, nous avons juste à être prêts à aller à l'encontre de réaliser cela.

    5. Vous êtes prêt à courir la dette personnelle pour financer l'acquisition d'un mode de vie orienté vers le consommateur. Chaque fois qu'une carte de crédit est glissée il crée chiffres sur les bilans des banques qui sont les plus impliqués dans le pillage financier du monde d'aujourd'hui. Ces chiffres sont ensuite multipliés par voie électronique par le système de réserve fractionnaire, qui augmente de façon exponentielle la puissance de ces institutions. Pour participer à ce, et en acceptant de payer ce faux argent avec intérêt, afin de maintenir un certain mode de vie, est une forte indication que vous êtes lié par l'un des principaux fondements de la matrice - le consumérisme.

    6. Vous conversez avec des personnes réelles sur les événements en cours d'émissions de télévision. télévision est l'outil le plus puissant utilisé pour le contrôle de l'esprit, et la «programmation» qui est disponible, bien que certainement cool, amusement, ou divertissant vise à renforcer certains comportements parmi les masses. Dramatisant l'importance de l'ego, sur sexualiser tout, glorifiant la violence, et l'enseignement de la soumission à l'autorité bidon sont les principales caractéristiques de la télévision moderne. En prenant ce qui se passe à l'écran et en faire une partie de votre vie réelle, vous faites votre travail de soutenir le désir de la matrice à nous tromper sur la nature de la réalité, ce qui prouve que quelque chose ne doit pas se produire effectivement dans l'ordre pour qu'il se sentir réel de personnes.

    7. Vous n'avez rien à cacher de surveillance totale. Si ça ne vous dérange pas que quelqu'un, quelque part, travailler pour quelqu'un vous regarde, écoute de vos conversations, et le suivi de vos mouvements, alors, vous êtes un bon esclave de la matrice . Invisible surveillance est une forme insidieuse de contrôle de la pensée, et en utilisant la logique de «Je n'ai rien à cacher, donc, il me fera pas de mal à être surveillé", alors vous êtes stupidement admettez que vous avez un maître terrestre et êtes pas de corps et l'esprit souverain.

    8. Vous pensez que le monde serait plus sûr si seuls les gouvernements avaient des fusils. C'est un monde violent, et les criminels de s'engager dans la criminalité contre les honnêtes gens à tous les niveaux de la société, y compris au sein du gouvernement. Bien sûr, dans un monde parfait, les armes ne seraient pas nécessaires pour n'importe qui, mais, malheureusement, notre monde est loin d'être parfaite, et les armes à feu sont en effet une forme très efficace de protection contre les criminels de droit commun et les gouvernements abusifs de même. La volonté de renoncer à votre droit à l'auto-défense est un signe que vous avez relégué responsabilité personnelle à quelqu'un d'autre. Avoir les masses abdiquer la responsabilité personnelle est l'un des aspects les plus importants de leur contrôle. Bienvenue à la matrice .

    (suite en dessous:)

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  50. 9. Vous buvez sciemment de l'eau fluorée. De tous les débats de la santé qui ont lieu aujourd'hui, le thème de l'eau fluorée est le plus facile à comprendre, car c'est un sous-produit toxique d'un processus industriel ... poison. L'eau est supposée fluorée pour aider à la santé dentaire, ce qui est discutable en soi, mais si tel était le cas, alors la fluoration de l'eau publique involontaire est un médicament sans votre consentement ... une forme d'esclavage. Sachant cela et continuer à boire de l'eau fluorée est un signe que vous êtes content de votre esclavage à la matrice. Voici 18 raisons scientifiquement validés pour mettre fin à la fluoration de l'eau publique.

    10. Vous consommez sciemment des poisons toxiques comme le MSG et l'aspartame. Ces deux produits sont largement connus pour être toxiques pour le corps humain. Sachant cela et continuer à vous empoisonner avec savoureux, mais chargé de produits chimiques des aliments transformés est un signe que la matrice a programmé de placer moins de valeur à votre santé et l'avenir de votre gratification immédiate.

    11. Vous comptez sur le complexe industriel pharmaceutique pour la gestion de votre propre santé mentale. L'utilisation de médicaments psychotropes augmente rapidement dans notre société parce que les gens ont été convaincus que les états mentaux et émotionnels peuvent être classés comme des maladies , alors que la vérité au sujet de la santé mentale naturel a été occulté par les médias sociaux et un établissement médical à but lucratif. Si vous prenez des médicaments psychotropes, alors vous êtes dans l'une des formes les plus puissantes de contrôle de l'esprit disponibles. Une partie de ce contrôle est de vous convaincre que vous n'avez aucune autorité sur votre propre esprit. C'est peut-être la plus terrible mensonge de la matrice, et en prenant volontiers ces médicaments psychotropes vous conformant à la pire forme d'esclavage, et l'inhibition de vos réponses mentales et émotionnelles naturelles aux stress de la vie qui sont signalisation de vous que vous avez besoin de changer votre comportement et les habitudes.

    12. Vous n'avez pas encore cessé de regarder la programmation de nouvelles locales et nationales. Les médias de nouvelles grand public est un outil de contrôle et de manipulation, et en continuant à soutenir leurs idées et leurs visions du monde en leur donnant votre attention que vous faites du bénévolat à être l'esclave de ce forme pas si subtile de programmation mentale. Même les nouvelles locales est scripté au niveau national par des agents de la poignée d'entreprises chargés de façonner nos opinions d'événements.

    13. Vous êtes concerné plus de sports télévisés ou d'autres distractions stupides que vous êtes avec la qualité de votre environnement naturel. Le Deepwater Horizon, Alberta Tar Sands, la hausse de fracturation, le sacrifice de l'Amazonie, et de Fukushima sont tous des événements qui changent la vie qui aura de graves répercussions sur notre avenir sur la planète terre. Pour être indifférent à tout cela en accord dans un flot incessant de baliverne de sports et de la vie en fonction de distraction est un signe que votre sens de l'auto-préservation a été volée et remplacée par une tendance impulsive à la trivialité et d'évasion.

    (suite en dessous:)

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  51. 14. Vous êtes sceptique de tout domaine de la vie qui n'a pas été «prouvé» ou validé par la science moderne. L'essence même de la science est l'enquête dans l'inconnu, ce qui implique que tant que la science peut saisir quelque chose, il est inexplicable. En discréditant ou de ridiculiser les expériences que d'autres personnes ont encore, qui échappent à la compréhension scientifique, comme les expériences de mort imminente, l'acupuncture, ou les effets de changement de vie de l'Ayahuasca, alors vous réduisez servilement votre compréhension du monde à un nombre restreint de possibilités. La matrice est rendue possible par les efforts des gardiens bénévoles qui ne veulent pas penser à l'extérieur de la boîte.

    15. Vous ne l'avez jamais interrogé la version vulgarisée de l'histoire ancienne et les origines de notre civilisation. Il y a beaucoup de questions sans réponse sur les origines de la race humaine qui pointent vers une autre version de l'histoire humaine que ce qui est enseigné à l'école. Lire 2o des questions d'histoire, ils refusent de répondre à l'école pour découvrir quelques-unes des nombreuses façons dont notre histoire a été détourné. Par jamais remettre en question ce que nous avons dit à propos de notre origine, nous sommes d'acquiescer à la plupart des systèmes de croyances imposées et des vues étroites bagués du potentiel humain que la matrice favorise.

    16. Vous n'avez pas encore réalisé que vous êtes un être spirituel vivant une expérience humaine.
    Si vous pouvez rapporter à l'un des éléments de cette liste, la matrice a vous, et il est maintenant de votre devoir de s'engager plus profondément dans votre libération.

    Si vous souhaitez ajouter ou s'opposer à quoi que ce soit sur cette liste, alors s'il vous plaît le faire dans la section commentaires ci-dessous, et nous vous invitons à partager avec vos amis.

    http://www.thedailysheeple.com/16-signs-that-youre-a-slave-to-the-matrix_042014

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    1. Malheureusement, les thèmes les plus importants ne sont pas évoqués ! "Pétrole abiotique qui sort grâce à la poussée chaude magmatique sans quoi il serait obligé d'être pompé comme pour le gaz de shiste", "Or mondial répertorié à 165.000 tonnes (cube de 21 m d'arète) alors qu'en France la Réserve sous la Banque de France serait grande comme... 3 terrains de football !! soit 1 lingot posé au sol tout les 50 m ! Hahaha !" etc, etc. Le nombre de balivernes médiatique est effrayant !

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  52. LE PRIX D’UN HOMME !

    Publié le 30 avril 2014
    par robertbibeau

    Je ne connais pas la valeur d’un homme !

    En 1930, le dramaturge allemand Berthold Brecht a écrit une pièce, La décision. Un personnage de celle-ci (un marchand) déclare : «Je ne sais pas ce qu’est un homme, je ne connais que son prix ». Les années trente, c’était la dépression, celle qui jeta des millions de travailleurs à la rue à travers le monde. Celle qui a servi de prétexte aux capitalistes pour assassiner les communistes allemands, pour ensuite installer Hitler au pouvoir. On connait la suite.

    L’année 2014, c’est la crise. Des millions de travailleurs deviennent « inutiles ». On les exproprie, on les licencie aux USA, en Europe et au Canada. Partout. 3 000 en France le 31 janvier chez Mory Ducros, 2 500 chez ING en Hollande, 5 000 chez Dassault en Europe, 8 000 au Japon chez Panasonic, 3 000 chez Faurecia en Europe, 1 300 chez Electrolux et 700 chez Bombardier au Canada.
    La faute à qui ? La concurrence ? La Chine ? Les patrons « voyous » ?

    Syndicats et gauche bourgeoise se lamentent. Il faut nationaliser, disent les uns. Sortons de l’euro, ou « Faisons payer les riches » ou « Partageons la richesse » disent les autres. Pendant ce temps, l’État-patron réduit le nombre de ses fonctionnaires, l’État congédie aux Postes, à l’éducation, à la culture, dans les services sociaux. Et puis, avec le Pacte de Responsabilité, le gouvernement de « gauche » en France va offrir 30 milliards d’euros en cadeaux aux grands patrons (ceux du CAC 40 !). Même stratagème au Canada et au Québec, ce ne sont que les noms des programmes sociaux, des ministères, des corporations et des grands patrons qui changent et la taille des sacrifices imposés aux salariés qui varie. Car, ce qui est cher, c’est… l’ouvrier, c’est-à-dire le prix de sa force de travail.

    Rien ne se crée. Tout se transforme

    Dans la nature, rien ne se perd – rien ne se crée, tout se transforme, dit l’adage. Dans la société capitaliste, il en est exactement ainsi. Rien ne se crée de lui-même. Aucune richesse – aucune valeur ne se crée d’elle-même. Le capital ne crée ni ne produit aucune valeur, aucune richesse. Seule la force vivante du labeur ouvrier peut transformer une matière première, une ressource, un bien semi-ouvré en un nouveau produit, un bien ouvré. La pierre philosophale, c’est le labeur du travailleur.

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  53. Ce faisant, le travail de l’ouvrier crée bien plus qu’un nouveau bien mobilier, un nouveau produit, il crée une « marchandise » objet de la convoitise du patron acheteur de la force de travail. Une « marchandise » est un bien transformé en valeur marchande. Une marchandise est un objet matériel tangible transformé en valeur dont s’approprie le propriétaire de l’entreprise, celui qui a consommé la marchandise « force de travail » de l’ouvrier que nous venons d’observer se dépenser pour transformer un bien inerte et sans valeur et lui transmettre de la valeur. Cette nouvelle valeur, créée par le travail de l’ouvrier, le capitaliste – propriétaire privé – la monnaye sur le marché. Il réalise ainsi son profit et toute la chaîne d’accaparement de la valeur se met en branle pour s’emparer chacun de sa portion de valeur-profit -rente- bénéfice- dividende.

    Pour ces gens-là (capitalistes industriels, marchands et financiers), l’homme travailleur a un prix. Et ce prix serait trop élevé, d’où ils veulent réduire ce prix d’achat (réduire son salaire). De fait, ce n’est pas tout à fait exact. Ce n’est pas le prix de la force de travail (des bras et du cerveau du travailleur) qui est trop élevé, c’est plutôt que l’autre portion de la valeur créée par l’ouvrier, la portion qui lui est spoliée, le surtravail = la plus-value = ce pour quoi le capitaliste l’a embauché, puis exproprié, cette portion-profit qui est trop petite.

    Les profits appellent les profits.

    Qu’est-ce qui détermine que cette portion de la valeur de la marchandise (profit) est trop petite, et trop petite par rapport à quoi au juste ?

    C’est la concurrence inter-capital et inter-capitaliste – ces individus n’étant que des rouages dans le vaste appareil impérialiste –, qui en décide. Le mécanisme de fonctionnement du mode de production capitaliste est ainsi conçu que le capital se déplace et s’agglutine toujours au pôle économique le plus rentable, le plus profitable. Ce processus est totalement indépendant des « gérants d’estrade », des milliardaires propriétaires de plus de la moitié des richesses de l’humanité. C’est une tendance imprescriptible, mécanique, la plus grosse électrode positive générant le profit maximum qui attire vers elle la plus grande part des capitaux productifs.

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  54. La tendance «normale» à l’exploitation maximale.

    Il ne demeure alors que deux solutions pour le capitaliste qui se retrouve propriétaire d’unités de transformation de biens (usines, chantiers, ateliers, paquebots, flottes de camions, avions) en marchandises moins profitables que celles de ses concurrents = des capitalistes-producteurs plus-exploiteurs: 1) soit réduire le nombre de travailleurs-travailleuses tout en maintenant le même niveau de production (mais c’est difficile, car il résiste l’ouvrier surexploité); 2) soit de réduire le prix de l’homme travailleur (son salaire, la valeur de sa force de travail, élargissant d’autant l’autre portion, c’est-à-dire la plus-value=profit).

    Pourquoi donc un travailleur en France serait-il payé 1 200 euros environ alors que pour le même travail, en Bulgarie, on gagne 250 euros, 20 dollars environ en Centrafrique et 60 dollars au Vietnam ? La démonstration serait la même pour un travailleur canadien, québécois ou états-unien. C’est ce qu’il y a de pratique sous régime impérialiste, le mode de production et les rapports de production sont universels, partout les mêmes, seuls la dénomination monétaire et le nom des milliardaires varient d’un pays à un autre, mais ils sont tous interconnectés-interreliés à s’entre-déchirés.

    Quand vous entendez les slogans : « Faisons payer les riches » et « Ils doivent payer leur juste part » ou « La richesse se partage », le capitaliste, ses politiciens véreux, ses économistes et ses journalistes à la solde, eux, entendent tous que les « riches » ce sont les smicards à 1 200 euros par mois, les assistés sociaux, les chômeurs sans assurance, les salariés trop payés (sic), les petits-bourgeois trop gras, les étudiants qui ne payent pas assez de frais de scolarité (sic), les fonctionnaires et les retraités pas indexés, etc.
    L’État, les grands patrons, les syndicats ne parlent pas la même langue que vous et moi. Le prix de votre esclavage, le prix de vos heures de boulot, le prix même de votre travail du dimanche est scandaleusement trop élevé pour ces écervelés, car ce prix = salaire = empiète sur leurs profits et s’ils ne peuvent soutirer la plus-value maximum, alors les gestionnaires du capital financier déplaceront leurs investissements vers la Corée, le Vietnam, l’Inde, ou la Chine où l’ouvrier est obligé de mourir en travaillant plutôt que de travailler en vivant.

    N’ayez aucune illusion, là-bas aussi, dans ces pays impérialistes lointains, on leur sert le même refrain et l’ouvrier chinois (ils sont des centaines de milliers en grève contre Adidas et Nike) se fait dire que s’il ne veut plus être spolié de sa force de travail, Nike et Adidas iront s’installer ailleurs… il y a toujours plus misérable que soi.

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  55. Les syndicats ?

    Les syndicats ? Comme disait un ouvrier de chez Mory-Ducros : « j’ai été floué par mon patron et maintenant je suis floué par mon syndicat ». Il n’appréciait pas d’avoir perdu son travail et d’entendre les dirigeants syndicaux se féliciter d’avoir obtenu une indemnité de départ de 9 000 euros au lieu de 7 000 ! Après 15 ou 20 ans de boulot et pratiquement aucune chance de se replacer! Quelle victoire à la Pyrrhus !

    Il faut comprendre, pour que seuls les produits aient un prix, et que les ouvriers ouvrières cessent d’être monnayées, marchandées, saquées, réembauchées; c’est le mode de production tout entier qu’il faut changer, y compris les rapports sociaux de production. Nous devons construire un nouveau mode de production et de nouveaux rapports de production.

    Nous savons combien nous coûtent tous ces parasites, patrons, politiciens, cadres et bureaucrates syndicaux, tous bien payés, pour essayer d’enterrer nos luttes et notre combativité. Ils veulent « réduire le coût du travail » comme ils disent, pour hausser la productivité et doper la profitabilité et la quantité de dividendes à verser aux actionnaires roturiers.

    Ne nous trompons pas de cible.

    Ne nous trompons pas de cible. Les roumains, les peuples d’Europe, les Arabes, les Africains, les latinos subissent tous le même sort que nous. La révolte gronde partout. Le temps de l’insoumission est à nous.
    VOLUME D’ÉCONOMIE GRATUIT. Téléchargez : http://www.robertbibeau.ca/VolumeDeclin.html
    Source : Que faire ? Vol 1. No 1. Paris. http://www.orgcomfr.com/QUE_FAIRE_01.pdf

    http://www.les7duquebec.com/7-au-front/le-prix-dun-homme/

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  56. Guerre d'Obama sur la neutralité du Net


    Sunday, 27 Avril, 2014
    par Stephen Lendman


    En 2008, le candidat Obama s'est engagé à «support (pour) le principe de la neutralité du réseau pour préserver les avantages de la libre concurrence sur Internet."

    Il avait «prendre un siège arrière à personne,» dit-il. Il a menti. Il n'a pas surpris. C'est un menteur en série. Il a brisé toutes les promesses faites majeur.

    Il dirige un appareil d'État patrie de police répressive. Il en guerre contre la liberté d'expression. Il privilégie la protection de la propriété intellectuelle sur la liberté d'Internet.

    Il ciblage pour une élimination totale. Son premier président de la FCC Julius Genachowski a été désastreux. Il a établi une "règle d'Internet ouvert."

    Il a été "condamné dès le début", a déclaré Press.net gratuit. Il était «(b) UILT sur un fondement juridique fragile."

    Il a été criblé de failles favorables aux multinationales. En Janvier, les juges de la Cour d'appel fédérale a tiré vers le bas. Selon Free Press directeur principal de la stratégie de Tim Karr:

    Ils "dépouillé l'agence de sa capacité à empêcher les entreprises comme AT & T, Verizon et Time Warner Cable de blocage de sites Web et de dégrader l'accès à Internet."

    En Novembre dernier, Genachowski a démissionné. Tom Wheeler l'a remplacé. Obama a menti en disant qu'il est «un fervent partisan de la neutralité du Net." Il est opposé.

    Le 24 Avril, la Electronic Frontier Foundation (EFF) intitulé "Nouvelles règles de la FCC menacent la neutralité du Net."

    Ils permettent aux fournisseurs de services Internet (FSI) facturent sociétés de contenu supplémentaire pour le traitement préférentiel.

    Il permet au contenu qu'ils envoient portée "payer pour jouer" utilisateurs avance sur les autres. Le 15 mai, les commissaires de la FCC tiennent leur prochaine réunion publique.

    Ils vont voter pour ou contre sur les règles de Wheeler. Président Free Press et chef de la direction Craig Aaron dit ce qui suit :

    "Avec cette proposition, la FCC est aidé et encouragé les plus importants FAI dans leurs efforts pour détruire l'Internet ouvert."

    «Donner FAI le feu vert à la mise en œuvre des régimes de rémunération au-priorité sera un désastre pour les startups, sans but lucratif et les utilisateurs d'Internet de tous les jours qui ne peuvent s'offrir ces péages inutiles."

    "Ces utilisateurs seront tous poussés sur le chemin de terre à Internet, tandis que les entreprises de l'Internet poches profondes profitent des avantages des voies rapides nouvellement créées."

    "Ce n'est pas la neutralité du Net. C'est une insulte à ceux qui se soucient de la préservation de l'Internet ouvert à prétendre le contraire."

    "La FCC a eu l'occasion de renverser ses échecs et poursuivre réel neutralité du Net en reclassant haut débit par la loi."

    "Au lieu de cela, dans un moment de lâcheté politique et de l'extrême myopie, il a choisi cette voie compliquée qui ne protège pas les utilisateurs d'Internet."

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  57. «Cette approche est à peu près certain d'être rejeté par les tribunaux. Contrairement aux déclarations de président Wheeler, le tribunal n'a pas invité la FCC à poursuivre dans cette voie."

    "Le tribunal a clairement dit que la FCC si elle veut s'assurer que les utilisateurs d'Internet peuvent envoyer et recevoir des informations sans ingérence FAI, la FCC doit classer les FAI comme les opérateurs télécoms en vertu du titre II de la Loi sur les communications."

    "La FCC apparemment ne réalise pas les incitations dangereuses ces règles créeraient. L'acheminement des données sur Internet est un jeu à somme nulle. Sauf congestion continue, pas de site web devrait payer pour un traitement prioritaire."

    "Cela signifie les règles proposées par la FCC seront effectivement produire une forte incitation pour les FAI de créer la congestion par la rareté artificielle."

    "Non seulement l'encontre des objectifs plus larges de la FCC exécuter ce résultat, il sape effectivement la dite Section 706 fondement juridique de ces règles."

    "Cette proposition est à courte vue et doit être vigoureusement combattue par la communauté Internet - y compris des millions d'Américains qui ont exhorté le président Wheeler et ses prédécesseurs pour protéger l'Internet ouvert."

    "Les seules parties applaudir cette idée seront les plus grands fournisseurs de services Internet qui se profiter de discrimination. Nous exhortons les collègues de président Wheeler ne pas appuyer cet article dans sa rédaction actuelle et rien de moins que réelle neutralité du Net demande."

    architecture de l'Internet permet à quiconque d'innover. Il le fait sans autorisation FAI. Le régime de Wheeler joue favoris.

    Payer plus pour obtenir plus. Dans le même temps, affaiblir neutralité du Net en route pour détruire complètement.

    Priorité des données sur Internet est un jeu à somme nulle. Sauf congestion, sites web jusqu'ici ne paient pas de supplément pour un traitement spécial.

    Le régime de Wheeler encourage la congestion. Il le fait à travers la «rareté artificielle», explique Free Press.

    Il le fait par "serrage sur le flux de données et le chargement de plus par peu." les utilisateurs d'Internet méritent règles de fonctionnement opposés.

    Ils méritent des moyens "rapides, ouverts, abordables et abondantes" pour accéder aux données, Free Press ajouté.

    «Sous le régime de Wheeler, il n'ya pas de motivation pour les FAI à fournir la prochaine génération d'Internet." Il a menti affirmant qu'il protège la neutralité du Net.

    Faire, a déclaré Free Press, nécessite "fournisseurs de large bande de reclassif (ing) que les transporteurs communs qu'ils sont."

    Wheeler "mécanisme de priorisation alambiquée ... sape" les conditions du terrain de jeu de niveau. Existantes faites Internet "un puissant moteur pour l'occasion."

    EFF a appelé «payer pour jouer» de Wheeler régime «profondément dangereux pour la concurrence." startups innovateurs ne peuvent pas payer les frais supplémentaires. Ils ne peuvent pas atteindre des clients à même vitesse.

    Peut ni la plupart des entreprises web. Règles Wheeler font FAI "gardiens de leurs abonnés." Le 24 Avril, une déclaration de la FCC a menti, en disant:

    Les nouvelles règles proposées ne laisseront pas les FAI "agir d'une manière commercialement raisonnable de nuire à l'Internet, y compris en favorisant la circulation d'une entité affiliée."

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  58. Dans le même temps, les FAI vont décider comment "commercialement raisonnable" sera interprétée. Ils vont profiter pleinement. Maximiser les profits des questions plus.

    Le diable est toujours dans les détails, dit FEP. Procédure FCC exige un avis de projet de réglementation (APR).

    Une fois émis, les gens sont invités à commenter. Protéger la neutralité du Net exige. Membres de la FCC doivent répondre. Beaucoup de choses sont sur la ligne sur la façon dont ils gouvernent.

    Wheeler a assumé les fonctions de la FCC Novembre dernier. Il n'est pas ce que les partisans neutralité du Net avaient à l'esprit.

    Il est un ancien collecteur de fonds d'Obama. Il est un entrepreneur et investisseur en capital risque. C'est un ancien câble et sans fil lobbyiste.

    Le candidat Obama s'est engagé à «dire les lobbyistes d'entreprise que leurs jours de l'établissement du programme à Washington sont plus."

    Le président Obama profite énormément de millions qu'ils contribuent et soulèvent en son nom. Ils organisent des collectes de fonds.

    Ils sont favoris de la Maison Blanche. Ils ont obtenu le patron de la FCC qu'ils voulaient. Le Los Angeles Times a appelé Wheeler "la rock star de télécommunications."

    Il est un de longue date initié de l'industrie des communications. Il était un membre de l'équipe de transition d'Obama 2008. Il a siégé à son Conseil consultatif du renseignement.

    Il dirigeait auparavant la télévision nationale par câble et de la Cellular Telecommunications et Internet (lobbying) associations.

    Il est le directeur général de base Capital Partners. Il a précédemment fondé câble, sans fil et de la communication vidéo des entreprises de services.

    Il est connecté à 16 membres du conseil d'administration de 16 organisations représentant les industries 21 relatives aux communications ».

    Il est favorable à l'industrie et puis certains. Il est en face de ce que les défenseurs neutralité du Net méritent. Défense des consommateurs n'est pas son long procès.

    Son "payer pour jouer" régime est opposé à son engagement de duplicité de la politique "Internet libre et ouvert".

    Au cours de sa Juin 2013 la confirmation du Sénat audience, il a menti en disant:

    «Si je suis assez chanceux pour être confirmé, mon client sera le public américain et j'espère que je peux être aussi efficace que défenseur pour eux qu'il est humainement possible."

    Ses "dessous de table" Internet insultes politiques "des millions de personnes qui ont activement appelé (les membres de la FCC) pour préserver l'Internet ouvert", a déclaré Free Press.

    Il dément la promesse d'Obama de le faire. Free Press est dit direct:

    Le choix d'Obama est clair. Il est soit "pour la neutralité du Net (ou) Internet de dessous de table de Wheeler." Pas entre les deux. Pas plus "pour les deux."

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  59. Le 25 Avril, Free Press intitulé «Il est temps de lancer la plus grande manifestation de la FCC ait jamais vu."

    Il est essentiel d'arrêter "la payer pour jouer" Wheeler règles. Leur mise en place permet de géants des télécommunications "choisir des gagnants et des perdants."

    Il leur permet de «discrimination contre les contenus en ligne et les applications." Wheeler "a le culot d'appeler cela« la neutralité du Net. "

    Les utilisateurs exigent la chose réelle. Militantisme de base est nécessaire. «La demande réelle neutralité du Net", a déclaré Free Press.

    "Arrêtez la FCC de Breaking the Internet." Ecrire Tom Wheeler comme suit:

    «L'avenir de l'Internet ouvert est entre vos mains. Et pourtant vous avez proposé des règles qui en fait le casser.

    Votre chemin proposé ouvrirait la porte à une discrimination généralisée en ligne.

    Il serait donner aux fournisseurs de services Internet le feu vert pour mettre en œuvre la rémunération au priorité régimes qui seraient une catastrophe pour les startups, sans but lucratif et les utilisateurs d'Internet de tous les jours qui ne peuvent s'offrir ces péages inutiles.

    Je vous exhorte à abandonner les règles proposées et la place rétablir le principe de non-discrimination en ligne en reclassant haut débit comme un service de télécommunications ".

    15 mai est le jour de la décision. Payer pour les règles de jeu sont prévus. "Goodbye de Internet ouvert», affirme le président de Free Press Craig Aaron. "Bonjour dessous de table Schinternet."

    Son plan n'est pas le dernier mot. Il a besoin de l'accord de la FCC majorité pour régner.

    Les commentaires du public vient ensuite. Les règles définitives pas jusqu'à la fin de l'été. Très probablement après les élections de novembre.

    Agir maintenant est crucial. Cela à la mi-mai crée une pression publique.

    Beaucoup est nécessaire pour vaincre Wheeler. C'est sa façon ou la neutralité du Net. C'est haut en bas ou de bas en haut contrôle. Il n'y a pas entre les deux.

    http://www.progressiveradionetwork.com/the-progressive-news-hour

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  60. Poutine: la crise ukrainienne USA orchestrée

    30/04/2014

    Le président russe Vladimir Poutine a exhorté Kiev à établir un dialogue dans le pays, plutôt que de pointer du doigt dans d'autres pays. Selon Poutine, les nouvelles autorités de Kiev ont besoin de prendre des mesures pour traiter également les droits des personnes résidant sur d'autres territoires de l'Ukraine. .. «Tout d'abord, je veux dire l'est et au sud-Ils doivent établir un dialogue afin de trouver un compromis C'est ce que l'on doit faire la recherche pour les coupables extérieur est mal Pies sur Maidan -.. C'est une route à la crise . Il faut comprendre que la situation est grave et chercher des approches graves à sa solution ", a t-il dit.

    Le président a également déclaré que le gouvernement a proposé d'introduire des sanctions de rétorsion contre les États-Unis et l'Union européenne, mais il n'a pas donné la permission pour qu'il. "Le gouvernement russe a déjà proposé des mesures en réponse. Je crois que ce n'est pas nécessaire," at-il souligné. Cependant, Vladimir Poutine a déclaré que «si quelque chose comme cela continue, alors, bien sûr, nous devons penser à qui travaille dans la Fédération de Russie dans les secteurs clés de l'économie russe et comment, y compris dans le secteur de l'énergie."

    "Nous ne voulons pas vraiment à recourir à toutes les étapes de la réponse", a déclaré le président de la Russie. Vladimir Poutine a exprimé sa confiance que les États-Unis était à l'origine derrière les événements en Ukraine. "Je pense que ce qui se passe, il nous montre maintenant qui a été fait orchestrer le processus depuis le début. Mais d'abord, les États-Unis préféré garder un profil bas," dit-il. Selon Poutine, le fait que les États-Unis est sorti à l'avant-garde dans la résolution de la crise en Ukraine montre que c'est aux Etats-Unis qui était à l'origine à la tête du processus. "Ils se sont désormais manifeste que les dirigeants de l'ensemble de ce processus", a déclaré Vladimir Poutine.

    Le président russe a également déclaré que l'Ukraine il n'y a pas de troupes russes ", rapporte Interfax." Nous avons entendu qu'il y a nos forces spéciales et les instructeurs en Ukraine. J'affirme responsable qu'il n'y a ni instructeurs russes, ni les forces spéciales et des troupes là-bas. Il n'y a personne! " Parler d'observateurs militaires de l'OSCE, dont la main de la milice locale à Slavyansk, Vladimir Poutine a exprimé l'espoir que le conflit serait résolu et qu'ils seraient en mesure de quitter librement le territoire, où ils restent pour le moment. Selon lui, tous les participants du processus devraient tirer des conclusions à partir de la situation et réfléchir à deux fois à ce sujet.

    Si le gouvernement ou ceux qui se disent maintenant que le gouvernement a invité des observateurs, en particulier les observateurs militaires, cela signifie qu'ils sont des gens d'expérience, qui ont compris qu'ils allaient la zone de conflit du pays qui ne reconnaît pas la légitimité des autorités. "On aurait dû prévoir que de négocier avec les gens qui contrôlent la région, pour éviter de telles erreurs," a déclaré M. Poutine. Pendant ce temps, les autorités américaines peuvent renoncer les sanctions contre la Russie si l'administration russe prend des mesures pour désamorcer les tensions en Ukraine, sous-secrétaire adjoint pour les Affaires européennes et eurasiennes, Brent Hartley dit. Hartley, lors d'une audience à la Chambre des représentants des États-Unis, a confirmé que l'administration Obama toujours l'intention d'utiliser à la fois la diplomatie et les sanctions dans ses rapports avec la Russie.

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  61. Selon lui, l'Amérique est consciente que seule tous les problèmes liés à la crise en Ukraine être résolus par des moyens diplomatiques. "Cependant, l'échelle des sanctions peut être modifié. Ils sont flexibles ", a déclaré Hartley." Si les Russes décident qu'ils veulent s'assurer désescalade de la situation et de se comporter conformément aux normes internationales de nouveau, alors nous pouvons lever les sanctions. "" Mais, même si nous resserrons notre approche de résoudre ces problèmes, nous voulons laisser la porte ouverte à une solution diplomatique ", a dit l'officiel. Selon le plus récent sondage d'opinion réalisé par Levada Center, autant que 82 pour cent du soutien de la population russe d'activité le de Vladimir Poutine en tant que président.

    Cinquante-huit pour cent des sondés a déclaré que les affaires dans le pays vont dans la bonne direction, 26 pour cent ont déclaré que le pays allait dans la mauvaise direction, tandis que 60 pour cent ont dit que la Russie allait dans la bonne direction.

    http://english.pravda.ru/russia/kremlin/30-04-2014/127480-putin_usa_ukrainian_crisis-0/

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  62. Bonus, mensonges et lobbying : comment les banques européennes résistent à toute régulation


    par Agnès Rousseaux
    30 avril 2014

    Les gouvernements des vingt pays les plus riches l’avaient promis : le secteur financier sera réformé, les banques mises sous contrôle. Plus de finance folle, de sauvetage bancaire ruineux, de mise en péril de l’économie par la spéculation débridée. Cinq ans après les déclarations du G20, où en est-on ? L’Union européenne a voté une dizaine de directives, sous la houlette de Michel Barnier. Bonus des banquiers, organisation des plans de sauvetage, supervision et contrôle... Tour d’horizon de cette difficile reprise en main, avec Thierry Philipponnat, secrétaire général de l’ONG Finance Watch, rare contrepouvoir au puissant lobby bancaire européen.

    Basta ! : L’union bancaire européenne a pour objectif d’éviter que de nouvelles faillites bancaires ne soient supportées par les contribuables. Son principe a été adopté par les eurodéputés le 15 avril. Est-ce une mesure satisfaisante ?

    Thierry Philipponnat [1] : La réforme de l’Union bancaire a pour objectif que la prochaine crise bancaire ne coûte pas d’argent au contribuable – contrairement à la crise de 2008 qui coûté 450 milliards d’euros aux pays européens. Et de casser le lien incestueux et complètement absurde entre les banques et les États : les banques financent les États mais comptent sur eux pour les sauver quand elles ont un problème. Après un an et demi de négociations, nous avons avancé dans la bonne direction. L’Union bancaire permet une surveillance unique des 130 plus grandes banques par la Banque centrale européenne (BCE). Et la remise à plat du système de « résolution », c’est-à-dire l’intervention publique lorsqu’une banque a des problèmes, avant qu’elle ne fasse faillite. Désormais, les pertes financières devront être absorbées par les actionnaires et les créanciers, avant que les déposants et contribuables ne soient mis à contribution. Cette nouvelle directive européenne [2] est un vrai progrès, elle met fin à « l’aléa moral », qui fait que les gagnants et les perdants n’étaient pas les mêmes : certains pouvaient gagner de l’argent mais pas en perdre !

    Quelles sont les limites de cette directive européenne ?

    Les pertes absorbées par les créanciers sont limitées à 8 % du bilan des banques. Ce chiffre est le fruit d’un compromis, très insatisfaisant : si une banque réalise une perte supérieure à 8 %, cela sera répercuté sur les contribuables. Ce pourcentage aurait suffit dans le passé, et suffira sans doute dans l’immense majorité des cas. Mais les actifs des banques en Europe représentent 45 000 milliards d’euros ! 8 % de 45 000 milliards, ce n’est pas rien (c’est l’équivalent du PIB de l’Allemagne, ndlr)... C’est donc un gros défaut de cette directive.

    Second défaut, cette directive introduit une flexibilité : l’instance en charge de la résolution pourra autoriser des exceptions concernant ces 8 %, s’il y a mise en péril de la stabilité financière. Il faut bien sûr pouvoir être souple en cas de crise ou de sauvetage bancaire. Mais si on commence par dire que dans certains cas particuliers, il est possible de ne pas appliquer la règle, dans le monde réel il y a de fortes chances pour qu’on ne l’applique pas du tout ! Un texte avec des conditions très strictes et incontournables aurait envoyé un signal clair à tous les acteurs, qui auraient adapté leur activité en conséquence. Tant qu’il y aura la possibilité que les États, donc les contribuables, soient appelés à la rescousse des banques, nous continuerons à alimenter ce système.

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  63. En cas de faillite d’une banque, qui est chargé de faire appliquer ces règles ?

    Sheila Bair, qui a dirigé l’Autorité de résolution bancaire aux États-Unis pendant la crise, nous a fait cette recommandation: surtout ne laissez pas le système de résolution aux mains des politiques ! Les responsables politiques sont exposées à toutes les pressions, et vont quasi systématiquement vouloir sauver « leurs » banques nationales, même si cela coûte aux contribuables. Il faut à un moment que le processus soit technique, froid, implacable, avec des pilotes qui sauront s’adapter si besoin. La loi qui vient d’être votée, même si elle a été améliorée ces derniers mois, ouvre pourtant la porte à une possible intervention des États, par le biais du Conseil européen, dans les cas extrêmes.

    On comprend qu’il soit compliqué d’attendre que 28 États membres se mettent d’accord pour intervenir en cas de menace de faillite d’une banque, alors qu’il faut souvent réagir très vite. Mais l’intervention de responsables politiques n’est-elle pas une garantie « démocratique » ?

    L’objectif est de casser le lien entre les banques et les États. Si vous dites aux banques que ce sont les États qui auront le dernier mot sur leur sauvetage ou leur non-sauvetage, vous renforcez ce lien. C’est par exemple une incitation pour les grandes banques à acheter la dette émise par leur propre pays, afin d’entretenir cette dépendance, ce cercle vertueux pour elles mais vicieux pour la société. Ce mécanisme, qu’on observe depuis quelques mois, est en train de croître. Avec pour conséquence, l’augmentation de la fragmentation des marchés : les banques espagnoles financent l’État espagnol, les banques italiennes financent l’État italien, etc. 1750 milliards d’euros de dettes des États sont détenus par les banques en Europe, et par chaque banque dans son propre pays. C’est le contraire d’une « union bancaire » européenne. Si le mécanisme de résolution était beaucoup plus mécanique, dans la main de gens qui n’entrent pas dans des considérations nationales, on casserait ce lien.

    Le Parlement européen a également adopté l’an dernier le plafonnement des bonus, qui s’appliquera dès le 1er janvier 2015. La rémunération variable des banquiers ne pourra plus excéder le montant de leur rémunération fixe. C’est plutôt une bonne nouvelle ?

    C’est un sujet très important, ne serait-ce que symboliquement. Mais nous n’avons pas été au cœur du problème : la question centrale n’est pas que les banquiers et traders gagnent beaucoup d’argent, mais que cela vienne d’une situation « d’aléa moral ». On pourrait la résumer ainsi : « Face, je gagne, pile, tu perds »... Les banquiers gagnent de l’argent à cause d’un système asymétrique, où les pertes sont socialisées (reposent sur tous), mais les profits sont privatisés (bénéficient seulement à quelques uns). C’est le problème essentiel. Et les banques sont déjà en train d’inventer des mécanismes pour contourner cette nouvelle règlementation sur les bonus. L’imagination des juristes spécialisés sur ces questions n’a pas de limites !

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  64. De nouvelles règles entrées en vigueur en 2013 imposent aussi aux banques de détenir un pourcentage minimum de fonds propres par rapport aux prêts qu’elles accordent et aux risques qu’elles prennent. Ces nouveaux « ratios de solvabilité », issus des accords internationaux de Bâle, sont-ils une garantie pour éviter de nouvelles faillites ?

    Ces accords [3] prévoient le renforcement des fonds propres des banques. Chaque banque doit désormais détenir 7 % de fonds propres « durs », facilement mobilisables, dans son bilan (par exemple, pour pouvoir prêter 100 millions d’euros, une banque doit disposer de 7 millions d’euros en fonds propres, ndlr). Ce ratio de fonds propres est calculé sur la base d’une pondération du risque : plus un prêt est risqué, plus il impacte le ratio et donc « pèse » sur les banques. Sauf que ce calcul de pondération est tout sauf une science exacte ! Les petites banques ont une méthode de calcul standardisée, et les grandes banques ont le droit de définir leurs propres méthodes de calcul ! Les autorités bancaires européennes ont sorti un rapport disant en substance aux banques : « Il faudrait peut-être arrêter de se moquer de nous »... Dans les accords internationaux de Bâle, une autre méthode de calcul était proposée. Cette méthode beaucoup moins facile à contourner s’appelle « l’effet de levier » : elle consiste à rapporter les fonds propres d’une banque à la totalité de ses actifs, sans pondération. C’est un calcul facile et rapide à faire. Mais suite à un lobbying effréné des banques qui ont expliqué que ce serait une catastrophe, les responsables européens ont choisi l’autre système de calcul...

    Quelles en sont les conséquences ?

    Cette question était traitée au Parlement en même temps que celle des bonus. Au moment où les députés européens ont approuvé le plafonnement des bonus des banquiers, ils lâchaient complètement sur l’effet levier, un sujet essentiel mais moins compréhensible pour le grand public. Nous avons raté l’occasion d’imposer un effet de levier strict, qui est la meilleure façon de discipliner les banques, et par répercussion de limiter les profits qui n’ont pas lieu d’être, et donc les rémunérations démesurées des banquiers. On a traité la conséquence, le bout de la chaîne, avec les bonus, mais pas la cause.
    Cette question de « ratio de fonds propres » et de pondération, qui semble très technique, a pourtant des conséquences importantes sur l’économie réelle...

    C’est une question centrale : si une entreprise obtient une meilleure note (par les agences de notation), cela impactera moins le taux de fonds propres de la banque qui lui prête de l’argent, grâce à ce fameux taux de pondération. Donc les banques ont tendance à prêter aux entreprises les mieux notées. Ce système nourrit les agences de notation. Et entretient ce phénomène pervers qui consiste à prêter de l’argent aux très grandes entreprises, qui ont une très bonne notation parce qu’elles sont solides, et de ne pas faire de crédits aux PME, peut-être moins bien notées mais qui sont essentielles pour l’emploi et ont tout autant besoin d’accès aux prêts bancaires.

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  65. Le commissaire européen Michel Barnier a également présenté en janvier 2014 un projet de réforme du secteur bancaire, qui vise à limiter la taille des banques. L’objectif est d’opérer une séparation au sein des banques entre activités de dépôt (gestion de l’épargne des particuliers ou des entreprises, octroi de prêts) et activités de banque d’affaires (intervention sur les marchés financiers). Cette proposition de loi a-t-elle des chances d’aboutir ?

    La proposition de Michel Barnier a un immense mérite : elle reconnaît l’existence d’un problème, avec des banques « mixtes » (qui cumulent activités de dépôt et d’affaires) trop grandes et trop interdépendantes. Le Commissaire propose de donner pouvoir au superviseur – la Banque centrale européenne – de décider au cas par cas si les banques européennes sont trop grosses, trop complexes ou trop interconnectées, et donc représentent une menace pour l’économie. Le superviseur aurait alors le pouvoir d’intervenir pour « séparer » les activités des banques mixtes (cantonner les activités à risque dans une filiale séparée, ndlr [4]). Mais beaucoup de points techniques sont encore à discuter, et cette proposition est fragile. Surtout quand on voit la réaction assez violente de la France et de l’Allemagne, qui ont voté leurs propres « lois de séparation bancaire » en 2013, relativement vides... Certains États considèrent qu’il est impossible de toucher à « leurs » banques. Ils ne veulent absolument pas traiter les problèmes, ni les regarder en face.

    L’ex-ministre français des Finances, Pierre Moscovici, a jugé que cette proposition européenne était trop radicale. Christian Noyer, gouverneur de la Banque de France et donc régulateur de la finance française, a jugé les propositions « irresponsables et contraires aux intérêts de l’économie européenne »... Quelle a été la réaction du lobby bancaire ?

    Le lobby bancaire européen s’est déchaîné sur ce sujet, il a sorti le grand jeu. Avec tous les arguments habituels. Notamment que la séparation des banques mettrait en péril l’économie, car les banques n’auraient plus les moyens de faire des prêts aux entreprises. Un argument du lobby bancaire repris par Christian Noyer, sans aucune nuance. C’est pourtant l’inverse qui est vrai. Aujourd’hui, seuls 10 % des actifs des banques en moyenne sont consacrés à des prêts aux entreprises, en Europe, et 15% à des prêts aux ménages (les 75% restants étant surtout consacrés aux placements sur les marchés financiers, ndlr). La Banque centrale européenne accorde des prêts aux banques à des taux extrêmement avantageux [5]. Une banque mixte recyclera instantanément cet argent dans les marchés financiers [6]. Une banque dont le seul métier est le prêt aux entreprises va prêter cet argent aux entreprises. Et fera bien mieux son travail de financement de l’économie réelle !

    Les banques « séparées » n’auraient plus les moyens d’intervenir sur les marchés financiers, ni d’acheter la dette de l’État, ce qui entrainerait des attaques spéculatives sur les dettes publiques, affirme aussi le lobby bancaire...

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  66. Les plus grandes banques d’affaires du monde sont américaines. Elles se sont développés dans le régime de stricte séparation des activités bancaires commerciales et des activités d’affaires, instauré par le Glass Steagall Act (adopté en 1933, et abrogé par Bill Clinton en 1999). Pourquoi un régime de stricte séparation tuerait-il le métier de banque d’affaires, alors qu’il a permis aux banques américaines de prospérer ? Quant à l’argument concernant la dette de l’État, il a pour but de faire peur aux responsables politiques, mais il n’a aucune valeur technique. Quelque soit la taille des banques, petites boutiques ou grandes banques mixtes, elles peuvent finance la dette des États.

    Ce que les banques ne disent pas, c’est que la séparation des activités remettrait en cause une garantie implicite de l’État, dont bénéficient les banques « mixtes », comme le Crédit Agricole, BNP-Paribas ou la Société générale, en France. Une garantie qui rapporte 200 à 300 milliards d’euros par an aux banques européennes !

    C’est la vraie question, effectivement. Cette garantie implicite leur permet d’emprunter des fonds à un meilleur taux sur les marchés financiers (comme ces banques collectent l’épargne des ménages et entreprises, les investisseurs anticipent le fait que l’État sera toujours là en cas de faillite, et cette garantie permet aux banques mixtes de bénéficier sur les marchés financiers de taux d’intérêts plus avantageux, ndlr). Les chiffres de cette garantie, évaluée notamment par une étude récente du FMI, sont absolument astronomiques (lire notre article). C’est une rente économique pour les plus grandes banques. On comprend qu’elles se battent pour la garder. Cet avantage nourrit l’expansion des banques précisément dans des secteurs d’activité qui sont les moins utiles à l’économie.

    Entre 2001 et 2011, le bilan des banques européennes a augmenté de 80 %. Dans le même temps, l’économie européenne a connu une croissance entre 25 et 30 %, soit 2,5 fois moins ! La croissance des banques est toujours plus déconnectée de l’économie réelle : 7 % des transactions sur les produits financiers dérivés sont réalisées entre des banques et des entreprises. Le reste, 93% des transactions, est un jeu entre financiers, nourri par cette garantie implicite des États aux grandes banques mixtes.

    On voit dans toutes ces réformes l’impact du très puissant lobby de l’industrie bancaire. Les responsables politiques sont-ils encore capables de lui résister ?

    Au niveau des institutions européennes, le lobbying du secteur bancaire est un énorme rouleau compresseur. C’est ce que montre le rapport de l’ONG Corporate Europe Observatory, qui a comptabilisé 1700 lobbyistes dans le secteur financier européen. En décembre 2013, Michel Barnier a interdit à ses équipes de recevoir les lobbyistes des banques, pour mettre fin aux pressions quotidiennes. Il a fermé la porte, mais les banques sont rentrées par les fenêtres, via les États.

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  67. Malgré ce rouleau compresseur, la Commission européenne propose des textes qui ont plutôt de la tenue et un vrai objectif. Même si nous sommes les premiers, à Finance Watch, à en pointer les insuffisances. Le Parlement s’empare vraiment des dossiers, les travaille, réussit à faire avancer des questions, malgré les pressions. Mais le Conseil européen, composé des États membres, subit un phénomène relativement pervers : chaque État souffre d’une forme de capture par son industrie financière nationale, et s’érige en défenseur de ses champions nationaux, « ses » banques. Et chaque État va, à tour de rôle, bloquer l’avancée des dossiers au niveau du Conseil européen, ou les édulcorer de façon considérable. Les gens qui ont le pouvoir en Europe aujourd’hui ne représentent pas l’intérêt européen, mais les intérêts nationaux. Le phénomène de capture des responsables politiques par les lobbys bancaires est exacerbé par la gouvernance européenne déficiente.

    Comment le lobby bancaire fait-il pression sur les États ?

    Ce qui se passe dans les États est de nature un peu différente, ce qui rend le jeu encore plus complexe et biaisé. Il y a une grosse disproportion de moyens sur le terrain à Bruxelles, on ne joue pas à armes égales. Mais dans les États membres, ce sont des réunions entre PDG de banques et ministres, l’impact est beaucoup plus considérable. Et moins visible. En Allemagne, il y a une culture de proximité phénoménale entre les politiques et le système bancaire : 50 % des élus allemands, y compris des élus au Bundestag, sont administrateurs des caisses d’épargne de leur circonscription. En Grande-Bretagne, la capture est d’ordre intellectuel : la City (place financière de Londres) est une espèce de vache sacrée. Une décision qui coûte un centime à la City va être considérée comme mauvaise pour toute la Grande-Bretagne. En France, l’influence est plus discrète. Il faut regarder qui sont les personnes qui dirigent la Fédération bancaire française : des énarques et et des inspecteurs des finances, comme de l’autre côté, au ministère. Cela facilite les échanges, on se comprend à demi-mot. C’est une capture sociologique.

    L’organisation que vous dirigez, Finance Watch, a-t-elle des moyens suffisants pour faire contre-poids face à ces pressions du lobby bancaire ?

    Nous avons eu la chance de connaître un bon envol, depuis le démarrage il y a trois ans. Finance Watch répondait à un vrai besoin, au bon moment. L’organisation a été créée à l’appel de 22 puis 200 élus européens, de tous horizons politiques, qui ont souligné l’importance de rééquilibrer les débats sur ces questions. Cela donne une dynamique. Nous sommes très sollicités par les régulateurs, les gouvernements, les parlementaires, qui ont besoin d’un plaidoyer qui prenne en compte l’intérêt général.

    Propos recueillis par Agnès Rousseaux

    http://www.bastamag.net/Bonus-mensonges-et-lobbying

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